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Le charivari — 11.1842

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Septembre (No. 244-273)
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jour les expéditions, rua
, Terrasse Vivienne, 2.

MERCREDI 28 SEPTEMBRE 1842.

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Piceon.—Le Cloporte.-
Minotaure.—LeSpli»

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Le Vautour.—Le®"

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.—La Taupe.-LeFa

-Le Coq de -village--"
10 fr.

, affilie, 40.

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Croissant, 16.

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\b fr. 18 fr.

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22 fr.
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Trois Mots ...

<;ji Mois.....

lin s

| es Abonnements liaient des IcHet 16 de chaque mois.

On s'abonne pour la France et l'Etranger aux bureaux du Journal,

PARIS, nùli DU CROISSANT," 16 (nÔTEL COLBERT),

K1 ;;.|M'i.llenir'n l pour les Départements, chez les Corres-

nnndinls, les Libraires, les Directeurs des Postes et des
ii^T'crics, cl chez Dctpech, à Bordeaux; Camoin, à
uarmite; lliv, à Toulouse; Mlles H.nidier, à Lyon; Wa-
naker .1 £|7/C,"l'uvilly, à Metz; Mainvitle, Watré, à houen;
11. nirècteur de la Poste, à Alger.

«Pnnr la Belgique, le Directeur des Postes à Bruiellc» ;
piMltlerre,'Covie, à Londres; la Hollande, tes Direct.

ji Postes à La Have, Amsterdam; la Suisse, Combe, li-
hriire à Genève; l'Italie, les Direct, des Postes à Turin,
iihn'Véronne, Venise, Florence, Rome, Naples; l'Ë»-
*nnnè Monnier, liiiraire à Itadrid ; l'Allemagne, les Di-
ri des Postes a Leipsig, Francfort, Hambourg; l'Au-
triche et la Bavière, !u Direct, des Postes à Vienne,et chez
Alexandre à Strasbourg; la /'russe, le Direct, des Postes
Îiijx.la-Cliapelle ; la Hutsie, chez lîellizard, Dufour et
forup- libraires à Saint-Pétersbourg; aux Etals - Unis,
,'linz liilir, à New-York.

(in reçoit en paiement de»abonnement®, lea mandata à Tne inrleTré#»!
al «ur 1» Poste, et les effets sur lca maisons de btnque de P«ria

ONïlhME AÏOT, Nfl 271.

(G©3L3L^Qfn®®rs':

La collection complète do la nouvelle série J»«s>

<ier 1838 au 30 juin 1841, 7 yolumes. Prix.. Î10 fr. a e.

Chaque volume . •; S® ®

Un numéro isolé avec lithographie...... » 36

Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveag

Dessin en lithographie ou gravure, et des Vignettes sur bois,

PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL.

Politique. Polémique, personnalités, biographie, chra
nique du jour,critique des orateurs et des débats législatifs.

Littérature. Critique des livres, des pièces de théâtre,
des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
académiques; des missions scientifiques, et autres ; bruits
de s riions, de coulisses elde bourse ; pastichcs.de nos grandi
écrivains du jour; critique de la critique.

lleaux-Arls. Musique, peinture, sculpture, etc.

Mœurs. Mœurs parisiennes et provinciales, contes et
nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.

Dessins. Caricatures politiques (quand la censure veut
bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
etc. Dessins de genre,croquis de mœurs, scènes d'intérieur
pochades de salon, d'atelier, de tribunaux, de promenades
publiques. Principales scènes de pièces de thedtre en vo-
gue. Copie des meilleurs tableaux de l exposition et dei
galeries. Portraits ou charges des célébrités contempo-
raines et personnages fameux, etc. Dessins de Modes, etc.
Tout ce qui concerne te journal doit être adressé (franco) au Directeur
Les lettres non affranchies lefottt rigoureusement, refusée»,

au PEUT-ON ETRE MIEUX?

Nous vivons, il faut l'avouer, dans une bien singulière
fpoque! Entendez-vous les philanthropes et aulres hu-
manitaires qui crient au progrès, à l'adoucissement des
mœurs, à l'avènement de la vertu ! Plus de guerres in-
justes, plus de barbaries inutiles, plus de passions fu-
nestes! Nous entrons k pleine vapeur dans le tunnel de
]a civilisation ; trajet direct pour l'âge d'or. N'apercevez-
vous pas déjïi le débarcadère ?

