CINQUANTE-NEUVIÈME ANNÉE
Prix du Numéro : 85 ceofime»
LUNDI 22 DECEMBRE 1890
ABONNEMENTS
DÉPARTEMENTS
Trois mois. 20 fa
Six mois. 40 —
Un an. 80 ■
L’abonnement d’un an donne droit à la prime grar-
DIRECTION
Politique, Littéraire et Artistique
PIERRE VÉIWffi
Rédacteur en Chef
ANNONCES
ADOLPHE EWIG, fermier de la public®?©
92, Rue Richelieu
CHARIVARI
ABONNEMENTS
PARIS
Trois mois. 18 fr.
Six mois. 36 —
Un an. 72 —
Ces abonnements partent des t°r et ie de chaque mois
DIRECTION
Politique- Littéraire et Artistique
PIERRE VÉRON
Rédacteur en Chef
BUREAUX
DE LA RÉDACTION ET DE L’ADMINISTRATION
Rue de la Victoire, 20
LA SEMAINE DE LA BOURSE
Paris, le 21 décembre 1890.
Monsieur le Directeur,
La vérité du proverbe qui dit que l’eau va toujours
à la rivière a été, cette semaine, l’objet d’une écla-
tante démonstration. Ceux-là seuls, en effet, ont
gagné de l’argent qui en possédaient. Le Tribunal de
la liquidation de quinzaine avait évoqué la fameuse
affaire du Capital contre la Spéculation; et le Capital
a gagné son procès haut la main. Sa défense a été
superbe. — Ah! a-t-il dit à la partie adverse, ah!
■vous voulez encaisser- la forte somme en poussant
les cours sans rime ni raison 1 Ah ! il vous faut de la
hausse, et mon concours par dessus le marché. Très
bien. Je vais vous le donner, mon concours, — ou
plutôt, vous le louer. Mais ce sera moyennant un
prix pliaramineux. Je vous demanderai de 8 à 9 0/0
pour des valeurs qui n’en rapportent que 4 ou 5. Et
si vous n’êtes pas content, vous irez vous faire lan-
laire1
Le Tribunal a décidé que le Capital était dans son
droit autant qu’il est possible de l’être; et la pauvre
Spéculation, condamnée à payer des frais inusités,
est restée toute contrite. Depuis ce moment, elle
boude. Elle ne fait aucune affaire; et si le marché
de Paris continue à fonctionner, croyez bien que
c’est par un vieux reste d’habitude.
Tout bien considéré, la Spéculation à la hausse a
raison de se tenir un peu tranquille. Nous n’avons
pas besoin d'elle eu ce moment-ci. Cette bonne
dame est d’un tempérament un peu nerveux, et elle
passe son temps à s’emballer. Or, c’est aussi inutile
que possible à
La fin de l’année.
Ce qu’il nous faut, c’est du calme. Nous autres,
qui n’appartenons pas au monde où l’on spécule,
nous avons un tas de choses à faire d’ici au Jour de
l’An. Si nous sommes dans le commerce ou dans
l’industrie, il nous faut établir nos inventaires de fin
d’année; si nous vivons de nos rentes (et c’est la si-
tuation sociale que je souhaite aux lecteurs du Cha-
rivari), il nous faut penser aux étrennes à donner et
à recevoir. Nous sommes donc, les uns et les autres,
suffisamment occupés.
Les cours se soutiennent, et c’est tout ce qu’il y a
de plus naturel. Pour qu’ils ne se soutinssent pas, il
faudrait que les baissiers vendissent, Us ne deman-
deraient pas mieux. Mais pas mèche! Le comptant
est là, qui guette.
Pas les rentes. Les rentes, il s’en moque pour le
moment. Il sait très bien qu’on ne peut pas leur
faire énormément de misères. Pour que les tripoteurs
osassent taper dessus de manière à produire une di-
minution sensible des cours, il faudrait qu’ils fussent
fixés au sujet des cours d’émission de l’Emprunt, et
que ces cours fussent de beau coup inférieurs aux
cours actuels. Or,
On ne sait rien à cet égard.
Les malins de la coulisse ont sien prétendu, cette
semaine, qu’ils étaient au courant ; ils ont bien
donné à entendre que leur petit doigt les avait ren-
seignés, — et ils ont même profité de cela pour ris-
quer une tentative de dépréciation. Mais cela n’a pas
pris. Deux heures après, la tentative était repoussée
avec perte et fracas ; et, à moins qu’il ne se produise
tout à coup un événement d’une gravité extraordi •
naire, il est plus que probable que, d’ici à l’émission
de la nouvelle rente, messieurs es baissiers se tien-
dront tranquilles.
Pendant ce temps-là, nous pouvons tout à loisir
nous acheter ce dont nous pouv- ns avoir besoin en
fait de valeurs. Il y eu a quelques-unes avec les-
quelles nous ne risquons absolument rien. Certaines
sont anciennes ; les autres sont nouvelles. Parmi
ces dernières, nous avons les actions delà Compa-
gnie des chemins de fer à voie étroite, qui font tou-
jours prime. Cette prime a un peu varié ces derniers
temps ; elle a été plus ou moins forte, ce qui n’a rien
de bien étonnant, attendu que toujours, après une
émission à grand succès, il y a des réalisations de
bénéfices. Dans le cas qui nous occupe, ces réalisa-
tions n’ont pas duré bien longtemps. Les titres offerts
ont été immédiatement absorbés par le comptant ;
et la prime, un instant réduite, est peu à peu rede-
venue ce qu’elle était dès l’abord, c’est-à-dire extrê-
mement satisfaisante. _Nous la verrons grossir gra-
duellement, car il s’agit d’une valeur industrielle de
bonne solidité, qui, exploitant en France une indus-
trie française, est appelée à un bel avenir.
Et, à propos de chemins de fer, pensons un peu,
pendant que nous y serons, aux chemins de fer
portugais. Il ne s’agit pas ici d’une affaire nouvelle,
puisque cette Compagnie est depuis très longtemps
cotée à la Bourse de Paris ; mais il me semble (je ne
sais si je me trompe) que le public de l’épargne a
trouvé bon de les négliger un peu. C’est un tort.
Voilà, en effet, un titre qui a monté pas mal depuis
plusieurs semaines, et qui, probablement, montera
encore. Caria Compagnie s’aliège d’une assez lourde
charge, grâce à la combinaison relative au Cacérès.
Elle modifie sa situation vis-à-vis de cette Société,
et cela, tout en améliorant la position des action-
naires du Madrid-Cacérès, dont les garanties se
trouvent augmentées par ce seul fait qu’ils peuvent,
par un simple échange d’action, entrer dans l’affaire
du Grand Central, — une affaire,
Excusez du peu!
de 1,400 kilomètres de voie ferrée.
Voilà pour les affaires récentes. Quant aux an-
ciennes, elles ne sont pas rares non plus, — pas si
rares que les tripoteurs voudraient le faire croire.
Ils me font de la peine, les imbéciles qui vont chez
ces tripoteurs, sous le fallacieux prétexte qu’on ne
trouve pas à placer son argent au-dessus de 4 0/0.
Croyez-moi. Si fort qu’ait baissé le taux de capita-
lisation de l’argent, il est toujours facile d’obtenir
un bon et honnête revenu pour son argent. Les 4 0/0,
et même les 4 1/2 0/0, et même plus encore, ne sont
pas impossibles à trouver dans de solides maisons.
Le tout est de savoir les chercher sur la cote et de
se rendre compte du rapport du revenu au capital.
Voilà, par exemple, le Crédit Lyonnais qui est coté
800 francs environ, et qui rapporte 27.50; cela vous
paraît insuffisant, parce que vous n’examinez que le
prix de 800 francs. Mais si vous réfléchissiez un
instant, vous vous diriez que l’action n’e3t libérée
que de moitié; donc, son prix ressort à 800 — 250
= 550 francs. Ce sont ces 550 francs qui rapportent
27.50; et ce revenu représente exactement 3 0/0 du
capital déboursé.
Autre exemple. Le Crédit Foncier, qui est en
nouvelle avance cette semaine, cote 1,310 au comp-
tant et à terme. L’an dernier, son dividende fut de
63 francs ; et il suffit de contempler le bilan qui
vient d’être publié pour être assuré qu’on ne lou-
chera pas un centime de moins cette année-ci. Or,
63 francs de revenu pour un capital de 1,300 francs
représentent exactement 4.85 0/0 de ce capital.
Qu’est-ce que vous pouvez désirer de mieux? Et
vous ne me direz pas, peut-être, que la maison n’est
pas solide! Il s’agit du Crédit Foncier, — un établis-
sement qui, au point de vue de la solidité, peut
« faire la pige » avec les meilleurs du monde entier !
Parions un peu de3 obligations. Avez-vous re-
marqué qu’aux cours actuels, les obligations du
Crédit Foncier rapportent un peu plus que la rente?
Leurs garanties, on le sait, sont un peu plus que de
premier ordre, puisqu’elles sont représentées par
des immeubles en plein rapport, le capital social
tout entier, des réserves colossales et un portefeuille
magnifique. Tout de même, elles donnent 3.33 0/0
de revenu, alors que la rente produit à peine 3.17 P/0.
Si vous ajoutez à cela que les obligations du Crédit
Foncier ont, quelques-unes du moins, six tirages par
an avec des lots de 100,000 francs et au-dessous,
vous vous direz comme moi que ce sont titres à
acheter et à conserver!
Gastorinh.
KOCH... OU CANARD /
Après s’êlre un peu emballé, on en est déjà bien
revenu, de la lymphe à Kocli.
Non seulement on ne paraît pas bien sûr qu’elle
guérisse quoi que ce soit, mais encore les empê-
cheurs deseringuer en rond vont jusqu’à prétendre
qu’elle est parfaitement capable d’empoisonner les
pauvres diables soumis à cette dangereuse inocula-
tion.
Dans le doute, lecteurs, je vous conseille de vous
abstenir.
En attendant, rien ne nous empêche de former
galerie et de marquer les coups. Je vous assure que,
bien que le fond en soit assez triste, la discussion ne
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LA SEMAINE DE LA BOURSE
Paris, le 21 décembre 1890.
Monsieur le Directeur,
La vérité du proverbe qui dit que l’eau va toujours
à la rivière a été, cette semaine, l’objet d’une écla-
tante démonstration. Ceux-là seuls, en effet, ont
gagné de l’argent qui en possédaient. Le Tribunal de
la liquidation de quinzaine avait évoqué la fameuse
affaire du Capital contre la Spéculation; et le Capital
a gagné son procès haut la main. Sa défense a été
superbe. — Ah! a-t-il dit à la partie adverse, ah!
■vous voulez encaisser- la forte somme en poussant
les cours sans rime ni raison 1 Ah ! il vous faut de la
hausse, et mon concours par dessus le marché. Très
bien. Je vais vous le donner, mon concours, — ou
plutôt, vous le louer. Mais ce sera moyennant un
prix pliaramineux. Je vous demanderai de 8 à 9 0/0
pour des valeurs qui n’en rapportent que 4 ou 5. Et
si vous n’êtes pas content, vous irez vous faire lan-
laire1
Le Tribunal a décidé que le Capital était dans son
droit autant qu’il est possible de l’être; et la pauvre
Spéculation, condamnée à payer des frais inusités,
est restée toute contrite. Depuis ce moment, elle
boude. Elle ne fait aucune affaire; et si le marché
de Paris continue à fonctionner, croyez bien que
c’est par un vieux reste d’habitude.
Tout bien considéré, la Spéculation à la hausse a
raison de se tenir un peu tranquille. Nous n’avons
pas besoin d'elle eu ce moment-ci. Cette bonne
dame est d’un tempérament un peu nerveux, et elle
passe son temps à s’emballer. Or, c’est aussi inutile
que possible à
La fin de l’année.
Ce qu’il nous faut, c’est du calme. Nous autres,
qui n’appartenons pas au monde où l’on spécule,
nous avons un tas de choses à faire d’ici au Jour de
l’An. Si nous sommes dans le commerce ou dans
l’industrie, il nous faut établir nos inventaires de fin
d’année; si nous vivons de nos rentes (et c’est la si-
tuation sociale que je souhaite aux lecteurs du Cha-
rivari), il nous faut penser aux étrennes à donner et
à recevoir. Nous sommes donc, les uns et les autres,
suffisamment occupés.
Les cours se soutiennent, et c’est tout ce qu’il y a
de plus naturel. Pour qu’ils ne se soutinssent pas, il
faudrait que les baissiers vendissent, Us ne deman-
deraient pas mieux. Mais pas mèche! Le comptant
est là, qui guette.
Pas les rentes. Les rentes, il s’en moque pour le
moment. Il sait très bien qu’on ne peut pas leur
faire énormément de misères. Pour que les tripoteurs
osassent taper dessus de manière à produire une di-
minution sensible des cours, il faudrait qu’ils fussent
fixés au sujet des cours d’émission de l’Emprunt, et
que ces cours fussent de beau coup inférieurs aux
cours actuels. Or,
On ne sait rien à cet égard.
Les malins de la coulisse ont sien prétendu, cette
semaine, qu’ils étaient au courant ; ils ont bien
donné à entendre que leur petit doigt les avait ren-
seignés, — et ils ont même profité de cela pour ris-
quer une tentative de dépréciation. Mais cela n’a pas
pris. Deux heures après, la tentative était repoussée
avec perte et fracas ; et, à moins qu’il ne se produise
tout à coup un événement d’une gravité extraordi •
naire, il est plus que probable que, d’ici à l’émission
de la nouvelle rente, messieurs es baissiers se tien-
dront tranquilles.
Pendant ce temps-là, nous pouvons tout à loisir
nous acheter ce dont nous pouv- ns avoir besoin en
fait de valeurs. Il y eu a quelques-unes avec les-
quelles nous ne risquons absolument rien. Certaines
sont anciennes ; les autres sont nouvelles. Parmi
ces dernières, nous avons les actions delà Compa-
gnie des chemins de fer à voie étroite, qui font tou-
jours prime. Cette prime a un peu varié ces derniers
temps ; elle a été plus ou moins forte, ce qui n’a rien
de bien étonnant, attendu que toujours, après une
émission à grand succès, il y a des réalisations de
bénéfices. Dans le cas qui nous occupe, ces réalisa-
tions n’ont pas duré bien longtemps. Les titres offerts
ont été immédiatement absorbés par le comptant ;
et la prime, un instant réduite, est peu à peu rede-
venue ce qu’elle était dès l’abord, c’est-à-dire extrê-
mement satisfaisante. _Nous la verrons grossir gra-
duellement, car il s’agit d’une valeur industrielle de
bonne solidité, qui, exploitant en France une indus-
trie française, est appelée à un bel avenir.
Et, à propos de chemins de fer, pensons un peu,
pendant que nous y serons, aux chemins de fer
portugais. Il ne s’agit pas ici d’une affaire nouvelle,
puisque cette Compagnie est depuis très longtemps
cotée à la Bourse de Paris ; mais il me semble (je ne
sais si je me trompe) que le public de l’épargne a
trouvé bon de les négliger un peu. C’est un tort.
Voilà, en effet, un titre qui a monté pas mal depuis
plusieurs semaines, et qui, probablement, montera
encore. Caria Compagnie s’aliège d’une assez lourde
charge, grâce à la combinaison relative au Cacérès.
Elle modifie sa situation vis-à-vis de cette Société,
et cela, tout en améliorant la position des action-
naires du Madrid-Cacérès, dont les garanties se
trouvent augmentées par ce seul fait qu’ils peuvent,
par un simple échange d’action, entrer dans l’affaire
du Grand Central, — une affaire,
Excusez du peu!
de 1,400 kilomètres de voie ferrée.
Voilà pour les affaires récentes. Quant aux an-
ciennes, elles ne sont pas rares non plus, — pas si
rares que les tripoteurs voudraient le faire croire.
Ils me font de la peine, les imbéciles qui vont chez
ces tripoteurs, sous le fallacieux prétexte qu’on ne
trouve pas à placer son argent au-dessus de 4 0/0.
Croyez-moi. Si fort qu’ait baissé le taux de capita-
lisation de l’argent, il est toujours facile d’obtenir
un bon et honnête revenu pour son argent. Les 4 0/0,
et même les 4 1/2 0/0, et même plus encore, ne sont
pas impossibles à trouver dans de solides maisons.
Le tout est de savoir les chercher sur la cote et de
se rendre compte du rapport du revenu au capital.
Voilà, par exemple, le Crédit Lyonnais qui est coté
800 francs environ, et qui rapporte 27.50; cela vous
paraît insuffisant, parce que vous n’examinez que le
prix de 800 francs. Mais si vous réfléchissiez un
instant, vous vous diriez que l’action n’e3t libérée
que de moitié; donc, son prix ressort à 800 — 250
= 550 francs. Ce sont ces 550 francs qui rapportent
27.50; et ce revenu représente exactement 3 0/0 du
capital déboursé.
Autre exemple. Le Crédit Foncier, qui est en
nouvelle avance cette semaine, cote 1,310 au comp-
tant et à terme. L’an dernier, son dividende fut de
63 francs ; et il suffit de contempler le bilan qui
vient d’être publié pour être assuré qu’on ne lou-
chera pas un centime de moins cette année-ci. Or,
63 francs de revenu pour un capital de 1,300 francs
représentent exactement 4.85 0/0 de ce capital.
Qu’est-ce que vous pouvez désirer de mieux? Et
vous ne me direz pas, peut-être, que la maison n’est
pas solide! Il s’agit du Crédit Foncier, — un établis-
sement qui, au point de vue de la solidité, peut
« faire la pige » avec les meilleurs du monde entier !
Parions un peu de3 obligations. Avez-vous re-
marqué qu’aux cours actuels, les obligations du
Crédit Foncier rapportent un peu plus que la rente?
Leurs garanties, on le sait, sont un peu plus que de
premier ordre, puisqu’elles sont représentées par
des immeubles en plein rapport, le capital social
tout entier, des réserves colossales et un portefeuille
magnifique. Tout de même, elles donnent 3.33 0/0
de revenu, alors que la rente produit à peine 3.17 P/0.
Si vous ajoutez à cela que les obligations du Crédit
Foncier ont, quelques-unes du moins, six tirages par
an avec des lots de 100,000 francs et au-dessous,
vous vous direz comme moi que ce sont titres à
acheter et à conserver!
Gastorinh.
KOCH... OU CANARD /
Après s’êlre un peu emballé, on en est déjà bien
revenu, de la lymphe à Kocli.
Non seulement on ne paraît pas bien sûr qu’elle
guérisse quoi que ce soit, mais encore les empê-
cheurs deseringuer en rond vont jusqu’à prétendre
qu’elle est parfaitement capable d’empoisonner les
pauvres diables soumis à cette dangereuse inocula-
tion.
Dans le doute, lecteurs, je vous conseille de vous
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En attendant, rien ne nous empêche de former
galerie et de marquer les coups. Je vous assure que,
bien que le fond en soit assez triste, la discussion ne