ACTUALITES
243
1 Vin.
ni' av&it
Pjïcations
COllnaitPe
en le
autre
"par
assant et
>son mé»
Ulte, une
;ique snP
5er.,,
r!
^ petit
e en deux
sommoir.
i dégoise,
lu jour de
iiinze ans,
peut-être
m épicier
n copain,
lait-y tout
e!
'Eternel...
stes et lé- I
7 y a tou-
prés de
che dian-
compte à
iur l’issue
epuis que
osolument
ses amis ;
ébut.
ste .poy
ériorité de
_ ___
LES OMNIBUS CHAUFFÉS
jr de suite
•ts tout le
cond.
— Pouah!... Quelle odeur!...
— Ça vient de mes harengs qui commencent à cuire.
Jamais, à cette époque, le tir n'avait eu une pa-
reille animation.
L’habitude se prend d’arriver plus tôt et de partir
plus tard Bientôt on ne partira plus du tout.
Quelle transformation pour ceux qui se souvien-
nent! Il y a trente ans, le plateau de Monte-Carlo
s’appelait les Spélugues. Comme habitants, quelques
chèvres éparses dans les oliviers.
C’est en 1868 seulement que fut inauguré le chemin
de fer. Jusque-là, on n’arrivait dans la Principauté
qu’en voiture, par la très belle, mais très longue
route de la Corniche, ou par mer sur un méchant
petit bateau.
C’est par centaine de mille aujourd'hui que se chif-
frent les touristes.
Un véritable changement à vue, n’est-ce pas? De
la féerie vécue, avec des décors comme jamais un
imprésario n’en rencontrera.
Mais revenons au présent.
Jeudi, troisième concert classique. Pas une place
vide. Très grande victoire pour le bel orchestre de
S teck.
Au programme, une symphonie de Mozart, un su-
perbe aria de Bach, que les premiers violons ont '
détaillé avec une rare perfection.
On a beaucoup goûté aussi YEspana de Chabrié,
œuvre originale, et le Wallenstein de V. d’Indy.
Prochainement commenceront les représentations
théâtrales, dont la variété, cette année, accroîtra en-
core le charme. L’art fantaisiste y aura sa place à
côté du grand art.
Partout sur le littoral, des arrivées quotidiennes
en grand nombre.
M. Charles Garnier, l’architecte de l’Opéra, dont
la santé cet hiver a un moment inquiété ses amis,
vient achever de se rétablir sous les palmiers de
Bordighera, où le soleil lui sera clément.
A Nice, on prépare la nouvelle saison hippique,
avec réorganisation complète du sport.
En attendant, je vous assure qu’il est charmant de
savourer le dolce farniente devant la mer bleue, en
songeant aux brumes parisiennes.
Pardon de cet égoïsme, mais un philosophe qui
s’y connaissait n’a-t-il pas dit, avec plus de sincérité
que de sensibilité :
« Le mo37en de doubler son propre plaisir, c’est de
regarder le déplaisir du voisin. »
E. VlLLIERS.
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Pjïcations
COllnaitPe
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autre
"par
assant et
>son mé»
Ulte, une
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^ petit
e en deux
sommoir.
i dégoise,
lu jour de
iiinze ans,
peut-être
m épicier
n copain,
lait-y tout
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stes et lé- I
7 y a tou-
prés de
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compte à
iur l’issue
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ses amis ;
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cond.
— Pouah!... Quelle odeur!...
— Ça vient de mes harengs qui commencent à cuire.
Jamais, à cette époque, le tir n'avait eu une pa-
reille animation.
L’habitude se prend d’arriver plus tôt et de partir
plus tard Bientôt on ne partira plus du tout.
Quelle transformation pour ceux qui se souvien-
nent! Il y a trente ans, le plateau de Monte-Carlo
s’appelait les Spélugues. Comme habitants, quelques
chèvres éparses dans les oliviers.
C’est en 1868 seulement que fut inauguré le chemin
de fer. Jusque-là, on n’arrivait dans la Principauté
qu’en voiture, par la très belle, mais très longue
route de la Corniche, ou par mer sur un méchant
petit bateau.
C’est par centaine de mille aujourd'hui que se chif-
frent les touristes.
Un véritable changement à vue, n’est-ce pas? De
la féerie vécue, avec des décors comme jamais un
imprésario n’en rencontrera.
Mais revenons au présent.
Jeudi, troisième concert classique. Pas une place
vide. Très grande victoire pour le bel orchestre de
S teck.
Au programme, une symphonie de Mozart, un su-
perbe aria de Bach, que les premiers violons ont '
détaillé avec une rare perfection.
On a beaucoup goûté aussi YEspana de Chabrié,
œuvre originale, et le Wallenstein de V. d’Indy.
Prochainement commenceront les représentations
théâtrales, dont la variété, cette année, accroîtra en-
core le charme. L’art fantaisiste y aura sa place à
côté du grand art.
Partout sur le littoral, des arrivées quotidiennes
en grand nombre.
M. Charles Garnier, l’architecte de l’Opéra, dont
la santé cet hiver a un moment inquiété ses amis,
vient achever de se rétablir sous les palmiers de
Bordighera, où le soleil lui sera clément.
A Nice, on prépare la nouvelle saison hippique,
avec réorganisation complète du sport.
En attendant, je vous assure qu’il est charmant de
savourer le dolce farniente devant la mer bleue, en
songeant aux brumes parisiennes.
Pardon de cet égoïsme, mais un philosophe qui
s’y connaissait n’a-t-il pas dit, avec plus de sincérité
que de sensibilité :
« Le mo37en de doubler son propre plaisir, c’est de
regarder le déplaisir du voisin. »
E. VlLLIERS.