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Le charivari — 59.1890

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Décembre
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CINQUANTE-NEUVIÈME ANNÉE

Prix in Numéro : 13 onntimti

MARDI 30 DECEMBRE 1890

ABONNEMENTS

PARIS

Trois mois. 18 fr.

Six mois. 36 —

Un an. 72 —

Us abonnements partent des <er et 16 de chaque mois

DIRECTSON

Politique- Littéraire et Artistique

PIERRE VÉRON

Bédacteur en Chef

BUREAUX

PE LA RÉDACTION ET DE L’ADMINISTRATION

2Vue de la Victoire, 20

ABONNEMENTS

DÉPARTEMENTS

Trois mois. 20 fs\

Six mois. 40 —

Un an. 80

L’abonnement d’un an donne droit à la prime gras ^

DIRECTION

Politique, Littéraire et Artistique
PIERRE VÉR6K

Rédacteur en Chef?

ANNONCES

ADOLPHE EWIG, FERMIER DE I.A PUSÎ-tCST®

92, Rue Richelieu

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Le Charivari, comme les années précédentes, offre à ses
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taine Muet.— Georges Duval. Honneur pour honneur. — Henri
Fouquier. Paradoxes féminins. —X. Maumieu. Lettres sur l’Adria-
tique et le Monténégro. — C. Elzéar. Christine Bernard. — Paul
Mahalin. La Pointe au Corps (2 volumes). — 15. Bergerat. Bébé
et C'". — L. Davyi.. Le dernier des Fonlbriand (2 volumes). —
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Les souscripteurs dont l’abounement expire
le 31 Décembre sont priés de le renouveler
immédiatement, s’ils ne veulent pas éprouver
d’interruption dans l’envoi du journal.

BULLETIN POLITIQUE

M. Rouvier fera bien de ne pas s’endormir sur
l’oreiller de la sécurité.

Il a reçu, avant le départ en vacances, une double
sommation dont il sera prudent de tenir compte.

D’abord celle de M. Drisson devant la Chambre.

M. Brisson lui a dit formellement de se méfier, et
qu’il interpellerait si le ministre se permettait de ré-
soudre tout seul la question des congrégations.

M. Camille Pelletan a repris la menace pour son
compte, en l’appuyant d’arguments qui nous sem-
blent tout à fait sérieux.

Nous aimons fort la franchise de cette déclaration
préliminaire :

« Nul ne songe à atteindre les couvents par des
impôts injustes et excessifs. Entre les ordres mo-
nastiques et l’esprit de la Révolution, la question
n’est pas de celles qui se tranchent par des moyens
détournés et hypocrites. Tout ce qui ressemblerait
à des vexations peu franches serait désavoué par
tout le monde. Si l’on arrive à démontrer, plus cer-
tainement que cela n’a été fait jusqu’ici, qu’il y a
abus dans la perception d’un droit sur les congréga-
tions, il faut corriger cet abus comme tous les autres,
avec tous les autres. C’est bieu entendu. Nous som-
mes d’accord, sur ce point, avec les catholiques les
plus intraitables. »

Rien de plus net.

L égalité de tous devant la loi, voilà le but.

Comment l’atteindre?

Voilà le litige.

M. Rouvier a paru croire qu’il avait le droit de
pratiquer le fara da se. C’est une grave erreur.

M. Pelletan la souligne d’un trait vigoureux en
disant :

« Deux questions se posent ici; et les représen-
tants du pays ont seuls qualité pour les Irancber.
D’abord, y a-t-il abus? Ensuite, cet abus est-il le
premier à corriger? Et peut-on y toucher, avant d’en
avoir supprimé d’autres plus forts ?

» Tous nos droits d’enregistrement sont exorbi-
tants. Nous constituons, à cet, égard, une exception
presque scandaleuse dans le monde. Nous arrêtons
toutes les transmi-sions de propriété par des droits
absolument ruineux et souvent iniques. Les frais de
justice, qui pèsent si lourdement sur les pauvres,
sont un premier exemple de cet abus invétéré. J’y
ajouterai une fois de plus la non-distraction des dettes
dans le calcul des successions. Le pays comprendrait-
il que, si l’on touche aux droits d’enregistrement, on

dégrévât les richissimes congrégations avant de dé-
gréver la masse du pays? »

Une autre considération s’impose, comme M. Ca-
mille Pelletan le démontre.

L’abus même dont se plaignent les ordres reli-
gieux, l’abus qui, à les en croire, les ruine, ne pèse
pas sur eux seuls. La loi qui l’a établi a été faite à
un moment où il n’y avait pas de couvents. Ce pro-
cédé, en effet singulier, qui consiste à réclamer les
impôts d’enregislrement partout où celui qui les paye
possède quelque chose qui leur soit soumis, pèse
sur tous également. Comprendrait-on qu’on en af-
franchît une classe de contribuables, sans en exoné-
rer tout le monde?

Non, évidemment.

Conclusion :

Seul le Parlement peut opérer les modifications
législatives qui seraient jugées nécessaires.

En conséquence, M Pelletan met M. Rouvier en
demeure de repousser toute innovation aux prati-
ques suivies jusqu’ici, qui ne se ferait point par la
législation, qui serait obscurément imposée à l’ad-
minislration par je ne sais quels calculs politiques,
par je ne sais quelle pensée de coaiilions inavouées.

Et qu’on n’essaie pas de tripoter dans l’ombre.

« Cela se saurait, affirme la Justice. Les secrets
de gouvernement ne sont plus de ce temps ni de ce
régime. Tout s’ébruite; et particulièrement, un dé-
grèvement des congrégations opéré en sourdine
serait vite connu au Palais-Bourbon. Nous avons le
droit d’exiger, non que les droits actuels soient
maintenus, mais qu’ils ne soient changés qu’à la
suite d’une loi nouvelle. Loi ordinaire, loi de finan-
ces, peu nous importe, pourvu que les Chambres
prononcent. »

Donc, voilà M. Rouvier averti.

A lui de voir si, pour capter le Sénat, il lui plait
de se faire, à la rentrée, jeter à bas par la Chambre.

Pierre Yéron.

ENRAGÉS

Non, vraiment, on ne lit pas assez VUnivers.

Il contient des choses ! des choses !...

Un lecteur obligeant m’en signale une qui m’avait
échappé, et qui, ma foi, vaut bien la peine d’être
notée.

Ce pieux organe, qui fait le désespoir de toutes
les Semaines Religieuses de France et de Navarre,
tout en leur faisant concurrence, — et précisément
pour cela,— racontait ces jours derniers, et cela sans
rire, que saint Hubert est le seul bienheureux qui
puisse, en ce bas monde et du haut du ciel, sa
demeure dernière, prévenir la rage et guérir ceux qui
en sont atteints.

Cela s'explique, disait-il, puisque saint Hubert
est le patron des chasseurs.

Comprenez-vous? Moi,pas du tout.

Quoi qu’il en soit, il paraît certain, au dire du
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