mettre le diffamé en bonne odeur auprès du public , et
qu'il peut en résulter mainte éclaboussure pour sa répu-
tation. Or, supposez que le diffamateur soit l'ennemi a-
charné du diffamé et qu'il veuille absolument le flétrir au
plus grand nombre d'exemplaires possible, coûtent que
coûtent les insertions judiciaires, n'est-ce pas lui donner
complètement gain de cause, et combler ses désirs les
plus ardens que de le condamner, je veux dire de l'auto-
riser à faire reproduire à ses frais les injures les plus
malsonnantes dans des journaux qui les repousseraient
avec dédain si elles leur étaient présentées autrement que
sous forme d'arrêt judiciaire ?
Il faut avoir l'esprit bien fait et savoir se contenter de
peu pour se trouver satisfait à ce prix. Les optimistes de
cette secte nous rappellent un jeune homme qu'on rap-
portait mourant sur un brancard : « Ah ! malheureux,
qu'as-tu fait! » lui dit son père en examinant avec an-
goisse une plaie mortelle : « Un fat m'avait regardé de
travers,» balbutia le moribond en se soulevant avec peine,
« et j'en ai obtenu satisfaction. »
Merci de la satisfaction ; bien des gens en aimeraient
mieux une autre. Et pourtant, sur le terrain du duel les
chances sont égales ou à peu près ; mais au prétoire,
grâce à la vicieuse combinaison de nos lois, qui n'ont eu
en vue que de gêner la liberté de la presse, c'est presque
toujours le plaignant qui reste sur le carreau.
P.-S. Celte semaine, un homme a comparu devant la
police correctionnelle, prévenu d'avoir donné un soufflet
en pleine rue à son créancier qui lui demandait de l'ar-
gent et de lui avoir cassé la jambe en le renversant sur
le trottoir. Il a pu sembler établi que la fracture de la
jambe était le résultat d'une chute accidentelle ; mais
restait le soufflet en pleine rue.... Le prévenu a été con-
damné à deux mois de prison.—M. Bergeron paie de trois
ans de prison le délit d'avoir donné un soufflet à M. Emile
de Girardin qui, loin d'être son créancier, était morale-
ment son débiteur, puisqu'il l'avait préalablement in-
'V
0
âfel LES MEMOIRES DE I, BOIIEG.
- A: ? y
Que messieurs les éditeurs parisiens n'aillent pas man-
H-0 quelques billets de mille en frais de poste! Voyons,
Paulin, Dubochet et vous, Souverain, ne vous aban-
donnez pas à toute la fougue de vos désirs et des che-
vaux ! que Helzel etCurmer ne quittent pas les Animaux
et les Français si bien peints les uns par les autres ! Mon-
sieur Gosselin ne publiera pas ces mémoires qu'un impri-
meur périgourdin a livrés à ses presses. Ils ne sont pas
faits pour le vulgaire ; ils passeront du ministre à l'é-
picier sans traverser l'intermédiaire du simple lecteur.
J'en félicite ce lecteur.
Trompé par le titre, vous avez cru qu'il s'agissait en-
core de mémoires plus ou moins apocryphes, mais facé-
tieux, sur les aventures intimes de ce préfet si souvent
mangé et si souvent ressuscité. Point : ces mémoires sont
un mémoire, et ce mémoire est un opuscule dédié au mi-
nistre des finances. Que M. Lacave-Laplagne est un hom-
me heureux !.... Oui, mais en revanche M. Romieu de-
vait l'être infiniment peu lorsqu'il a rédigé son mémoire.
Quelle idée vous a passé par la têle, ô notre ami et féal
Romieu! Écrire un mémoire, vous, l'homme le plus gai
de France, au ministre des finances, qui en est à coup
sûr l'homme le plus triste et, pour parler votre ancien
langage, le plus embêtant! Vous n'avez donc rien à faire de
mieux dans votre préfecture ? Le Périgord ne produit donc
plus de pâtés de Strasbourg et de poulardes du Mans?
