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Le charivari — 59.1890

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Décembre
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CINQUÀNTE.NEUVIÈME ANNÉE W* numéro ; il ceatlffît#

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ABONNEMENTS

PARIS

Trois mois. 18 fr.

Six mois. 36 —

Un an. 72 —

Us abonnements parlent des i°' et 16 de chaque mon

DIRECTION

Politique- Littéraire et Artistique

ÎMEUIIE VÉRON

Rédacteur en Chef

BUREAUX

PB Là RÉDACTION ET DE I.’aDMINISTRATION

Bue de la Victoire, 20

/Of/hNAÉ

MARDI 16 DECEMBRE 1890

ABONNEMENTS

DÉPARTEMENTS

Trois mois. 20 fi?.

Six mois. 40 —

Un an. 80 ■

L’abonnement d’un an donne droit à la prime graciât

DIRECTION

Politique, Littéraire et Artistique

PIERRE VÉRON

Rédacteur en Chef

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ADOLPHE EWIG, fermier de la publicité

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Casse-Noisette. — Adolphe Racot. Le Capitaine Muet.— IIobkkt
Caze. Grand’Mère. — Maurice Draçk. Chair Fraîche. .— Georges
IJca'ai.. Honneur pour honneur. — Henri Fouquier. Paradoxes
féminins. — X. Marmier. Lettres sur l’Adriatique et le Monténé-
gro. — R. Maizeroy. Masques. — C. Elzéar. Christine Bernard.
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BULLETIN POLITIQUE

Le Sénat paraît vouloir être encore une fois de
bonne composition. Il va mettre les bouchées dou-
bles pour le budget.

Que voulez-vous ? quand on craint pour son
existence, on n’ose pas trop rappeler qu’on existe.
C’est le cas du Sénat.

Il a peur de se faire supprimer, s’il devenait
gênant, le Sénat.

Question de préservalion personnelle. Tant pis
pour les contribuables qui pouvaient compter sur la
Chambre Haute pour défendre leurs intérêts. Ils en
seront pour leurs illusions.

h'Univers et la Gazette de France échangent des
horions nouveaux. C’est toujours un spectacle
réjouissant.

La Gazette de France continue à vouloir qu’on
renverse la République immédiatement. Cet adverbe
a déjà vingt ans de bouteille.

A la Gazelle on chante : Renversons, comme les
chœurs d’opéra chantent : Marchons, sans bouger
de place.

A Y Univers, on est à demi rallié. Et, avec l’urba-
nilé habituelle de la maison, on répond aux asser-
tions de la Gazette : ». C’est faux. »

L'Univers appelle cela : « Ne mettre aucune
aigreur dans le débat. »

Mais il faut entendre les commentaires qu’ajoute
à la suite le journal tartuffiste.

Écoutez-moi ces duplicités :

« Nous comprenons fort bien, dit YUnivers, l’afflic-
tion des journaux essentiellement monarchistes, et
nous trouvons celte douleur bien légitime. Nous
leur accordons que le roi vaudrait beaucoup mieux
pour les catholiques français que le gouvernement
actuel, dont il sera difficile de faire jamais quelque
chose de passable. Cela ne dépendrait que de nous :
le roi serait immédiatement restauré. »

Vous avez tout de suite la mesure de la franchise
et de la sincérité. On voudrait un monarque, et on
passe à la République avec M. Lavigerie.

Ce qui veut dire qu’on se réserve,si l’occasion s’en
présentait, de se signaler par une nouvelle trahison,
en lâchant celte République pour M. le comte de
Paris.

Eu atlendant, le journal veuillotin lance à la tête
de ce pauvre comte un de ces pavés de l’ours comme
ou n’en taille que dans cette carrière-là.

Savez-vous ce que YUnivers aimaginé? D’adresser
au prétendant aplati ce prodigieux compliment :

« Nous avons particulièrement trouvé sa dernière
manifestation politique, où il a pris la responsabilité
de l’alliance boulangiste, très loyale et très digne. »

Rappeler à quelqu’un, sous prétexte de lui être
agréable, le four mémorable de toute sa vie, uu
comble i

Le Moniteur des sacristies termine en abritant

son évolution nouvelle derrière l’ombre de feuVeuil-
lot, dont il rappelle ces paroles, qui datent de 1848 :

« Si nous avions pu penser que le salut de l’Eglise
fût attaché à telle ou telle forme de gouvernement,
le spectacle que la monarchie nous donne depuis
un s:ècle et demi dans le monde entier et la dernière
épreuve que nous venons de faire en France, nous
auraient détrompés. »

Ce qui n’empêcha pas le même Veuillot de s’apla-
tirpeu après devant le coup d’Etat triomphant; ce
qui ne l’empêcha pas de prendre part à toutes les in-
trigues qui, après 1870, cherchaient à ramener celte
monarchie par lui bafouée.

Ah! on a la conscience élastique, quand on esl bon
clérical !

Que voulez-vous que la République fasse de voire
adhésion, à laquelle vous donnez toutes les allures
d’un guet-apens ?

Pierre Véron.

CASSE-COU !

La police n’est pas contente.

Mais on n’est pas content de la police. Donc, à
deux de jeu.

La police a été mise sens dessus-dessous par l’af-
faire Labruyère-Padlewsld.

A qui la faute ?

Si nous avions des agents expérimentés, un homme
que tout le personnel de la Préfecture recherche
ne pourrait pas rester à Paris pendant des semaines
sans qu’on découvrît sa trace.

Cet homme pourrait encore bien moins entre-
prendre un voyage à travers la France, à travers
toutes les surveillances, — qui devraient être
exercées, et qui ne le sont pas.

Ou qui le sont mal.

Laissons de côté la politique. Supposons un crime
de droit commun.

Les mêmes impuissances se produiraient parfaite-
ment.

Si vous croyez que c’est rassurant !

Et comme ce n’est pas rassurant, il n’est pas inu-
tile que des divulgations imprévues mettent le pu-
blic en garde et les policiers en défiance.

Il faut espérer que — si quelques démonstrations
d’incapacité aussi flagrante que celle-ci venaient à
se succéder — ou en prendrait souci chez M. Lozé-

Et peut-être s’occuperait-on de reconstituer une
police sérieuse, au lieu de celle qui s’est signalée par
tant de gaffes et tant d’avortements.

J’y insiste ; ce n’est pas seulement en matière d’at-
tentat politique que s’affirment l'incapacité et la
malechance des agents.

Eyraud a pu filer tout aussi bien que Padlewski.

Constater ce désarroi est le vrai moyen d’y mettre
un terme.

Paul Girard.
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