Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Le charivari — 11.1842

DOI Heft:
Septembre (No. 244-273)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.17321#1073
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
lens, suivant. lei„. „
ue, dans un des ni n,t-

■w. thiSàtre de,P Ï,M
•olel a été disposé? i "*
!nl ne rien change®.
lne- ««c.,etc

s XV.

te»—les Dix

Clémentine,—Scarron,.,

^•-L'Omelette fWUh
«

Cs' — Tl'ihoulet, une

s enchanté, Ba?ir ru
li et jeudi. J1 Conn

rue du Croissant,

Trois Mois
gix Mois..

Étranger,1

22 fe,

Paris. Département».

15 fr. 18 fr.

30 X 88

An CO "2 88

V 1M Abonnements (latent des 4« et 16 de chaque mois.

On s'èonne pour la France et l'Étranger anx bureaux du Journal.
pmis rue dc croissant , 16. ( hôtel colbf.rt. )

Et spécialement poî " 'les

liants les Librau s,- les Directeurs des 1 ostes e; aes
C Sries, et chez b';>ch,à Bordeaux: Camoin, 4 Mar-
7/p °Iiey 4 Toulouse ; Mlles Tiaudier, a Lyon ; Wanacker,
? fil'ie•Devilly, à Met-.: Mainville, Watré, a Itouen; le
nirprteûr de la Poste, à Alger.

DPnur la Belgique, le Direct, des Postes a Bruxelles ; 1 An-
ilterre Cowie, à Londres; la Hollande, les Direct, des
GTfà La Have, Amsterdam ; la Suisse-, tombe;, libraire,
fiw've- VItalie, les Direct, des Postes a lunn, Milan, Ve-
„nnp Venise, Florence, Kome, Naples ; \'Espagne, Mo.uiier,
M Sire à Madrid ; Y Allemagne, les Direct des Postes a
Ste Francfort, Hambourg; VAutriche et la Bavière, le
H. des Postesà Vienne, et chez Alexandre, a Strasbourg;
ï, Prusse le Direct, des Postes d'Aix-la-Chapelle ; la Russie,
BeUÎzard, DuTour et Camp., libraires, à Saint-Péters-
bourg; au" Etals-Unis, chez lîehr, à New-York.

_ r " ,'f cn paiement des abonnements, les mandats à vue sur ic Trése?

et sur la Poste, et les effets sur les maisons de banque de Pari«

3 pARig EZJ 13/j2,

racé sur une. fClli|,C(,
•monde, est le p|tls ^

in h clu Publié. A
niche se trouve, paror.

que, le nom de touies

1 ans. Les fortifications

•es a part. Une très belle

îement à cette Carie.

siilion, éditeur, rue L,if.

i 2 lt., et franco, sous

poste, 2 fr. 20 c.

■LVI5.

Ceux de MM. Se» souscripteurs ilon«
l'abonnement expitre le 3» de ce mois
sunt priés tle le renouveler s'ils ne veu-
lesit égtrouver «le retard dans l'envoi
du journal.

BUREAU.

lérieur des niches de chiens, a remplacé à l'heure qu'il
est la gaze, le satin, le crêpe-lisse et le velours'de soie.
Aujourd'hui les hommes sont reçus à la cour avec des
paletots doublés en tartan, des [cravates en tartan, des
gilets pareils, des carricks idem, et des casquettes itou.

Les chevaliers d'honneur de la reine assistent à son
petit lever avec des robes de chambre en tartan et des
pantoufles de même étoffe.

Toutes les dames de la cour se font faire en tartan des
robes, des châles dix-sept-quarts, des écharpes, des tur-
bans, des peignoirs habillés, des crispins et des jupes.

C'est-à-dire que maintenant les fabricans écossais ne
savent plus où donner de la tête, confondent leurs prati-
ques, et commettent toutes sortes de bévues. Déjà lord
Palmerston a reçu une sous-jupe en tartan, destinée à
lady Walherfort; lady Pakenhain a reçu unj pantalon à
brayette, qui avait été essayé par le duc de Wellington.

On comprend que cette prospérité subite des tisserans
d'Edimbourg ne laissera pas que d'être remarquée avec
envie par les autres branches d'industrie. Une foule de
corporations d'arts et métiers ont l'intention de propo-
ser de fortes remises à la reine, si elle veut bien se char-
ger de leur procurer des pratiques.

Comme on sait que les caprices les plus bizarres de la
jeune souveraine seront toujours accueillis avec amour,
il n'est pas de professions, si excentriques qu'elles soient,
qui ne croient possible d'être popularisées par elle.

Déjà l'on assure que les fabricans d'ale se proposent
d'offrir à la reine un tonneau d'eau-de-vie, en la sup-
pliant de vouloir bien répandre parmi les dames de la
cour le goût des liqueurs fortes.

Une députation de tabletiers lai présentera une taba-
tière d'or, en la priant de forcer par son exemple toutes
les dames à prendre du tabac.