L'octroi récalcitrant, ingourmet et barbare , refuse-t-il
l'entrée de ses barrières aux comestibles que vous aimez
tant? Une coalition de maraîchers ferait-elle votre table
veuve de primeurs? Véritablement, il est impossible que
vous soyez dans votre assiette... je veux dire devant votre
assiette ordinaire.
Nous le disons hautement, sans crainte d'être démenti,
M. Romieu avait eu une mauvaise digestion le jour où
l'idée de ce mémoire germa dans son esprit. Aussi tout
le monde s'accorde-t il à reconnaître que c'est une œuvre
fort mal digérée.
Cependant il nous semble qu'il y avait beaucoup de
choses à faire avant de prendre un parti si désespéré que
celui d'écrire un mémoire ; M. Romieu pouvait lire le
Journal des Débats.
Il a mieux aimé tailler sa plume de préfet, prendre du
papier de préfet, écrire un mémoire de préfet et l'en-
voyer au ministre des finances , qui ne s'y attendait pas.
Qui sait ? c'est peut-être là encore un calembour di-
gne de l'ancien Romieu... N'est-il pas naturel de voir un
si joyeux viveur écrire un mémoire à Lacave?
Or, savez-vous de quoi il traite, cet ex-spirituel fonc-
tionnaire ? Il approfondit uce grave question d'économie
politique sous le point de vue de la chasse.
Tout d'abord il supprime les braconniers. Entre eux
et les perdreaux il met le bouclier de son éloquence ; il
ne veut pas que les lapins tombent victimes de leurs coups
de fusil illégaux. Le braconnier, ne vous y trompez pas,
est l'ennemi de l'ordre social: il ne le mine pas, il le fu-
sille. Détruisez le braconnier,et l'hydre de l'anarchie aura
perdu une de ses plus terribles mâchoires.
Ingrat Romieu ! .Quand vous dîniez chez Véfour, vous
ne blasphémiez pas si fort contre les braconniers qui
vous fournissaient de gibier !
En conséquence, M. Romieu veut qu'on supprime les
braconniers en les forçant à prendre des ports-d'armes.
Ah ça ! vous tenez donc beaucoup, cher préfet, à ce
que les lièvres et les pluviers soient tués légalement? Un
chasseur inconstitutionnel vous aurait-il vendu un faisan
frelaté ou quelque bécasse trop majeure ? Votre mémoire
serait-il une rancune de l'estomac?
Nous aimons mieux croire que M. Romieu a tout
simplement eu fantaisie de se faire nommer membre de
l'Académie des sciences morales et politiques et pair de
France, en se faisant passer pour publiciste aux dépens
des braconniers.
Nous ne défendons pas les braconniers et les laissons
volontiers se débattre avec l'animadversion des lois et des
gendarmes ; mais nous défendons les intérêts du goût.
Or, M. Romieu a brûlé de lia poudre bien nauséabonde
en tirant sur les braconniers. Quels coups déplumés con-
tre leurs coups de fusils !
Allons, M. Romieu, un peu plus de pitié pour les bra-
conniers! car ils sont vos frères.... Ne venez-vous pas
d'être vous-même un braconnier dans le champ adminis-
tratif et économique ?
On lit dans un journal :
« La petite maison de l'avenue de la Révolte où mou-
rut M. le duc d'Orléans, achetée par la Liste-civile, est dé-
jà démolie, moins la façade, jusqu'à la hauteur du rez-de-
chaussée. La porte d'entrée et les deux fenêtres ont été
bouchées en moellons. Dans cet état, elle forme un mur
de clôture derrière lequel on a commencé les travaux de
constructions d'une chapelle à la Sainte-Vierge que l'on
voudrait pouvoir inaugurer en 1845, le jour du funèbre
anniversaire. Déjà les fondations arrivent au niveau du
sol. »
Loin d'avoir k blâmer, nous trouvons fort bien qu'un
signe commémoratif signale aux vivans la scène d'une
grande catastrophe. Mais puisqu'une chapelle est érigée
à l'endroit où est mort un seul homme par suite d'un ac-
cident ordinaire, d'où vient que rien ne consacre encore
le lieu qui a vu l'épouvantable catastrophe du 8 mai, par
suite de laquelle sont morts cent malheureux de la ma-
nière la plus tragique. Quand les malheurs de princes
prennent tant de place et s'étalent en monumens, ne se-
rait-il pas convenable de réserver un mètre d'espace et
une simple croix aux malheurs populaires ?
