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L’UNIFICATION DU COSTUME
VUE DU DERNIER MARÉCHAL DE FRANCE, D’UN COLONEL DE CUIRASSIERS, D’UNE CANTINIÈRE
ET D’UN SOLDAT DE DEUXIÈME CLASSE
CD
LO
sommateur fervent. Souvent, en se rendant au Sénat,
il s’en payait pour deux sous dans un coin de la rue
cle Vaugirard.
***
Roqueplan, d'autre part, a raconté comment c’est
à la pomme de terre frite qu’on dut la Dame aux Camé-
lias. Odyssée bizarre, allant du légume à la fleur.
En ce temps-là, le quartier général de la pomme
de terre frite était le Pont-Neuf, où sept ou huit
concurrents étaient installés presque coude à coude.
Roqueplan, passant par là, aperçoit une fillette ado-
rable et déguenillée qui criait ladite frite avec les
airs de Mignon aspirant au ciel. Si saisissant était
le contraste qu’il voulut savoir à qui il avait affaire.
Il engagea la conversation, on répondit. Ce fut le
point de départ d’une fortune trop vite écroulée.
Roqueplan patronna la petite Marie et la fit entrer
dans un théâtre, où, grâce à sa beauté troublante,
elle devint bientôt la courtisane en vogue que le
roman de Dumas devait immortaliser.
A quoi tiennent les destinées en ce monde I
Reviendra-t-il jamais à la mode, le mets jadis tant
aimé? J’en doute.
La chimie lui a porté un coup funeste en inventant
des graisses fantastiques, des graisses de houille
qui ont fait de la pauvre pomme de terre frite un
produit quasi pharmaceutique.
Nos lycées — ah! qu’on est fier d’être Français —
viennent de se signaler par un concours de coureurs.
Vous n’ignorez pas que, sous prétexte de surme-
nage intellectuel, on n’a plus maintenant qu’une
préoccupation : chercher sans cesse de nouveaux
procédés pour éreinter lajeunesse nationale.
A toutes les formes de gymnastique, il paraît qu’on
veut sérieusement ajouter le canotage, et que cette
transcendante réforme est en ce moment, au minis-
tère de l’instruction publique, l’objet d’une étude ap-
profondie.
Ohé, du canot ! Ohé 1
On se demande, avec ces lumineuses innovations,
ce qu’il pourra bien rester d’heures par semaine
pour l’étude. On se demande également si le cano-
tage scolaire sera un canotage orné de toutes ses
dépendances, y compris la Grenouillère et les petits
verres.
***
Pourquoi pas ?
La danse ne fait-elle pas partie de l’hygiène aussi ?
Un pas de cancan est favorable au développement
des muscles. Et le développement du muscle est
l’idéal aujourd’hui.
Exécuter un avant-deux orné de grand écart,
porter arme avec sa jambe,
qui doivent fortifier une g(
mener à tout, même à la gl
boche et Grille-d’Egout.
Tout porte donc à suppos
au grand complet qui se rr
l’ombre.
Espérons qu’on ne s’en ti
cliainement, on conduira 1
peu forts en thème, mais t
aux foires de Neuilly etaut
caleçon, l’honneur de lutter
pensionnaires de Marseille
A la bonne heure 1 Voilà
régénère !
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Echo authentique de coul
Dans un théâtre de genre,
il y a quinze mois. Modeste
— Je me trouverai suffisa
joue Tété.
C’était entendu. Or, l’autr
le directeur, demandant pc
joué.
Et le directeur, avec une
— Mais, mon ami, il n’y a
nière !
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VUE DU DERNIER MARÉCHAL DE FRANCE, D’UN COLONEL DE CUIRASSIERS, D’UNE CANTINIÈRE
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à la pomme de terre frite qu’on dut la Dame aux Camé-
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En ce temps-là, le quartier général de la pomme
de terre frite était le Pont-Neuf, où sept ou huit
concurrents étaient installés presque coude à coude.
Roqueplan, passant par là, aperçoit une fillette ado-
rable et déguenillée qui criait ladite frite avec les
airs de Mignon aspirant au ciel. Si saisissant était
le contraste qu’il voulut savoir à qui il avait affaire.
Il engagea la conversation, on répondit. Ce fut le
point de départ d’une fortune trop vite écroulée.
Roqueplan patronna la petite Marie et la fit entrer
dans un théâtre, où, grâce à sa beauté troublante,
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roman de Dumas devait immortaliser.
A quoi tiennent les destinées en ce monde I
Reviendra-t-il jamais à la mode, le mets jadis tant
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La chimie lui a porté un coup funeste en inventant
des graisses fantastiques, des graisses de houille
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produit quasi pharmaceutique.
Nos lycées — ah! qu’on est fier d’être Français —
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Vous n’ignorez pas que, sous prétexte de surme-
nage intellectuel, on n’a plus maintenant qu’une
préoccupation : chercher sans cesse de nouveaux
procédés pour éreinter lajeunesse nationale.
A toutes les formes de gymnastique, il paraît qu’on
veut sérieusement ajouter le canotage, et que cette
transcendante réforme est en ce moment, au minis-
tère de l’instruction publique, l’objet d’une étude ap-
profondie.
Ohé, du canot ! Ohé 1
On se demande, avec ces lumineuses innovations,
ce qu’il pourra bien rester d’heures par semaine
pour l’étude. On se demande également si le cano-
tage scolaire sera un canotage orné de toutes ses
dépendances, y compris la Grenouillère et les petits
verres.
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Pourquoi pas ?
La danse ne fait-elle pas partie de l’hygiène aussi ?
Un pas de cancan est favorable au développement
des muscles. Et le développement du muscle est
l’idéal aujourd’hui.
Exécuter un avant-deux orné de grand écart,
porter arme avec sa jambe,
qui doivent fortifier une g(
mener à tout, même à la gl
boche et Grille-d’Egout.
Tout porte donc à suppos
au grand complet qui se rr
l’ombre.
Espérons qu’on ne s’en ti
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il y a quinze mois. Modeste
— Je me trouverai suffisa
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