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SAMEDI 31 DÉCEMBRE 4842,

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pour les abonnés, de
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• correspondance;

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Un An 60

Les Abonnements datent des l«riet 46 de chaque mois.

5n s'abonne pour la France et l'iStranger aui bureau: au Journal,

A PARIS, RUE DU CROISSANT, 16 (HÔTEL COLBERT),

Et spécialement pour les Départements, chez les Corres-
ondanls, les Libraires, les Directeurs des Postes et des
rtessageries. et chez Delpech, à Bordeaux; Camoin, à
Marseille ; lïev, à Toulouse; Mlles Baudier, à Lyon; Wa-
Baker, à £i7/«/Devilly, à Mets; Mainville, Watré, à Rouen;
te Directeur do la Poste, à Alger.

Pour la Belgique, le Directeur des Postes a Bruxelles ;
F Angleterre, Covie, à Londres; la Hollande, les Direct,
des Postes, à La Have, Amsterdam; la Suisse, Combe, li-
braire, à-Genève; {'Italie, les Direct, des Postes a Turin,
Milan, Véronne, Venise, Florence, Rome, Naples; l #*-
pagne, Momiier, libraire à Madrid ; Y Allemagne, les Di-
rect. des Postes à Leipsig, Francfort, Hambourg; \ Au-
triche et la Bavière, ?c Direct, des Postes à Vienne,et eues
Alexandre, à Strasbourg; la Prusse, le Direct, des Postes
d'Aix-la-Chapelle ; la Russie, chez Bellizard, Dufour et
Comp., libraires à Saint-Pétersbourg; aux Etats-Unuy
chez Behr, à New-York. e , „ ,

On reçoit en paiement dei abonnements, le» mandata à tq« sur

•i sur l» Poata, et les eu? le« mitioMit banque w* Parts,

ùvmm ahnke, N» m.

AVIS A NOS ABONNÉS.

Nous publierons demain un numéro exlraordinairc in-
ilulé :

LE CHARIVARI PROPHÉTIQUE.

Ce numéro, imprimé sur papier rose, est illustré de 25
dessin*, par Gavarni, II. Daumier, Trimolet, Célestin
Nanleuil i l Mauriss t.

Les abonnés dont l'abonnement est expiré aujour-
d'hui sont priés de le renouveler s'ils ne veulent éprou-
ver de retard dans l'envoi du journal.

A partir du 13 janvier, le Charivari publiera les sé-
ries de dessins ci-après :

G A VA KM : La Journée d'une actrice.—Revue fashià-
nable.—Les Coulisses (2° série). — Foyage ■pittoresque
autour (Tune Grisett" —L»s Bramas <** Vamrw.r

H. DAUMIER. La Morale en action.— Les Chasseurs.
—Les Douleur s domestiques.

J.-J. GRANDVILLE : Civilisation parisienne.

BENJAMIN, LORENTZ, TRAVIÊS : Portraits-charges
de MM. Dupin, Chaix-d'Est-Ange, Crémieux, Paillet,
Berryer, Baroclie, Bethmont, Michel [de Bourges), etc.

D'ici au 15 janvier \v\Charivari achèvera la publica-
tion des séries commencées, telles que l'Histoire ancien-
ne, les Lorettes, le Carnaval à Paris, la Politique des
Femmes.

OBJ DEMANDE

vx Discocas »n (rutôsE,

Air de rAveugle de Bagnole t.

Quoi ! pas de séance royale !

Messieurs les gens du cabinet,

Votre conduite est déloyale,

Je vous le déclare tout net.

Jusqu'en cet heureux mois la France,
Tous les ans, endort sa souffrance;
Car au moins dans eertain discours,
Et c'est là sa seule espérance,

Car au moins dans certain discours,
Ses maux disparaissent toujours.

L'Angleterre, que Guizot flatte,
Repousse insolemment sa main ;
La Prusse nous hait, l'autocrate
Nous écrase de son dédain ;
L'Espagne, à qui tout porte ombrage,
Répond à nos soins par l'outrage;

Mais au moins dans certain discours,
Qui console notre courage.

Mais au moins dans certain discours,
Les rois nous respectent toujours.

(KOMaSGTÏÏOMB'ï

La'eollection complète de la nouvelle lérie JlW

lier 4858 au 30 juin <8«, 7 volume». Prix.. M# fr. > «.

Chaque volume 3* »

Un numéro isolé avec lithographie a M

Journal quotidien, publiant chaque jour un Convete

Dessin en lithographie ou gravure, et des Vignettes sur boit.

PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL.

Politique. Polémique, personnalités, biographie, chra
nique du jour,critique des orateurs et des débats législatifs.

Lilitrature. Critique des livres, des pièces de théâtre,
des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
académiques; des missions scientifiques, et autres; bruiti
de salons, de coulisses etde bourse ; pastiches de nos grandi
écrivains du jour ; critique de la critique.