AVIS.
Ceux «Se MOU. les souscripteurs don*
rayonnement expire le 15 de ce mois
sont priés de le renouveler s'ils ne veu-
lent ésirouver de retard dans l'envoi
du journal.
3AXULLOXT.
Entre autres parties de plaisir offertes à la reine Victo-
ria par les autorités d'Edimbourg, on a eu l'idée de lui
faire visiter une collection de crânes. Voilà, comme on
dit à la cour citoyenne, un spectacle qui a dû la divertir
crânement !
— Les feuilles anglaises racontent avec admiration que
le prince Albert a causé dissections et cataplasmes corn
me un véritable carabin. Il faut espérer qu'on n'accusera
plus le prince de n'être pas capable de panser.
— On ajoute que Son Altesse a disserté ornithologie,
minéralogie et géologie, de manière à étonner les Pr0
fesseurs. Pendant que le prince discourait, les savans Pre
naient des notes en cachette.
— Le Standard raconte textuellement que la reine,
ayant rencontré des pêcheuses à Highs-Street, a été
fort étonnée de les trouver propres. On s'habitue dans le5
cours à voir tant de saletés de tous genres !
— Au dîner offert par la ville d'Edimbourg, les j°ur
naux locaux ont remarqué que la reine avait mis uDe
quinzaine d'aunes dans sa robe.^M. Montalivet trouve (luC
les robes qui mangent tant d'étoffes doivent beaucoup
trop bouffer.
qu'il peut en résulter mainte éclaboussure pour sa répu-
tation. Or, supposez que le diffamateur soit l'ennemi a-
charné du diffamé et qu'il veuille absolument le flétrir au
plus grand nombre d'exemplaires possible, coûtent que
coûtent les insertions judiciaires, n'est-ce pas lui donner
complètement gain de cause, et combler ses désirs les
plus ardens que de le condamner, je veux dire de l'auto-
riser à faire reproduire à ses frais les injures les plus
malsonnantes dans des journaux qui les repousseraient
avec dédain si elles leur étaient présentées autrement que
sous forme d'arrêt judiciaire ?
Il faut avoir l'esprit bien fait et savoir se contenter de
peu pour se trouver satisfait à ce prix. Les optimistes de
cette secte nous rappellent un jeune homme qu'on rap-
portait mourant sur un brancard : « Ah ! malheureux,
qu'as-tu fait! » lui dit son père en examinant avec an-
goisse une plaie mortelle : « Un fat m'avait regardé de
travers,» balbutia le moribond en se soulevant avec peine,
« et j'en ai obtenu satisfaction. »
Merci de la satisfaction ; bien des gens en aimeraient
mieux une autre. Et pourtant, sur le terrain du duel les
chances sont égales ou à peu près ; mais au prétoire,
grâce à la vicieuse combinaison de nos lois, qui n'ont eu
en vue que de gêner la liberté de la presse, c'est presque
toujours le plaignant qui reste sur le carreau.
P.-S. Celte semaine, un homme a comparu devant la
police correctionnelle, prévenu d'avoir donné un soufflet
en pleine rue à son créancier qui lui demandait de l'ar-
gent et de lui avoir cassé la jambe en le renversant sur
le trottoir. Il a pu sembler établi que la fracture de la
jambe était le résultat d'une chute accidentelle ; mais
restait le soufflet en pleine rue.... Le prévenu a été con-
damné à deux mois de prison.—M. Bergeron paie de trois
ans de prison le délit d'avoir donné un soufflet à M. Emile
de Girardin qui, loin d'être son créancier, était morale-
ment son débiteur, puisqu'il l'avait préalablement in-
'V
0
âfel LES MEMOIRES DE I, BOIIEG.