Plus de guerres injasies !... Mais,mes chers amis, vous
oubliez donc la guerre de Chine ; croyez-vous donc qu'il
soit indispensable au progrès de l'esprit humain que les
trois quarts de l'empire chinois rêvent qu'ils sont sus-
pendus au sommet d'une vergue et retenus par un 111, ou
bien qu'ils ont été métamorphosés en cochons d'Inde, ou
bien encore qu'ils marchent sur la tête, et qu'ils y voient
avec l'orteil.... car ce sont là les visions délirantes, les
extases merveilleuses que procure l'opium? Cette li-
queur est nuisible a la santé des habitans du Céleste-Em-
pire ; la Société royale de médecine de Pékin l'a officiel-
lement constaté. Pourquoi voulez-vous empoisonner un
peuple? qui vous donne la hardiesse de croire que vous
êtes plus instruit que la Société royale de médecine de
Pékin, la<juelle existait au moins deux mille quatre cenl
quatre-vingt-dix-sept ans, huit mois, sept jours avant
l'ère vulgaire?

Les tribunaux anglais poursuivent a outrance les Char-
les-Albert de Londres, parce qu'ils vendent de mauvaises
drogues, et le gouvernement veut s'arroger le droit d'ê-
tre le Charles-Albert de la Chine. Il équipe une flotte,
massacre, rafle, pille, flibuste un malheureux pays, le
tout parce qu'il veut le forcer à prendre de l'opium. Tout
cela, en effet, n'est-il pas admirablement juste !

Plus de barbaries inutiles! De ce côté-la du moins il
n'y a rien k dire, n'est-ce pas? L'esprit le plus méchant
trouverait difficilement sur qui mordre. Aujourd'hui Né-
ron n'oserait plus mettre le feu k Rome pour se donner
le plaisir d'une fête aux flambeaux ; Cléopâtre n'essaye-
rait plus ses poisons sur des esclaves ; MM. Magendie et
Orftla emploient des chiens k cet usage. Le tyran Augias
n'engraisserait plus ses chevaux avec de la- chair hu-
maine; cela est évident. Nous croyons même que Louis-
Philippene fera jamais crever lesyeux au général Bugeaud,
quoique ce gouverneur se permette une foule d'ordresdu
jour et debrochures assez contraires a la discipline; il nous
paraît démontré qu'on n'introduira pas du plomb bouil-
lant dans les blessures du premier assassin qu'on exécu-
lera. Je pense que je pourrai rentrer tranquillement chez
tuoi ce soir, sans qu'on me mette à la torture, sans qu'on
1,1 applique la question ordinaire et extraordinaire pour
me faire avouer que M. Liadières est le plus grand poète
tragique des temps modernes. Tout cela est parfaitement
V|,ai. N'oublions pas d'ajouter qu'aujourd'hui des ogres
trouveraient difficilement à vivre dans notre société.

Cependant je veux hasarder une légère objection...
Uuand je dis légère, j'ai complètement tort : cette objec-

tion pèse au moins deux cents livres. Elle est en chair et
en os, elle s'appelle Rosas. Voilk un gaillard auquel la
postérité ne pourra guère s'empêcher de décerner à l'u-
nanimité le surnom de monstre! il ne l'aura certaine-
ment pas volé. Vous rappelez-vous ces prisonniers aux-
quels il coupa la tête de ses propres mains, et ce char
sur lequel il se fit traîner, après y avoir attelé des hom-
mes qu'il guidait ensuite à coups de lance ? Ceci me sem-
ble assez romain, assez asiatique, en un mot assez fort
de café, suivant la magnifique expression de M. de La-
martine. Nous venons de conclure un traité avec cet ai-
mable individu. Les philanthropes sont capables de trou-
ver que Rosas est un aimable Scapin, et que les amuse-
mens que nous venons de décrire "sont tout simplement
de la haute comédie !

Causons maintenant, s'il vous plaît, des passions funes-
tes... Je croyais, comme n'importe quel président de so-
ciété de bienfaisance,'qu'elles avaient complètement dis-
paru, ces infâmes passions... Mais bah! j'étais dans une
erreur parfaite. Lisez plutôt les Mystères de Paris.

Maintenant ce n'est plus [un mystère pour personne :
Paris est un réceptacle de vo'eurs, d'escrocs, de faussai-
res, .d'assassins, d'empoisonneuses, de recéleuses, etc.,
etc., <tï., il faudrait trois lignes d'et cœtera pour com-
pléter la série des forfaits dont le Journal des Débats a
entrepris la description. Ma parole d'honneur, nous vi-
vons dans une véritable Cour des miracles ! J'ai toujours
peur que mon portier ne m'attende le soir pour m'étran-
gler sur mon pallier; je ne m'endors pas une seule fois
sans craindre de me trouver métamorphosé le lendemain
en truandjfoii en rouscailleur de bigorne.

