DOI Heft:
[novembre 1922]
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de longueur, et une hauteur de cinq mè-
tres. C’est la Chambre du roi. Elle con-
tient le sarcophage vide du roi Chéops.
Dans les pyramides « bien souvent
l’explorateur est engagé dans des che-
mins sans issue et sans but (fig. 1 ). On
cherchait à dérouter le curieux ou le vo-
leur par des stratagèmes ingénieux qui
lui opposaient des difficultés morales et
intellectuelles aussi bien que matérielles
et lui présentaient de véritables énig-
mes 1. » L’inclinaison des pyramides est
généralement d’environ cinquante-qua-
tre degrés sur l’horizon ; quelques-unes
se relèvent jusque quarante-deux degrés.
On rencontre aussi une exception à la
forme ordinaire dans la pyramide de
Sakkarah formée de terrasses successi-
ves en retrait les unes sur les autres
(fig. 2).
Les pyramides offrent, à l’intérieur,
un système d’appareillage des pierres
1. Roger Peyre. Hisl. génér. clés Beaux-Arts, De-
lagrave, Paris.
énormes qui les composent si parfait
qu’on ne pourrait passer une feuille de
papier dans les joints.
A l’époque de l’Empire Moyen (3100
à 2200 avant notre ère), la capitale des
Pharaons ayant été transférée de Mem-
phis à Thèbes, on n’enterra plus les rois
dans les pyramides. On creusa, pour
eux, des tombeaux dans le roc. Celui de
Beni-Hassan est le plus remarquable.
Le Labyrinthe.
Une autre construction, témoin du
respect des Egyptiens pour leurs morts
et du soin avec lequel ils dérobaient la
momie à toute recherche indiscrète,
c’est le Labyrinthe. Il fut construit vers
2900 avant Jésus-Christ par Amenhe-
mat, à l’Ouest et proche du lac Mœris.
Il comptait trois mille chambres dont
quinze cents souterraines. Des chemins
tortueux et compliqués conduisaient aux
douze grandes pièces centrales où l’on
cachait les momies de quelques rois, et
de crocodiles sacrés et le trésor religieux
de l’Egypte.
Le grand Sphinx.
Le sphinx (fig. S), voisin de la pyra-
mide de Chéops remonte aux premiers
temps de kart égyptien, peut-être avant
Ménès.
Le sphinx est taillé dans une coupure
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tres. C’est la Chambre du roi. Elle con-
tient le sarcophage vide du roi Chéops.
Dans les pyramides « bien souvent
l’explorateur est engagé dans des che-
mins sans issue et sans but (fig. 1 ). On
cherchait à dérouter le curieux ou le vo-
leur par des stratagèmes ingénieux qui
lui opposaient des difficultés morales et
intellectuelles aussi bien que matérielles
et lui présentaient de véritables énig-
mes 1. » L’inclinaison des pyramides est
généralement d’environ cinquante-qua-
tre degrés sur l’horizon ; quelques-unes
se relèvent jusque quarante-deux degrés.
On rencontre aussi une exception à la
forme ordinaire dans la pyramide de
Sakkarah formée de terrasses successi-
ves en retrait les unes sur les autres
(fig. 2).
Les pyramides offrent, à l’intérieur,
un système d’appareillage des pierres
1. Roger Peyre. Hisl. génér. clés Beaux-Arts, De-
lagrave, Paris.
énormes qui les composent si parfait
qu’on ne pourrait passer une feuille de
papier dans les joints.
A l’époque de l’Empire Moyen (3100
à 2200 avant notre ère), la capitale des
Pharaons ayant été transférée de Mem-
phis à Thèbes, on n’enterra plus les rois
dans les pyramides. On creusa, pour
eux, des tombeaux dans le roc. Celui de
Beni-Hassan est le plus remarquable.
Le Labyrinthe.
Une autre construction, témoin du
respect des Egyptiens pour leurs morts
et du soin avec lequel ils dérobaient la
momie à toute recherche indiscrète,
c’est le Labyrinthe. Il fut construit vers
2900 avant Jésus-Christ par Amenhe-
mat, à l’Ouest et proche du lac Mœris.
Il comptait trois mille chambres dont
quinze cents souterraines. Des chemins
tortueux et compliqués conduisaient aux
douze grandes pièces centrales où l’on
cachait les momies de quelques rois, et
de crocodiles sacrés et le trésor religieux
de l’Egypte.
Le grand Sphinx.
Le sphinx (fig. S), voisin de la pyra-
mide de Chéops remonte aux premiers
temps de kart égyptien, peut-être avant
Ménès.
Le sphinx est taillé dans une coupure
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