VA tfn[AlftVVAlU>
h Le ministre, dit le Messager ee présentera de-
vant la chambre, avec ses actes. » En ce cas, il y paraî-
Ira en bien mauvaise compagnie.
— Nous apprenons qu'une députalion partie de Lonr
dres est venue offrir au général Jacqueininot son admis-
sion dans la secte des quakers, autrement dits trem-
ble urs.
— Le général l'ajol est destitué tandis que M. Guizot
est au faîlede la puissance. Preuve que pour arriver aux
honneurs, le chemin de Gand est préférable au chemin
de Rambouillet.
— De nouvelles statues viennent, dit-on, d'être placées
à la porte de la chambre des députés. Quand donc y
mettra-l-on les ministres guizotins?
— On a dû lire aux troupes rassemblées un ordre du
jour du nouveauJcommandantSébastiani, où il est ques-
tion de M. Soult, « l'illustre maréchal, que l'armée s'en-
orgueillit de voir à sa tête. » Ah ! s'il avait été permis
de hausser les épaules sous les armes !
—M. Liadières, l'auteur sifflé et resifflé, parvient à une
foule d'emplois civils et militaires. Nedirait-on pas qu'au-
jourd'hui la clef de la grandeur est une clef forée?
— On donne h l'Etat M. Liadières pour conseiller. Nous
ferons observer que pour le quart d'heure l'État n'est pas
dans une position à avoir envie de rire.
CHARADE.
Lorsqu'on taille une bavette,
Ce genre de tête-à-tête,
D'après la grammaire Chapsal,
l'eut s'appeler mon total.
Quand on se bat à la savatte,
On peut s'arracher mon prem'er,
Et la plus belle cravate
Peut devenir mon dernier.
Le mot du dernier logogriplie est : cabri-ole-t.
Le drame de mathilde va recevoir les honneurs de la pa-
rodie. Un de nos auteurs les plus populaires et les plus spiri-
tuels fait répéter au Palais-Royal une charmante bouffonnerie
en S acte» cl en vers, qnl porte le même titre que le drame et
qui contient les mêmes personnages. Figurez-vous Mathilde
jouée par Mme Leménil, et l'élégant Rochegune par Alcide
'l'ousez. On rira la autant qu'on pleure au boulevard ■Saint-
Martin.
—Aujourd'hui dimanche, les artistes-sociétaires des Concerts-
Yivienne donnent à leurs nombreux habitués une soirée des
plus brillantes, dans laquelle MM. Bisetzky, Triébert et Pâques
feront les honneurs : les deux premiers en exécutant un duo
pour flûte et hautbois; et M. Pâques en jouant l'air russe et
écossais de Francliomme.
Legérant, léopold pannier.
LA SYLPHIDE.
La Sylphide, le plus élégant et le m eux rédigé de tous nos
journaux hebdomadaires de littérature, de beaux-arls et de
modes, donne immédiatement à toute personne qui s'abonnera
pour un an le magnifique Quentin Durivard, de Walter Scott,
illustré de 300 gravures, par Fragonard et Porret, et publié
par Pourrat.
C'est une bonne fortune qu'appréciera le monde élégant, car
la Sylphide, adoptée depuis longtemps par les salons et les
femmes à la mode, compte au nombre de ses collaborateurs les
plus assidus MM. Alex. Dumas, J. Sandeau, baron de Bazan-
court, Roger de Beauvoir, Léon Gozlan, Mmes de Girardin.An-
celot, Aniiïs Ségalas, Mélanie Waldor ; enfin l'elite de la litté-
rature eontemporaino.
La Sylphide publie chaque semaine une livraison de U\ pa-
ges grandm-4°, illustrée de lettres ornées, vignettes, etc.; elle
publie par année 40 magnifiques gravures de modes coloriées,
12 portraits d'artistes, des lithographies eaux fortes, des qua-
drilles et romances pour piano et des patrons dérobés, cha-
peaux, tapisserie, lingerie, etc. La Sylphide forme chaque an-
née 2 magnifiques volumes de 500 pages chaque; les volumes
commencent les 1er décembre et juin de chaque année.
On s'abonne à tous les bureaux de poste, aux messageries ,
ou en envoyant un mandat franco à l'ordre de M. Villemessant,
directeur dé la Sylphide, rue Laffltlc, n. 1.
I,e port du volume est à la charge de l'abonné.
Paris, un an, 38 IV.; départemens, 44 fr.; étranger, 60 IV.