Et Zurbano ? en voilà un qui atteste miraculeusement
que le progrès fait tous les jours des pas de géant! Il
fait fusiller k même. — Vous le regardez? Fusillé.—
Vous ne le regardez pas ? Fusillé. — Vous êtes strabiste?
Fusillé. —Vous êtes christino? Fusillé. — Progressiste?
Fusillé. — Descamisado? Fusillé. Cet homme ne sait
dire qu'un mot : « Tue! » Ce monomane de l'échafaud,
cet épileplique, cejfou, ce Rosas est général au service
d'une nation qui se dit civilisée depuis des siècles. Si vous
disiez à Zurbano qu'il est un barbare, il vous ferait im-
médiatement fusiller, et sans confession encore.

Hier encore nous rappelions que Zurbano a administré
de sa propre main la bastonnade à deux soldats qui sont
morts sous ses coups, et que le digne général a fusillé à
coups de pied un vieillard étranger dont le crime con-
sistait k être propriétaire d'une filature de coton.... On
voit bien que nous ne vivons plus au siècle du connétable
d'Armagnac ou du Baron des Adrets.

Zurbano aurait pu être destitué pour avoir insulté un
étranger ; mais comme cet étranger est Français, il n'en
sera rien. La France est trop philanthrope pour songer k
faire de la peine k quelqu'un, sous le prétexte frivole de
maintenir l'honneur de son pavillon, et de protéger la vie
de ses enfans.

Il faut suivre l'impulsion irrésistible du progrès. Chan-
tons Fourier, Saint-Simon, lisons les Mystères de Paris,

et décernons de? médailles k Rosas et à Zurbano. Ainsi
le veut la philanthropie.

La presse ministérielle, qui avait déjà proclamé M.
Léonce de Lavergne député en remplacement de M. Sau-
bat et qui fut obligée de réélire le lendemain, avec les
électeurs, M. Saubat en remplacement de M. Léonce de
de Lavergne, paraît sujette aux méprises de ce genre.
Hier soir le Messager annonçait, et nous avons rapporté
d'après lui, que les opérations du collège électoral d'Haze-
brouck ne s'étaient pas terminées le premier jour. Or
nous lisons dans l'Echo du Nord :

« Voici le résultat des opérations du collège d'IIaze-
brouck : électeurs inscrits 755 ; nombre des votans 607 ;
majorité 50i.

M. Behaghel, maire de Bailleul, candidat de l'opposi-
tion légitimiste, 304 voix ; M. deLagrange, candidat
nistériel, 301 ; M. Warein, ancien député, \ ; M.
ger, poète nalional, 1. M. Behaghel, ayant obten
jorité des suffrages, a été proclamé député. »

A Vitry, M. Lenoble, ministériel, a été réélu
ganeuf, M. Soubrebost, procureur du roi k Tull
nu la majorité. Nous ne savons quelle est l'opinî
candidat ; il n'est pas même bien sûr qu'on sache
c'est qu'une opinion k Bourganeuf.

US KECLAMIS-VAN-AMBCMIl.

Depuis que Mlle Fanny Elssler a renoncé k faire traî-
ner ses fiacres par des présidens de républiques améri-
caines; — depuis que les araignées dilettantes ne floris-
sent plus guère que dans les bureaux du Constitution-
nel; — depuis que le célèbre serpent de mer en est ré-
duit k la modeste hospitalité des almanachs à cinq cen-
times la pièce, le besoin d'un nouveau fait-Paris se fai-
sait sentir vivement, presque aussi vivement que les éma-
nations fétides de la Villette par une chaude soirée
d'août.

C'est donc pour satisfaire ce besoin général que les
réclamea-Van-Amburgh ont vu le jour. Le père et les en-
fans se portent bien.

Loin de moi la pensée de taquiner Mlle Elssler en lui
contestant le mérite de ses petites notes élogieuses ! mais
mon respect profond pour la vérité me force k dire que
les réclames du dompteur de bètes dépassent les récla-
mes de la danseuse de toute la distance qui sépare Col-
bert de M. Lacave-Laplagne et le général Lamoricière du
maréchal Sébastiani.

J avoue mon faible pour les choses d'un dramatique
horripilant. Les feuilletons du commandeur Léo Lespès
me font frissonner de plaisir; je me pâme sur les Mys-
tères de Paris; je possède les œuvres complètes de Vi-
docq, superbement reliées en veau; et s'il m'arrive par-
fois de critiquer les romans de Paul de Kock, c'est uni-
quement parce que leur lecture ne m'a jamais donné la
chair de poule.

Aussi ai-je salué avec joie l'avènement de la réclame-
Van-Amburgh. Depuis l'avènement de la monarchie de
1830, je ne me souviens pas d'avoir salué aucun avène-
ment avec autant d'enthousiasme... Ah ! si pourtant ô
1 avènement d un produit de mon beau Terre-Neuve.
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