- A: ? y
Que messieurs les éditeurs parisiens n'aillent pas man-
H-0 quelques billets de mille en frais de poste! Voyons,
Paulin, Dubochet et vous, Souverain, ne vous aban-
donnez pas à toute la fougue de vos désirs et des che-
vaux ! que Helzel etCurmer ne quittent pas les Animaux
et les Français si bien peints les uns par les autres ! Mon-
sieur Gosselin ne publiera pas ces mémoires qu'un impri-
meur périgourdin a livrés à ses presses. Ils ne sont pas
faits pour le vulgaire ; ils passeront du ministre à l'é-
picier sans traverser l'intermédiaire du simple lecteur.
J'en félicite ce lecteur.
Trompé par le titre, vous avez cru qu'il s'agissait en-
core de mémoires plus ou moins apocryphes, mais facé-
tieux, sur les aventures intimes de ce préfet si souvent
mangé et si souvent ressuscité. Point : ces mémoires sont
un mémoire, et ce mémoire est un opuscule dédié au mi-
nistre des finances. Que M. Lacave-Laplagne est un hom-
me heureux !.... Oui, mais en revanche M. Romieu de-
vait l'être infiniment peu lorsqu'il a rédigé son mémoire.
Quelle idée vous a passé par la têle, ô notre ami et féal
Romieu! Écrire un mémoire, vous, l'homme le plus gai
de France, au ministre des finances, qui en est à coup
sûr l'homme le plus triste et, pour parler votre ancien
langage, le plus embêtant! Vous n'avez donc rien à faire de
mieux dans votre préfecture ? Le Périgord ne produit donc
plus de pâtés de Strasbourg et de poulardes du Mans?
L'octroi récalcitrant, ingourmet et barbare , refuse-t-il
l'entrée de ses barrières aux comestibles que vous aimez
tant? Une coalition de maraîchers ferait-elle votre table
veuve de primeurs? Véritablement, il est impossible que
vous soyez dans votre assiette... je veux dire devant votre
assiette ordinaire.
Nous le disons hautement, sans crainte d'être démenti,
M. Romieu avait eu une mauvaise digestion le jour où
l'idée de ce mémoire germa dans son esprit. Aussi tout
le monde s'accorde-t il à reconnaître que c'est une œuvre
fort mal digérée.
Cependant il nous semble qu'il y avait beaucoup de
choses à faire avant de prendre un parti si désespéré que
celui d'écrire un mémoire ; M. Romieu pouvait lire le
Journal des Débats.
Il a mieux aimé tailler sa plume de préfet, prendre du
papier de préfet, écrire un mémoire de préfet et l'en-
voyer au ministre des finances , qui ne s'y attendait pas.
Qui sait ? c'est peut-être là encore un calembour di-
gne de l'ancien Romieu... N'est-il pas naturel de voir un
si joyeux viveur écrire un mémoire à Lacave?
Or, savez-vous de quoi il traite, cet ex-spirituel fonc-
tionnaire ? Il approfondit uce grave question d'économie
politique sous le point de vue de la chasse.
Tout d'abord il supprime les braconniers. Entre eux
et les perdreaux il met le bouclier de son éloquence ; il
ne veut pas que les lapins tombent victimes de leurs coups
de fusil illégaux. Le braconnier, ne vous y trompez pas,
est l'ennemi de l'ordre social: il ne le mine pas, il le fu-
sille. Détruisez le braconnier,et l'hydre de l'anarchie aura
perdu une de ses plus terribles mâchoires.
Ingrat Romieu ! .Quand vous dîniez chez Véfour, vous
ne blasphémiez pas si fort contre les braconniers qui
vous fournissaient de gibier !
En conséquence, M. Romieu veut qu'on supprime les
braconniers en les forçant à prendre des ports-d'armes.