COMPAGNIE DES INDES.
Les avantages que présentent les magasins de la Compagnie
des Indes, rue Richelieu, 80, pour le choix et la vente des ca-
chemires doivent attirer les femmes qui recherchent un châle
de l'Inde comme, le complément indispensable d'une toilette é-
légante. La position de ces magasins leur permet, en effet, non
seulement d'avoir toujours les châles les plus nouveaux et les
plus variés comme couleurs et dessins, mais encore de livrer
ces châles aux prix les plus modérés. Aussi les derniers arri-
vages de cachemires reçus par la Compagnie des Jndes s'en-
lèvent rapidement.
Le rang de l'admirable roman de corinne, par Mme de
Staël, s'est élevé dans les bibliothèques françaises. Cette vogue
si soutenue, si éclatante, a donné lieu tout récemment à une
magnifique édition en 2 volumes in-8° illustrée. Aucune pu
blication de notre temps ne présente d'aussi remarquables com-
positions du dessin; toutes sont admirablement gravées. Nous
ne pouvons citer tous les artistes qui ont concouru h la publi-
cation de Corinne illustrée, composée déplus de 3fto ravuves
sur bois. Nous citerons seulement les peintres éminens qui y
ont pris part : feu Gérard, Gudin, Horace Yernet, Grand
Schnetz, Clément Boulanger, Monvoisin, etc., etc. Le livre de
Mme de Staël est un admirable prés nt d'étrennes.
— M. Bokertson ouvrira un nouveau cours de langue an-
glaise, le lundi 7 novembre, à 9 heures du soir, par une le-
çon publique et gratuite. On trouve le prospectus et le pro-
gramme de tous les autres cours chez le concierge, rue Riche-
lieu, 47 bis.
— Le prodigieux succès de l'Almanach prophétique, ven-
du par M. Lavigne et par MM. Aubert et o à deux cent
mille exemplaires, devait exeiter la convoitise des iniiia-
teurs : l'un a copié la couverture, l'autre a imité le titre au-
tant qu'il le pouvait sans tomber sous la loi de contrefaçon'
mais tous n'ont abouti qu'à faire rechercher davantage le vé-
ritable silmanach prophétique, dans lequel se trouvent tous
ces curieux et ingénieux calculs cabalistiq. es auxquels il doit sa
fortune.
— Nous avons sous les yeux le premier numéro spécimen
d'un nouveau journal des tribunaux qui vient de paraître sons
le titre de gazette judiciaire. Cette publication est conçue
sur un plan nouveau qui doit lui attirer la faveur. Elle con-
tient dans chaque numéro, indépendamment du compte rendu
des audiences des tribunaux français et étrangers, et des nou-
velles du palais qui se trouvent dans les autres journaux de
même nature, des articles de critique judiciaire, des écrits bio-
graphiques sur les principaux membres de la magistrature et
du barreau, avec des portraits lithographiés et un feuilleton.
Tout cela doit justifier, pour cette publication, le succès que
lions lui présageons. Il est aujourd'hui reconnu qu'un journal
judiciaire paraissant deux fois par semaine est suffisant.
— On appelle l'attention des lecteurs sur un placement de
fonds offrant toute garantie, sans aucune chance, de perte cl
rapportant 9 pour cent par an.
Les titres sont de 250 et 500 fr. S'adresser à M. Tournier, S,
rue Lepelletier. (Affranchir.)
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opéra . — La Juive.
français.— Les Enfans d'Edouard,—le Portrait vivant.
opéra-comique.— Richard, — le Code noir.
odéon.—La Gageure,—M. de Crac.
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variétés. — Les deux Brigadiers, — les Fiancées,—les Sta-
tues,—Chansonnette,—la Vendetta,—Fargeau,—Exercices.
gymnase. — Le Docteur Robin,—le Prix de. Vertu, — l'Hôtel.
palais-royal. — La Dragonne, — l'Omelette, — la Borne du
Cabaret,—le Loup dans la bergerie.
porte-st-martin. — Représentation extraordinaire au béné-
fice de Mlle lvlotz.
ambigu.—Paris la Nuit,—le Facteur.
gaité. — Manoel,—les 2 sœurs,—la Salpétrière.
folies. — Un Ménage,—Courte paille, — Roland, —Pilote-
Fille de l'air.
cirque-olympique. — Pilules du Diable.
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Avec prime de l'Histoire de France du
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continuée jusqu'à nos jours, et des
oeuvres judiciaires du prési-
dent heniuon de pansey.