La corporation des opticiens lui enverra une magnifi-
que lorgnette de nacre, à la condition qu'elle fera son
possible pour que tous les courtisans des deux sexes por-
tent des lunettes.

Les coiffeurs lui voteront un peigne d'honneur, si elle
veut bien engager les dames anglaises à ne plus sortir
que nu-tête.

Enfin, les sages-femmes lui feront broder une layette
de dentelles, pourvu qu'elle fasse ce qui dépend d'elle
pour mettre les accouchemens à la mode.

Il faut espérer que la reine ne refusera pas de faire a-
dopter tour à tour toutes ces modes bienfaisantes, et que
les souverains de tous pays se feront un plaisir d'imiter
cette nouvelle manière de secourir les commerçans mal-
heureux sans qu'il leur en coûte rien.

On assure que M. Montalivet a déjà déclaré que, si les
tailleurs de Paris veulent lui envoyer leurs modes nou-
velles, il se chargera avec joie de les propager, et même,
pour que la vogue en durât plus longtemps, la Liste-ci-
vile s'engagerait volontiers à porter le même habit pen-
dant dix ans.

ÉLECTIONS.

M. Bouiliaud, cantfidat de l'extrême gauche, dont l'é-
lection avait été annulée parce qu'il n'avait pas son do-
micile dans la Charente, vient d'être réélu à Angoulême.

Le Siècle signale, ce matin, avec grande raison, une
tendance du ;corps électoral des départemens, qui s'est
manifestée dans ces temps derniers par plusieurs exem-
ples :

« Il faut attribuer trop souvent une grande part aux
considérations personnelles dans les nominations de dé-
putés. Des élus d'une opinion politique tout opposée suc-
cèdent aux députés qui avaient été nommés il y a deux
mois dans ces mêmes collèges, où leur option pour d'au-
tres arrondissernens avait fait des vacances. A Bernay,
par exemple, M. Dupont (de l'Eure) l'avait emporté aune
immense majorité sur le candidat ministériel, M. Lepré-
vost, qui n'avait eu que dix-huit voix. Il faut le recon-
naître aujourd'hui, le vote de celte majorité n'était qu'un
hommage personnel et respectueux rendu à la grande et
juste popularité de M. Dupont (de l'Eure). Cette même
majorité a repoussé un candidat complètement associé
aux principes, à la conduite de M. Dupont (de l'Eure),
mais étranger au département. M. Leprévost a été réélu.
Que prouvent ces contradictions? C'est que pour combat-
tre viclorieusement la position personnelle acquise dans
l'arrondissement à M. Leprévost, il fallait la supériorité
de position personnelle de M. Dupont (de l'Eure). Celui-
ci éloigné, M. Leprévost n'avait plus, à Bernay, de rival à
redouter. Dans ces résultats contradictoires, on voit bien
des luttes et des triomphes de personnes, mais une pen-
sée politique, une œuvre politique de la part des élec-
teurs, on n'en aperçoit pas la trace.

« Déjà dans plusieurs occasions semblables on avait eu
des exemples frappans de ces contradictions électorales
à distances très rapprochées. En 1854, le ministère n'a-
vait vu que l'amiral Grive! qui pût l'aire concurrence avec
avantagea M. Audry de Puyraveau dans l'arrondissement
de Bochefort. L'amiral, qui commandait là comme préfet
maritime et qui exerçait dans la localité une notable in-
fluence qu'il devait à son autorité officielle, fut élu à une
grande majorité. Mais il n'était pas eligible ; la chambre
annula les opérations du collège. Un mois après, le dépu-
té de l'extrême gauche, M. Audry de Puyraveau, était
réélu dans le même collège où l'on venait de nommer un
député qui eût voté pour Je ministère. Celte même année.,
à Joyeuse (Ardèche), M. Mathieu, candidat de l'opposi-
tion, fut nommé en remplacement de M. Madier de Mont-
jau ; il eut cent voix, M. Madier de Moatjau trois. Mais le
premier n'avait pas la possession annale ; son élection fut
annulée. Il ne se trouvait plus dans l'arrondissement
d'autre éligible dont l'irapo-rtance personnelle l'emportât
sur celle de M. Madier de Montjan : celui-ci fut réélu
dans ce meme collège où il avait eu trois voix peu de
temps auparavant, et où aux élections suivantes (1857,
1859 et 1842) M. Mathieu, ayant pu se présenter de nou-
veau, fut élu à la presque unanimité (140 voix sur 145).
A Lectoure (Gers), M. de Silvandy, grâce aux faveurs
qu'il a répandues, aux partisans qu'il s'est faits dans l'ar-
rondissement, soit comme ministre, soit par sa protec-
tion comme député ministériel depuis douze ans, parvint
à l'emporter aux élections de 1859 sur l'honorable géné-
ral Subervic, Après l'option de M. de Salvandy pour No-
gent-le-Botrou, le général fut réélu à Lectoure presque
sans contradiction. »

Le remède à cet abus est dans la réforme électorale qui,
en fractionnant les collèges, ne permettrait pas aux in-

1 TAILLÉ

'. 50 c. et au-dessus.

ce et facile à (ailler, ne
:ure, le bureau et la ré-
—Estompe et claFse de
'. les dix, et 2 fr. 6(1 c. la

iOŒKMAN

mains et à tous les pa-
it adopter dans losaii-
reau, steel peu, 60 c la
, 5 et 7 fr. ie. cent. MM.
Ecrire franco.)

