CINQUANTE-NEUVIÈME ANNÉE
SAMEDI 25 JANVIER 1890
Prix du Numéro 25 centimes
ABONNEMENTS
DÉPARTEMENTS
Trois mois. 20 fr.
Six mois. 40 —
Un an. 80 —
L’abonnement d’un an donne droit à la prime gratuite
DIRECTION
Politique, Littéraire et Artistique
l'IlîRIVE VliliON
H <5 tl a c 1 e i« v en Chef
' ANNONCES
ADOLPHE EWIG, fermier de la publicité
92, Rue Richelieu
CHARIVARI
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PARIS
Trois mois. 18 fr.
Six mois. 36 —
Un an. 72 —
Les abonnements partent des t°‘ et te de chaque mois
DIRECTION
Politique, Littéraire et Artistique
IME IVRE VÉRON
Réducteur en Chef
BUREAUX
DE LA RÉDACTION ET DE l’ADMINISTHATION
Rue de la Victoire, 20
LE
Les souscripteurs dont l’abonnement expire
le 31 Janvier sont priés de le renouveler
immédiatement, s’ils ne veulent pas éprouver
d’interruption dans l’envoi du journal.
BULLETIN POLITIQUE
Un incident s’est produit aux funérailles du duc
d’Aoste, qui a déjà donné lieu à de nombreux com-
mentaires.
Le prince Napoléon et 'le jeune Totor allaient se
trouver involontairement rapprochés par ce deuil de
famille. C’était une occasion unique de réconcilia-
tion. Qu’en sortirait-il ?
Ceux qui connaissent le prince Napoléon ne pou-
vaient nourrir la moindre illusion. Cependant, on
avait résolu de tenter l’aventure quand même.
L’échec a été retentissant.
Le prince Napoléon a fait répondre à toutes les
avances avec un arrogant dédain. On assure même
qu’il avait posé des conditions inflexibles.
Le prince Victor devrait : 1° rompre absolument
avec son entourage, congédier ses secrétaires et re-
noncer à toute politique personnelle; 2° remettre à
son père la liste des sommes qu’il a reçues et le nom
des donateurs, afin que ces avances soient immédia-
tement remboursées ; 3° s’engager à prendre du ser-
vice dans l’armée russe.
Naturellement le jeune Victor n’a pas entendu de
cette oreille-là. Il lui plaît de continuer à jouer au
prétendant et de s’entendre appeler : Sire, bien qu’il
sache que c’est pour rire.
Il lui plaît, au lieu d’être le prince Misère, de vivre
grassement, dans un bel hôtel, des rentes que lui fait
une crédulité anonyme.
11 lui plairait infiniment moins, lui qui passe ses
journées à parader et cavalcader, dans un far-niente
perpétuel, de se soumettre à une discipline militaire
quelconque.
D’où le Zut convaincu par lequel il a répliqué.
Je crois que son papa n’a pas été surpris. Il a assez
l’expérience des choses de ce monde pour s’être at-
tendu à ce nescio le d’un fils qui a déjà jonglé avec
le respect familial.
Ce qu’il y a de surprenant, c’est qu’entre les deux
la Cour d Italie ait cru devoir opter pour l’enfant
rebelle.
C’est lui qui a été comblé de politesses, c’est lui
qui a fait figure aux cérémonies funèbres, c’est lui
qui a consommé le dîner des funérailles en compa-
gnie de la famille royale.
Pendant ce temps, le prince Napoléon, après s’être
morfondu dans l’isolement, a levé la séance et rega-
gné la Suisse.
Franchement, on ne saurait lui donner tort, et
il a le rôle digne dans toute celte affaire.
Y aurait-il des gens qui se figuraient, par ha-
sard, que ce père, à qui son fils a passé la jambe,
viendrait s’agenouiller devant lui en abdiquant à la
fois ses droits et sa dignité?
Quant au jeune Victor, il pourra recommencer, de
retour en Belgique, à vivre agréablement des muni-
ficences qui l’entretiennent.
Il paraît que c’est sa vocation.
La droite est décidément troublée. La preuve,
c’est qu’elle a éprouvé le besoin de provoquer ure
réunion qu’elle aurait voulu fdénière, mais à la-
quelle un certain nombre de dissidents ont refusé
de se rendre.
La situation s’accentue de plus en plus.
Il y a trois sortes de droitiers maintenant.
D’abord les purs, ceux qui en sont restés au droit
divin, ou tout au moins à la royauté une et indivi-
sible.
Secondement les bonapartistes, qui, au besoin,
accepteraient une transaction avec une Restauration
quelconque, mais seulement après le fait accompli.
Troisièmement ceux qui cherchent des combinai-
sons et qui s’impatientent d’espérer en désespérant.
De ceux-là, certains étaient prêts naguère à pacti-
ser avec le boulangisme; d’autres, présentement,
entreraient volontiers en négociations avec les répu-
blicains modérés, s’il y avait chance de pincer un
petit coin de pouvoir.
Etant donné cette composition, ou plutôt cette
décomposition de la droite, il est bien évident que
toutes les réunions plénières ou mi-plénières du
monde n’y feront rien.
Sè démener dans l’impuissance est l’unique avenir
réservé aux droitiers de toute sorte.
Ah! comme ils doivent regretter de plus en plus
d’avoir lâché la queue de la poêle, quand M. Thiers
voulait la leur mettre dans la main!
Piene Véron.
REMISE DE SERVICE
La scène se passe au ministère des postes et télé-
graphes, dans le cabinet de M. Coulon.
Sur le point d’abandonner ses fonctions, le direc-
teur général, le chapeau sur la tête, une serviette
bondée de lettres de condoléance sous le bras, in-
terroge anxieusement la pendule.
M. Codlon, avec une ironie mal contenue. — Déjà
en retard, ce successeur! Si c’est avec une telle
exactitude qu’il se propose de faire marcher plus
vite que moi le service des lettres !
L’huissier annonce l’ancien préfet de la Gironde,
M. de Selves.
Le directeur et le préfet se saluent à plusieurs re-
prises.
M. de Selves, ému. — Je tenais, monsieur le di-
recteur, en vous présentant mes hommages, à vous
assurer que mes faibles titres ne sont pour rien dans
la décision que le gouvernement a cru devoir pren-
dre...
M. Coulon, amer. — Les miens non plus, mon-
sieur. C’est l’éternelle histoire : Il fallait un calcula-
teur...
M. de Selves, achevant en souriant. — Ce fut un
préfet qui l’obtint! Voilà pourquoi je désirerais,
avant d’entrer en fonctions, recevoir de mon prédé-
cesseur quelqués conseils...
M. Coulon, flatté. — Ah! très facile, mon cher
préfet; d’autant plus facile, que je suis conseiller...
d’Etat !
M. de Selves, souriant. — Le mot est délicieux.
M. Coulon, rondement. — Comme premiers ren-
seignements, je puis vous dire qu’on n’est pas mal,
en somme, ici. Logement, chauffage, éclairage; seu-
lement, on paye cela par bien des ennuis...
M. de Selves, timidement. — Les lettres perdues,
n’est-ce pas?
M. Coulon. — Ohl s’il n’y avait que les lettres
" perdues ! (Se ravisant ) D’abord, si vous voulez vous
faire respecter du public, persuadez-lui qu’une lettre
peut être en retard, égarée, brûlée, volée; mais per-
due... jamaisl
M. de Selves. — Je vous remercie du conseil. La
chose doit être effectivement facile à persuader à la
masse du public. Mais s’il s’agit, par exemple, de
copie de journaliste perdue (se ravisant), en retard...
M. Coulon, gravement. — Monsieur le préfet, rete-
nez bien que c’est quelquefois nécessaire!
M. de Selves. — Vous m’éclairez !
M. Coulon. — Avez-vous besoin d'autres rensei-
gnements ?
M. de Selves, timidement. — Le service le plus
ingrat doit être celui des télégraphes ?
M. Coulon. — Bah ! le télégraphe, ça marche tout
seul... à 1 électricité. Il n’y a qu’un point noir, c’est
le ministre de l’intérieur venant farfouiller dans les
dépêches...
M. de Selves. — C’est moi qui l’enverrai prome-
ner, maintenant que je ne suis plus préfet !
M. Coulon.—Délicat, très délicat, vous com-
prenez. Supposez une dépêche venant de Jersey,
ainsi libellée : « Léocadie a la nostalgie. Arrivera
demain »
M. de Selves. — Cela me paraît très clair, ou tout
au moins inoffensif.
M. Coulon. — Inoffensif si, effectivement, Léocadie
est Léocadie ; très dangereux, au contraire, si
Léocadie n’est pas Léocadie. Mais les télégraphistes
ont le nez pour ça, ne vous tourmentez pas.
M. de Selves. — Alors, en résumé, il n’y a que la
fameuse question des téléphones de difficile?
M, Coulon, haussant les épaules. — Difficile!
M. de Selves. — Dame, songez donc! Réclama-
tions du côté des abonnés, réclamations du côté des
préposées. Allô par-ci, allô par-là!
M. Coulon, riant. — On ferme la communication
des deux côtés, mon cher!
M. de Selves. — Cependant...
M. Coulon, gravement. — Ou bien encore, écou-
tez-moi. Vous avez deux types de circulaires : la cir-
culaire aux abonnés, la circulaire aux préposées.
Dans la première, vous donnez toujours tort aux
préposées. Dans la seconde, vous donnez toujours
raison à vos agents. Vous n’avez qu'à les faire pas-
ser le lendemain ; tout le monde est content, le télé-
phone n’en marche ni plus mal, ni mieux. En voilà
pour quinze jours de répit. (Il va pour se retirer.)
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d’interruption dans l’envoi du journal.
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Un incident s’est produit aux funérailles du duc
d’Aoste, qui a déjà donné lieu à de nombreux com-
mentaires.
Le prince Napoléon et 'le jeune Totor allaient se
trouver involontairement rapprochés par ce deuil de
famille. C’était une occasion unique de réconcilia-
tion. Qu’en sortirait-il ?
Ceux qui connaissent le prince Napoléon ne pou-
vaient nourrir la moindre illusion. Cependant, on
avait résolu de tenter l’aventure quand même.
L’échec a été retentissant.
Le prince Napoléon a fait répondre à toutes les
avances avec un arrogant dédain. On assure même
qu’il avait posé des conditions inflexibles.
Le prince Victor devrait : 1° rompre absolument
avec son entourage, congédier ses secrétaires et re-
noncer à toute politique personnelle; 2° remettre à
son père la liste des sommes qu’il a reçues et le nom
des donateurs, afin que ces avances soient immédia-
tement remboursées ; 3° s’engager à prendre du ser-
vice dans l’armée russe.
Naturellement le jeune Victor n’a pas entendu de
cette oreille-là. Il lui plaît de continuer à jouer au
prétendant et de s’entendre appeler : Sire, bien qu’il
sache que c’est pour rire.
Il lui plaît, au lieu d’être le prince Misère, de vivre
grassement, dans un bel hôtel, des rentes que lui fait
une crédulité anonyme.
11 lui plairait infiniment moins, lui qui passe ses
journées à parader et cavalcader, dans un far-niente
perpétuel, de se soumettre à une discipline militaire
quelconque.
D’où le Zut convaincu par lequel il a répliqué.
Je crois que son papa n’a pas été surpris. Il a assez
l’expérience des choses de ce monde pour s’être at-
tendu à ce nescio le d’un fils qui a déjà jonglé avec
le respect familial.
Ce qu’il y a de surprenant, c’est qu’entre les deux
la Cour d Italie ait cru devoir opter pour l’enfant
rebelle.
C’est lui qui a été comblé de politesses, c’est lui
qui a fait figure aux cérémonies funèbres, c’est lui
qui a consommé le dîner des funérailles en compa-
gnie de la famille royale.
Pendant ce temps, le prince Napoléon, après s’être
morfondu dans l’isolement, a levé la séance et rega-
gné la Suisse.
Franchement, on ne saurait lui donner tort, et
il a le rôle digne dans toute celte affaire.
Y aurait-il des gens qui se figuraient, par ha-
sard, que ce père, à qui son fils a passé la jambe,
viendrait s’agenouiller devant lui en abdiquant à la
fois ses droits et sa dignité?
Quant au jeune Victor, il pourra recommencer, de
retour en Belgique, à vivre agréablement des muni-
ficences qui l’entretiennent.
Il paraît que c’est sa vocation.
La droite est décidément troublée. La preuve,
c’est qu’elle a éprouvé le besoin de provoquer ure
réunion qu’elle aurait voulu fdénière, mais à la-
quelle un certain nombre de dissidents ont refusé
de se rendre.
La situation s’accentue de plus en plus.
Il y a trois sortes de droitiers maintenant.
D’abord les purs, ceux qui en sont restés au droit
divin, ou tout au moins à la royauté une et indivi-
sible.
Secondement les bonapartistes, qui, au besoin,
accepteraient une transaction avec une Restauration
quelconque, mais seulement après le fait accompli.
Troisièmement ceux qui cherchent des combinai-
sons et qui s’impatientent d’espérer en désespérant.
De ceux-là, certains étaient prêts naguère à pacti-
ser avec le boulangisme; d’autres, présentement,
entreraient volontiers en négociations avec les répu-
blicains modérés, s’il y avait chance de pincer un
petit coin de pouvoir.
Etant donné cette composition, ou plutôt cette
décomposition de la droite, il est bien évident que
toutes les réunions plénières ou mi-plénières du
monde n’y feront rien.
Sè démener dans l’impuissance est l’unique avenir
réservé aux droitiers de toute sorte.
Ah! comme ils doivent regretter de plus en plus
d’avoir lâché la queue de la poêle, quand M. Thiers
voulait la leur mettre dans la main!
Piene Véron.
REMISE DE SERVICE
La scène se passe au ministère des postes et télé-
graphes, dans le cabinet de M. Coulon.
Sur le point d’abandonner ses fonctions, le direc-
teur général, le chapeau sur la tête, une serviette
bondée de lettres de condoléance sous le bras, in-
terroge anxieusement la pendule.
M. Codlon, avec une ironie mal contenue. — Déjà
en retard, ce successeur! Si c’est avec une telle
exactitude qu’il se propose de faire marcher plus
vite que moi le service des lettres !
L’huissier annonce l’ancien préfet de la Gironde,
M. de Selves.
Le directeur et le préfet se saluent à plusieurs re-
prises.
M. de Selves, ému. — Je tenais, monsieur le di-
recteur, en vous présentant mes hommages, à vous
assurer que mes faibles titres ne sont pour rien dans
la décision que le gouvernement a cru devoir pren-
dre...
M. Coulon, amer. — Les miens non plus, mon-
sieur. C’est l’éternelle histoire : Il fallait un calcula-
teur...
M. de Selves, achevant en souriant. — Ce fut un
préfet qui l’obtint! Voilà pourquoi je désirerais,
avant d’entrer en fonctions, recevoir de mon prédé-
cesseur quelqués conseils...
M. Coulon, flatté. — Ah! très facile, mon cher
préfet; d’autant plus facile, que je suis conseiller...
d’Etat !
M. de Selves, souriant. — Le mot est délicieux.
M. Coulon, rondement. — Comme premiers ren-
seignements, je puis vous dire qu’on n’est pas mal,
en somme, ici. Logement, chauffage, éclairage; seu-
lement, on paye cela par bien des ennuis...
M. de Selves, timidement. — Les lettres perdues,
n’est-ce pas?
M. Coulon. — Ohl s’il n’y avait que les lettres
" perdues ! (Se ravisant ) D’abord, si vous voulez vous
faire respecter du public, persuadez-lui qu’une lettre
peut être en retard, égarée, brûlée, volée; mais per-
due... jamaisl
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masse du public. Mais s’il s’agit, par exemple, de
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nez bien que c’est quelquefois nécessaire!
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gnements ?
M. de Selves, timidement. — Le service le plus
ingrat doit être celui des télégraphes ?
M. Coulon. — Bah ! le télégraphe, ça marche tout
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dépêches...
M. de Selves. — C’est moi qui l’enverrai prome-
ner, maintenant que je ne suis plus préfet !
M. Coulon.—Délicat, très délicat, vous com-
prenez. Supposez une dépêche venant de Jersey,
ainsi libellée : « Léocadie a la nostalgie. Arrivera
demain »
M. de Selves. — Cela me paraît très clair, ou tout
au moins inoffensif.
M. Coulon. — Inoffensif si, effectivement, Léocadie
est Léocadie ; très dangereux, au contraire, si
Léocadie n’est pas Léocadie. Mais les télégraphistes
ont le nez pour ça, ne vous tourmentez pas.
M. de Selves. — Alors, en résumé, il n’y a que la
fameuse question des téléphones de difficile?
M, Coulon, haussant les épaules. — Difficile!
M. de Selves. — Dame, songez donc! Réclama-
tions du côté des abonnés, réclamations du côté des
préposées. Allô par-ci, allô par-là!
M. Coulon, riant. — On ferme la communication
des deux côtés, mon cher!
M. de Selves. — Cependant...
M. Coulon, gravement. — Ou bien encore, écou-
tez-moi. Vous avez deux types de circulaires : la cir-
culaire aux abonnés, la circulaire aux préposées.
Dans la première, vous donnez toujours tort aux
préposées. Dans la seconde, vous donnez toujours
raison à vos agents. Vous n’avez qu'à les faire pas-
ser le lendemain ; tout le monde est content, le télé-
phone n’en marche ni plus mal, ni mieux. En voilà
pour quinze jours de répit. (Il va pour se retirer.)