La GAZETTE JUDICIAIRE contient, comme tous les jour-
naux du Palais, le compte-rendu des audiences, des Cours et
Tribunaux français et étrangers, ainsi que toutes les nouvelles
de la justice, de. la Bourse et des affaires en général.
Mais elle contient de plus, dans chacun de ses numéros :
l»Un bulletin, traitant du point de vue philosophique
Tout abonné à la GAZETTE JUDICIAIRE reçoit gratuitement, outre le journal deux fois par
de quelques-unes des matières du journal;
2° Des articles biographiques sur les principaux mem-
bres de la Magistrature et du Barreau, accompagnés aussi sou-
vent qu'il se peut des portraits lithographiés ;
3" Un feuilleton, destiné àtenir au courant du mouve-
ment intellectuel de l'époque et à distraite les esprits fatigués
semaine: Sôit, les OEuvres judiciaires d'henrion de painsey, ouvrage dont il est inutile de
faire l'éloge, et qui coûte encore 42 fr. chez le précédent éditeur ; Soit ■ l'Histoire de France du
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graluitemeut à tout abonné,
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et l'iIISTOIRE DE FRANCE.
des affaires abstraites, par des Romans-Nouvelles où l'on cher-
che toujours à joindre l'intérêt dramatique au bon goût littéraire;
4° Un tableau général des faillites tant a Paris que
dans les départemens;
5° La cote de la Bourse et le nu n courant des marchan-
dises sur les principales places de commerce.
la même importance et non moins eslimé que le précédent. Il aura di t
gratuites sur toutes les questions de droit qu'il adressera franco. — {
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'âee et la mort du duc d'Orléans. — Nombre cabalistique pour <843 — Prophéties algé>
briques pour <8'«3 — I.a France veut son Koi. — Jours funestes. — Une Prédiction deLavater
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sons opérées pendant trent * Inq ans dans les hôpitaux de Paris Mon
Rouen, Dieppe, Klfcœuf, etc., attestent ;a supériorité de cette méthode dont
l'efficacité est incontestable, el l'application facile et douce. M. VACONSIN
«endre et successeur de feu mahon jeu ne, auteur de cette découverte et m'
10NCLAS, docteur en médecine, chargé du traitement ries teignes au bu-
reau central des hôpitaux de Paris et dans les hôpitaux de Ke|ms Rouen
Elbeuf, ont transféré leur domicile rue Saint-Antoine, 71, à Paris,
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▼ille de Paris, Professeur de médecine et de botanique, breveté du GouTerneow&t
Français, honoré de médaille* et ;écompen>*« nationale!, cto., etc.
Aujourd'hui oïl peut regarder
comme résolu le problème i»n
traitement simple, facile, et nous
Les guérisons nombreuses et au-
thentiques obtenues à l'aide de ce
traitement sur une foule de malades
abandonnés comme incurables, sont
des preuves non équivoques de sa
supériorité incontestable sur tous les
moyens employés jusqu'à ce jour.
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orgueillit de voir à sa tête. » Ah ! s'il avait été permis
de hausser les épaules sous les armes !
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Avec prime de l'Histoire de France du
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•rocliement singulier sur la rnort du duc d'Orléans. - Addition curieuse 6ur la naissance
'âee et la mort du duc d'Orléans. — Nombre cabalistique pour <843 — Prophéties algé>
briques pour <8'«3 — I.a France veut son Koi. — Jours funestes. — Une Prédiction deLavater
—-- Feutuglt — Prédiction d'un Magicien napolitain.— Magie orientale. l.Con de I.abordf..— Bis-
ire de la Bibliothèque royale, par e. Alby- Catastrophe du chemin de fer prédite. - Incendie de nain-
_un' MariaTà la Nouvelle Hollande*: pur DoMot™. - l.es Puffs angia.j , par Flora TB.m». -
Clou Dar n l.tcu. - Napoléon à propos de Boit™, par E. IUrbstk. - On Épisode rte la campagnl
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de Russie , par E. Marco de Saint-Hilaire. — prophéties caricaturales, par Léon de Saint-François
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Français, honoré de médaille* et ;écompen>*« nationale!, cto., etc.
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Les guérisons nombreuses et au-
thentiques obtenues à l'aide de ce
traitement sur une foule de malades
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des preuves non équivoques de sa
supériorité incontestable sur tous les
moyens employés jusqu'à ce jour.
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désirer un remède qui agît également
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sûr dans ses effets, qui fût exempt
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