Ah ça ! vous tenez donc beaucoup, cher préfet, à ce
que les lièvres et les pluviers soient tués légalement? Un
chasseur inconstitutionnel vous aurait-il vendu un faisan
frelaté ou quelque bécasse trop majeure ? Votre mémoire
serait-il une rancune de l'estomac?
Nous aimons mieux croire que M. Romieu a tout
simplement eu fantaisie de se faire nommer membre de
l'Académie des sciences morales et politiques et pair de
France, en se faisant passer pour publiciste aux dépens
des braconniers.
Nous ne défendons pas les braconniers et les laissons
volontiers se débattre avec l'animadversion des lois et des
gendarmes ; mais nous défendons les intérêts du goût.
Or, M. Romieu a brûlé de lia poudre bien nauséabonde
en tirant sur les braconniers. Quels coups déplumés con-
tre leurs coups de fusils !
Allons, M. Romieu, un peu plus de pitié pour les bra-
conniers! car ils sont vos frères.... Ne venez-vous pas
d'être vous-même un braconnier dans le champ adminis-
tratif et économique ?
On lit dans un journal :
« La petite maison de l'avenue de la Révolte où mou-
rut M. le duc d'Orléans, achetée par la Liste-civile, est dé-
jà démolie, moins la façade, jusqu'à la hauteur du rez-de-
chaussée. La porte d'entrée et les deux fenêtres ont été
bouchées en moellons. Dans cet état, elle forme un mur
de clôture derrière lequel on a commencé les travaux de
constructions d'une chapelle à la Sainte-Vierge que l'on
voudrait pouvoir inaugurer en 1845, le jour du funèbre
anniversaire. Déjà les fondations arrivent au niveau du
sol. »
Loin d'avoir k blâmer, nous trouvons fort bien qu'un
signe commémoratif signale aux vivans la scène d'une
grande catastrophe. Mais puisqu'une chapelle est érigée
à l'endroit où est mort un seul homme par suite d'un ac-
cident ordinaire, d'où vient que rien ne consacre encore
le lieu qui a vu l'épouvantable catastrophe du 8 mai, par
suite de laquelle sont morts cent malheureux de la ma-
nière la plus tragique. Quand les malheurs de princes
prennent tant de place et s'étalent en monumens, ne se-
rait-il pas convenable de réserver un mètre d'espace et
une simple croix aux malheurs populaires ?
AVIS.
Ceux «Se MOU. les souscripteurs don*
rayonnement expire le 15 de ce mois
sont priés de le renouveler s'ils ne veu-
lent ésirouver de retard dans l'envoi
du journal.
3AXULLOXT.
Entre autres parties de plaisir offertes à la reine Victo-
ria par les autorités d'Edimbourg, on a eu l'idée de lui
faire visiter une collection de crânes. Voilà, comme on
dit à la cour citoyenne, un spectacle qui a dû la divertir
crânement !
— Les feuilles anglaises racontent avec admiration que
le prince Albert a causé dissections et cataplasmes corn
me un véritable carabin. Il faut espérer qu'on n'accusera
plus le prince de n'être pas capable de panser.
— On ajoute que Son Altesse a disserté ornithologie,
minéralogie et géologie, de manière à étonner les Pr0
fesseurs. Pendant que le prince discourait, les savans Pre
naient des notes en cachette.
— Le Standard raconte textuellement que la reine,
ayant rencontré des pêcheuses à Highs-Street, a été
fort étonnée de les trouver propres. On s'habitue dans le5
cours à voir tant de saletés de tous genres !
— Au dîner offert par la ville d'Edimbourg, les j°ur
naux locaux ont remarqué que la reine avait mis uDe
quinzaine d'aunes dans sa robe.^M. Montalivet trouve (luC
les robes qui mangent tant d'étoffes doivent beaucoup
trop bouffer.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Les mémoires des M. Romieu
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1842
Entstehungsdatum (normiert)
1837 - 1847
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 11.1842, Septembre (No. 244-273), S. 1002
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg