CROQUIS
PAR PIF
ISMVOI AU PROCHAIN SALON DB J. - P. LAURKNS
Moines blancs d’Afrique étudiant (a Marseillaise
Remettez Jes statues des ancêtres de la Révolution
sUr le pont de la Concorde, mais faites-les au moins
Servir à l’utilité publique 1
— Il m’a refaite, tu sais, mon nouveau protecteur.
— Comment! Ce vieux baron à l’aspect si placide?
— Justement, ça m’a trompée. Si j’avais su qu’il
prenait de l’élixir Godineau, je lui aurais demandé
le double.
SALON UE MÉDECIN
— C’est à votre tour.
— Je vous le cède... Entrez le premier.
Non. Je vous avoue que je suis monté ici uni-
quement pour me chauffer.
— Bigre!... Mais moi aussi.
— Attire le ministre chez toi... je vous surprends...
et, le lendemain, je le traite à la Chambre de nou-
veau Parnell.
— Est-ce qu’au moins il est joli garçon?
Après les statues de 1a. Concorde, si l'on plaçait,
sur le pont qui mène à l’Institut, les quarante sta-
tues des académiciens?
— Monsieur ne veut pas prendre une action des
Grands Chalets de nécessité parisiens?
— Merci... J’ai du papier sur moi.
— L’opération, vous le voyez, est immanquable.
— D’accord; mais si vous partiez avec mon ar-
gent?
" — Pour rassurer la clientèle, je suis vissé à une
chaise en fer scellée au mur !
LES PRUü’FEMMES
— Voyez-vous, Célestin, les femmes doivent avoir
le monopole de certains emplois... Que penseriez-
vous d’un homme pour m’essayer des jarretières?
— Eh ben, quoi !... Les hommes font bien des ac-
couchements!
— Dites donc.. Ces nouveaux retards ennuient-ils
Eyraud?
— Au contraire .. Ça lui fait prendre sa malle en
patience.
Au lieu de construire de nouveaux chalets de né-
cessité, si l’on se bornait à mettre une impériale
aux monuments qui existent déjà?
— Nous applaudirons ce soir Coquelin ou Réjane?
— Non. Ce soir, soirée médicale! Je vous offre la
lanterne magique avec grossissement des bacilles du
lupus vorax.
PAR PIF
ISMVOI AU PROCHAIN SALON DB J. - P. LAURKNS
Moines blancs d’Afrique étudiant (a Marseillaise
Remettez Jes statues des ancêtres de la Révolution
sUr le pont de la Concorde, mais faites-les au moins
Servir à l’utilité publique 1
— Il m’a refaite, tu sais, mon nouveau protecteur.
— Comment! Ce vieux baron à l’aspect si placide?
— Justement, ça m’a trompée. Si j’avais su qu’il
prenait de l’élixir Godineau, je lui aurais demandé
le double.
SALON UE MÉDECIN
— C’est à votre tour.
— Je vous le cède... Entrez le premier.
Non. Je vous avoue que je suis monté ici uni-
quement pour me chauffer.
— Bigre!... Mais moi aussi.
— Attire le ministre chez toi... je vous surprends...
et, le lendemain, je le traite à la Chambre de nou-
veau Parnell.
— Est-ce qu’au moins il est joli garçon?
Après les statues de 1a. Concorde, si l'on plaçait,
sur le pont qui mène à l’Institut, les quarante sta-
tues des académiciens?
— Monsieur ne veut pas prendre une action des
Grands Chalets de nécessité parisiens?
— Merci... J’ai du papier sur moi.
— L’opération, vous le voyez, est immanquable.
— D’accord; mais si vous partiez avec mon ar-
gent?
" — Pour rassurer la clientèle, je suis vissé à une
chaise en fer scellée au mur !
LES PRUü’FEMMES
— Voyez-vous, Célestin, les femmes doivent avoir
le monopole de certains emplois... Que penseriez-
vous d’un homme pour m’essayer des jarretières?
— Eh ben, quoi !... Les hommes font bien des ac-
couchements!
— Dites donc.. Ces nouveaux retards ennuient-ils
Eyraud?
— Au contraire .. Ça lui fait prendre sa malle en
patience.
Au lieu de construire de nouveaux chalets de né-
cessité, si l’on se bornait à mettre une impériale
aux monuments qui existent déjà?
— Nous applaudirons ce soir Coquelin ou Réjane?
— Non. Ce soir, soirée médicale! Je vous offre la
lanterne magique avec grossissement des bacilles du
lupus vorax.