Beaux-Arts. Musique, peinture, sculpture, etc.

Mœurs. Mœurs parisiennes et provinciales, contes et
nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.

IJessins Caricatures politiques (quand la censure veul
bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
etc. Dessins de genre,croquis de mœurs, scènes d'intérieur
pochades de salon, d'atelier, de tribunaux, de promernadel
publiques. Principales scènes de pièces de thedtre en vo-
gue. Copie des meilleurs tableaux de l'exposition et dei
galeries. Portraits ou charges des célébrités contempo-
raines et personnages fameux, etc Dessins de Modes,etc.
Tout ce qui concerne le journal doit être adresse (franco) au Directeur
Les lettres non affranchies seront rigoureusement refusées.

Le Français, dont l'âme est docile,
Mais dont les deux yeux sont ouverts,
Voit que, malgré la mai\ habile,
L'État marche tout de travers.
Pourtant sans nulle méfiance
Il prendjusqn'icipatience;

Car au moins dans certain discours,
Lorsque la session commence,

Car au moins dans certain discours,
L'État se raffermit toujours.

De tous côtés le peuple crie,

Et ce n'est pas à tort, je croi ;
Le bonheur de notre patrie
N'est pas un article de foi.
C e jour, plus d'un misérable
Est prêt à se donner au diable ;

Mais au moins dans certain discours,
Et c'est vraiment fort, agréable.

Mais au moins dans certain discours,
L'âge d'Or reparaît toujours.

Partout la vapeur hors d'haleine
S'élance et se fraie un chemin,
El Paris, en tremblant, se traîne
Au petit rail de Saint-Germain.
De notre industrie équivoque
Le monde avec raison se moque ;
Mais au moins dans certain discours,
Tous les ans à pareille époque,

Mais au moins dans certain discours,
Nos rivaux s'éclipsent toujours.

Voyez l'intrigue et le pillage
Se draper dans les hauts emplois ;
Le vol est un enfantillage,

Et l'argent fait la nargue aux lois !
Ce ne sont qu'employés avides,
Que Vincent-de-Paule cupides...

Mais au moins dans certain discours,
Qui console les gens candides,

Mais au moins dans certain discours,
L'honneur français brille toujours.

Chaque front généreux s'embrase
Aux rayons ardens du progrès.
Le corps social sous sa base
Sent remuer des feux secrets ;
Le temps, ce hardi démocrate,
Marche à son but en toute hâte ;

Mais au moins dans certain discours,
Qui rassure nos culs-de-jatte,

Mais au moins dans certain discours,
L'ordre public règne toujours.

Malgré nos lâchetés sans nombre,
Le ciel politique est douteux ;

Guizot le voit se couvrir d'ombre,
Et jette des regards piteux.

Le peuple prétend, quoi qu'on fasse
Payer tous ses affronts en masse ;
Mais au moins dans certain discours,
Quoi qu'enfin la France soit lasse,
Mais au moins dans certain discours,
La paix quand même luit toujours.

l. de

TOf>

— ^


LES MYSTERES

»B CAIIINET PABIICCUEU DE M. SOVX.T.

Au rédacteur du Charivari,

Monsieur,

I« maréchal ministre de la guerre, disait dernière-
ment, dans l'exposé des motifs qui nécessitaient la créa-
tion d'un conseil privé, que le gouvernement ne doit
pas oublier les services qu'on lui a rendus, aussi volon-
tiers que la Liste-civile oublie ses vieilles dettes. On pour-
rait dire, du reste, qu'elle oublie aussi les nouvelles, à
cause de l'habitude qu'elle a de les ranger parmi les
vieilles, en vertu de cette pensée profonde de M. Monta-
livet :

. Pour les dettes bien nées,

L'âge n'attend jamais le nombre des années.

Malgré cette vertueuse déclaration de M. Soult, j'ai
entendu beaucoup de gens mettre en doute la reconnais-
sance pratique du Système et la ranger parmi ces théo-
ries nuageuses que les philosophes édifient parfois, au
coin de leur feu, quand ils en ont (et ils en ont toujours
lorsqu'ils sont de l'école de M. Cousin et consorts), mais
qu'ils s'empressent de ne pas mettre en exécution dès
que l'occasion s'en présente.

Il vient pourtant de se passer, dans les bureaux du
ministère de la guerre, auxquels je suis attaché en qua-
lité d'employé surnuméraire, ou plutôt sans numéraire,
comme dit Mlle Déjazet, — un fait, que dis-je? trois faits
qui prouvent hautement à quel point la reconnaissance
est profondément incrustée dans l'âme du ministère.

Procédons par ordre.

Premier fait. — Il y a trois semaines de cela, je vis
airhci, un matin., dans nos bureaux un monsieur d'un
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