QIJET, pharmacien, A
ur la guérison des ta-
xions a la peau, Goutte

de traitement à suivre.

is le poste de la Jirn-
lelle-Saint-Honoré, 29.

Dix rniGATioss

"1 poui-àfr. 25 c-avre
y le Mar/uel de Santé!
■J brochure in-S.

Quatre pilules suf-
fisent pour une pw-
ga ion.

ux d'estomac; ces pi'

: propres à cowba'"
appareil dises1''-
le Santé do docteur
ns sur les m aise irs
207, cl pat corrcs-

eil, 53, et dans les
ipalsment chez Ij1

t. à Avranches; J<e'
Châ'on-Mir-Saojie;
au Havre; Larde ,
irmer à Pontnr i >
sbasteins; Bourg"'-
à St-Flour; P°ns'

Li rnmimi est a la mode daïs les cours,

Ou se rappelle que lors de sa tournée en Ecosse, la rei-
ne Victorias'était aperyue que le commerce des [laines
indigènes allait fort mal, et que les marchands de sau-
toirs en tartan étaient, pour nous servir de l'expression
usitée à la cour citoyenne, autant de marchands de
fichus.

0a se souvient aussi que, dans la bonté de son cœur,
la jeune souveraine s'était empressée de leur venir en ai-
de à sa manière. Au lieu de leur offrir des secours d'ar-
gent, qui auraient pu les humilier, elle leur avait donné
sur-le-cliamp la promesse de faire tout son possible pour
remettre les tartans à la mode.

Il y avait bien quelques malheureux tisserands qui au-
raient préféré un pain de quatre livres, et qui se rappe-
laient involontairement le trait d'un marquis très connu,
luisant semer du lin pour procurer à ses pages le moyen
de changer de chemise. Mais les pauvres diables igno-
raient leur bonheur et ne savaient pas jusqu'où peut
a"cr ^ Saint-James l'esprit de courtisanerie.

Les journaux anglais nous apprennent ce que peut pro-
duire en Angleterre un caprice de la reine. A peine Victo-
"a eut-elle annoncé qu'elle voulait du bien aux tartans
qu'elle allait se commander un châle six-quarts à Édim-
,0UrS, que tous les courtisans, hommes et femmes, ne
s°ngèrent plus qu'a s'affubler de tartan.

Aujourd'hui, à la cour d'Angleterre, le tartan règne et
SJUverne. Ce n'est pas une mode, c'est une rage, une in-
finité, une tartanomanie. C'est à qui trouvera les moyens

« plus ingénieux d'employer l'étoffe adorée à tous les
«êlails de sa toilette.

'-e tartan, qui ne servait plus depuis longtemps qu'à
rt: des couvertures pour les chevaux et à tapisser l'in-

ONZIEME ANNÉE, N. 272.

© C©L3k!CTE©M»

La collection complète de la nouvelle lérle, lau-
rier 1838 au 30 juin 4841, 7 yolumei. Prix,. M fr. te.

Chaque volume . • 3®

Un numéro isolé avec lithographie...... » 80

Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveau

Dessin en lithogiaptde ou gravure, et des vignettes sur lois,

PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL.
Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro*
nique dujour,critique des orateurs etdes débats législatif».
Littérature. Critique des livres, des pièces de théâtre,
des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
académiques ; des missions scientifiques, et autres ; bruit*
de salons, de coulisses etde bourse ; pastiches;de nos grand*
écrivains du jour ; critique de la critique.

Beaux-Arts. Musique, peinture, sculpture, etc.
Mœurs. Mœurs parisiennes et provinciales, conte» et
nouvelles, esquisses contemporaines, faits curicui.

Dessins. Caricatures politiques (quand la censure veut
bien le permettre), littéraires, artistiques, industriellu,
etc. Dessins de genre, croquis de mœurs, scènes d'intérieur,
pochades de salon, d'atelier, de tribunaux, de promcnadti
pub'iques. Principales scènes de pièces de théâtre <rn tio-
gut*Copie des meilleurs tableaux de l'exposition et des
galeries. Portraits ou charges des célébrités contempo-
raines et personnages fameux, etc. Dessins de Modes, etc.
Tout co qui concerne le jonrnil doit être «dressé (franco) >u Directeur
Les lettre! non iffnnchiei i«ren( rif.ureulemeut refusées,

u-dessus.

mvsoiv.

•iorité de ses principes
lessivage des chlorures
felle vieillisse, l'Uncre
qui préservent les plu-
ne qualité, comme cet-

¥AWS®B

DE QUELLE MANIÈRE
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen