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Le charivari — 11.1842

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Septembre (No. 244-273)
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CAPJuLOlï.

On remarque que les incendies se propagent en ce mo-
ment d'une manière effrayante. II ne manquait plus que
'cela à nos villes de commerce pour leur donner un air
llamblant.

— On dirait en vérité que le sort en veut à la France du
juste-milieu. Il ne nous jette plus que fou et flammes.

— On écrit de Mascara que la colonie va manquer !a la
lois d'eau et de vin. Le général Bugeaud avait pourtant
promis qu'on y trouverait beaucoup d'abondance.

— On accuse le gouvernement d'avoir peu de prévo-
yance et de leurrer les colons. En les laissant sans vin, il
sera cause que leur amitié va s'altérer.

— A Mostaganem, la tribu des Flittas recommence à
ravager la colonie. Pendant que M. Bugeaud lui fait des
leurres, Abd-el-Ivader lui fait des siennes.

— Le général Bedeau a promis aux habitans de les pro-
téger et de faire respecter leurs propriétés. Dieu veuille
que, grâce aux dispositions du gouverneur, les promes-
ses du brave Bedeau ne soient pas de l'eau bénite de cour.

— La- presse ministérielle ne se liàte pas d'annoncer
les élections défavorables au ministère. Pour publier ces
nouvelles-là, le ministère n'a pas de presse.

— Ou préfère intriguer le plus longtemps possible la-
curiosité publique. Ce que c'est que d'avoir l'habitude
d'iniriguer !

— Les Élats-Unis viennent d'augmenler les droits
d'entrée sur nos soieries et nos rubans. Encore un pays
qui ne tient guère à recevoir les faveurs de la France.

— Nos fabricans de soie et de satins ne pourront plus

bientôt exporter en Amérique. Notre commerce maritime
ne laissera pas que d'être bien étoflé.

QUESTIONS POLITIQUES.

20 septembre.

il. Jaubert n'a pas deviné « PourquoiM. Romieu aime
tant les convalescens? » — C'est, lui a dit M. Sauzet,
parce qu'il aime à voir des personnes gaies rire (gué-
rir). »

Le duc Decazes a dit au baron Pasquier : « Savez-vous
pourquoi un homme sans famille est ordinairement
dans une position obscure ? »

J'ai cinq pieds; sans difficulté
Sur quatre on trouve une cité ;
Sur trois pieds, l'on me met en cage,
Ou bien je donne du laitage ;

Avec cinq, si vous me tenez,
Lecteur, prenez-moi par le nez.
Mot du dernier logogrlphe : c-p.ayon.

Aujourd'hui vendredi, l'Opéra-Comique, le code noiii et
polichinelle. MM. Mocker, Henri, Grard, Audran, Gri-
gnon, Sainte-Foy, Mmes Rossi, Darcier, Félix, Boulanger, Ré-
viJJy.

— Aujourd'hui, à l'Odéon, la première représentation de
falstaff, précédé du prologue de Th. Gautier. La curiosité
excitée par cette soirée est plus grande encore que celle d'hier.

— La saison équestre du Cirque-National touche à sa fin.
L'ouverture du cirque du boulevard du Temple est fixée au
lundi 3. On rentrera par les Pilules du Diable, cette mi-
robolante féerie qui fait la fortune des théâtres de province.

Aujourd'hui vendredi aura tieu.au bénéfice de M"1" Lejars.unc
solennité dans laquelle M. Baucher montera ses trois chevaux,
Partisan, Capitaine et Topaze. C'est la science del'équi-
tation présentée sous toutes ses faces et appliquée à trois races
différentes de chevaux. La jolie bénéficiaire dansera son gra-
cieux pas styricu, ctAuriol au grand tremplin sautera tout
ce qu'il est humainement possible de sauter.

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Daumier et Benjamin, 10 décembre 1841, prix,

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leurs), 1" janvier 1842, prix,

C° Les funérailles du Constitutionnel, 23 ian-
vier 1842, prix,

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27 mars 1842, prix,

8" Le cauchemar d'un journaliste. (Petites
misères, par Old-Nicket Grandville) 15 mai 1842
(en bistre et en noir) prix,

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et mauvaise compagnie (en vert, couleur des ban-
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bon de 5 fr. 50 c. sur la poste recevront franco, par la iJ0S(n
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français. — Une Chaîne," — les Projets de Mariage.
opera-comioue. — Le Code noir, — Polichinelle."
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Oui, l'Afrique (
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