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Le charivari — 59.1890

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CINQUANTE-NEUVIÈME ANNÉE

Prix in Numéro 1 1§ o©afîm@s

DIMANCHE 21 DECEMBRE 1890

ABONNEMENTS

PARIS

Trois mois. 18 fr.

Six mois. 36 —

Un an. 72 —

f.es abonnements parlent des r» et is de chaque mon

DIRECTION

Politique- Littéraire et Artistique

PIERRE VÉRON

Bédaetenr en Chef

BUREAUX

PE LA RÉDACTION ET DE L’ADMINISTRATION

Rue de la Victoire, 20

ABONNEMENTS

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Trois mois. 20 fe

Six mois. 40 —

Un an. 80 - -

L’abonnement d’un an donne droit à la prime grar*A

DIRECTION

Politique, Littéraire et Artistique

PIERRE VÉRCN

Rédacteur en CSseî

ANNONCES

ADOLPHE EWIG, FERMIER DE LA PUBUCSWfc

92, Rue Richelieu

LE CHARIVARI

BULLETIN POLITIQUE

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La Chambre a passé outre aux revendications de
M. Després réclamant la réintégration des sœurs
dans les hôpitaux.

Je ne crois pas que M. Després se soit fait jamais
la moindre illusion sur les résultats de sa tentative.
Peut-être cherchait il seulement une occasion de
se mettre en vue.

Cela ne pouvait être qu’au détriment de ses proté-
gées.

Toute discussion, en effet, si elle est sincère, tour-
nera toujours contre le rétablissement du despo-
tisme clérical qui s’exerçait par l’intermédiaire des
sœurs de charité.

Cette charité, nous ne la contestons pas ; mais il
reste certain qu’à leur insu ou consciemment, les
sœurs étaient toujours les instruments de la propa-
gande catholique allant jusqu’à l’obsession.

Il n’était pas permis de mourir à sa guise dans un
lit de l’Assistance publique, sans qu’on s’efforçât
d’imposer à l’agonisant les prières qu’il ne réclamait
pas. On vit même des malades à qui l’on faisait subir
des privations anti réglementaires pour vaincre leurs
résistances libre-penseuses.

Là était l’intolérable abus. Il a cessé.

Les infirmières laïques sont neutres. Elles n’ont
aucun intérêt à sortir de cette neutralité-là.

Tous ceux qui veulent des exhortations religieuses
peuvent s’en faire servir. On n’y fait pas obstacle,
mais on laisse tranquilles ceux qui n’en veulent pas.

Quant à la qualité des soins, il y a à peu près
parité. La perfection ne peut que se rêver ici-bas, et
plus d’une fois, avec les sœurs, le service hospitalier
laissa sérieusement à désirer.

Il doit s’améliorer à mesure que les infirmières
laïques seront plus rompues à leur dure besogne.

La Chambre a bien fait de passer à l’ordre du
jour.

A propos de Chambre, on commence à s’y occuper
des futures candidatures présidentielles.

Le bruit court que M. Floquet, sentant sa santé
ébranlée, ne briguerait pas, pour l’année prochaine,
la continuation de son mandat. Et l’on remet en
avant le nom de M. Brisson.

Il est certain que M. Brisson a, depuis quelque
temps, reconquis une partie du terrain qu’il avait
perdu à la suite de son ministère malheureux. Cer-
tain aussi qu’il fut un président plein d’autorité et de
correction.

Comme on n'a pas plus à demander les qualités mi-
nistérielles à celui qui doit occuper le fauteuil que
les qualités présidentielles à celui qui doit tenir un
portefeuille, le réavénement de M. Brisson n’aurait
rien d’illogique.

C’est peut-être pour cela que nous n’y croyons
pas beaucoup, estimant, d’ailleurs, qu’on se hâte un
peu d’accorder à M. Floquet un repos qu’il n’est
peut-être pas du tout disposé à solliciter.

Pierre Yéron.

Vous pensez bien qu’on a causé, au Cercle, de
l’affaire Eyraud en général et de la demoiselle Ga-
brielle en particulier. Celle-ci a même conquis par
sa frimousse de drôlesse un certain nombre d’adhé-
sions séniles parmi ceux de chez nous à qui la gra-
cieuseté de M. le président Robert avait ouvert la
porte du sanctuaire. s

Moi, qui y suis allé aussi,je l’ai trouvée platement
vulgaire. Platement de fouies les façons.

Mais ce qui nous a surtout divisés en surexcitant
la controverse, c’est la mauvaise plaisanterie de l’in-
tervention médicale, se piquant maintenant de dé-
cider si les assassins sont ou non responsables.

Qu’est-ce qu’ils en savent, grand Dieu, les doc-
teurs, et de quoi se mêlent-ils? Ils ne sont pas même
capables d’éclairer les mystères de la physiologie,
et voilà qu’ils se piquent de psychologie à pré-
sent !

Si un gogotisme niais les laisse faire, il n’y aura
bientôt plus un seul criminel. Bien que des victi-
mes !

Ils trouvent sans doute, ces chers médecins, que
les jurys n’acquittent pas assez de scélérats. A moins
qu’ils ne soient portés, en faveur des gens qui tuent,
à une bienveillance confraternelle.

Ce qu’il y a de certain, c’est, qu’on est sur le point
d’entrer dans une voie déplorable, au bout de laquelle
on trouverait rapidement l’abolition de toute justice
et l’impunité de toute gredinerie.

Ils De s’aperçoivent pas, messieurs les docteurs
fin de siècle, que l’irresponsabilité dont ils se font
les champions a été inventée, il y a longtemps, par
la philosophie.

On a dit bien avant eux que l’intelligence humaine
était comme une balance à deux plateaux. Dans l’un,
les poids du bien; dans l’autre, les poids du mal.
C’est le plus lourd qui l’emporte inévitablement.
Mais ce n’est jamais l’homme qui met les plateaux
dans la balance.

Qui donc? Quoi donc?... Tout et rien.

Les circonstances, les instincts, les passions, les
déviations morbides. Car on a soupçonné, sans les
révélations de l’école de Nancy, que le physique
exerçait quelque influence sur le moral, qu’un
monsieur constipé était toujours de mauvaise hu-
meur, qu’un congestionné était porté à la colère, une
hystérique à la débauche.

Et après ?

Tout cela n’empêche pas le droit de légitime dé-
fense que conserve la société. Nul besoin de croire
au libre-arbitre pour reconnaître ce droit-là.

Vous vous en prenez à un chien enragé, non pas
parce qu’il est coupable, la pauvre bête, mais parce
qu’il est gênant.

Conséquemment, à supposer même qu’il y eût
quelque réalité au fond de la comédie hypnotique,
ce que je nie pour ma part, cela ne saurait rien
changer aux conséquences judiciaires des méfaits
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