grand nombre au musée de Boulaq et
au musée du Louvre ; elles prouvent
d’un réalisme profond. Ce caractère
leur vient de ce que les sculpteurs re-
présentent, dans ces statues, l’image
des défunts. Tant que ce double sub-
sistait l’ame du défunt était immortelle ;
elle vivait avec cette image enfouie dans
la profondeur des mastabas, loin des
atteintes de toute
profanation.
Les portraits funé-
raires les plus célè-
bres de cette époque
sont: a) le Bamké,
surintendant des tra-
vaux. Cette statue
en bois représente le
personnage debout.
Vêtu d’un pagne, il
marche à petits pas,
appuyé sur un bâton
(fig.). La tête est
grosse,l’attitude bien
vivante, c’est un por-
trait.
b) Le scribe age-
nouillé <c les mains
croisées, le dos arrondi, la tête infléchie
légèrement, il attend que son maître ait
fini de lire ». (Maspero.)
c) Le scribe accroupi, au Louvre.
Cette statue fut trouvée par Mariette au
Serapeum. Vêtu d’un simple pagne,
assis par terre, les jambes croisées, le
scribe écoute, prêt à écrire. Son œil est
particulièrement vivant. La prunelle de
cristal brille dans un globe de quartz
blanc opaque enchâssé dans des paupiè-
res et des cils de bronze. Toute la vie
de ce personnage se concentre dans les
mains et dans la tête ; le reste du corps
est lourd.
d) La statue du roi Képhrem qui se
trouve au musée de Boulaq. Le roi est
assis sur un large trône, les mains ap-
puyées sur les genoux à la manière de
presque tous les personnages assis que
représente la sculpture égyptienne. Un
air de majesté royale règne sur toute la
personne de ce pharaon.
On a retrouvé des sculptures repré-
sentant des esclaves dans l’exercice de
leurs fonctions. Toutes ces statues sont
de véritables portraits h
(A suivre).
1. D’après L. Viardot. Les merveilles de la sculpture,
Hachette; et Al. Gayet. Itinéraire de la Haute-
Egypte, Quantin.
COURS A
Fig. 1. — Construire un rectangle de 135
millim. de longueur sur 30 millim. de largeur ;
le subdiviser en carrés et rectangles selon le
croquis. Décorer le premier et le troisième
carrés par les lignes d’axes et les diagonales.
Décorer le deuxième carré par un carré d’angle.
Colorier ou hachurer à volonté.
Fig. <2. — Construire un rectangle comme
ci-dessus et le décorer de carrés et de rectangles
selon le croquis.
Fig. 3. — Construire un rectangle de 75
millim. de longueur sur une largeur de 35 mill.
Porter sur la longueur les points de division
1. 2. 3. 4. 5 etc., distants de 5 millim. et par
ces -points tracer des verticales. Porter les mê-
mes divisions sur la largeur du rectangle et
tracer, par ces points, des horizontales. Don-
ner un léger coup de gomme aux intersections,
où il convient, pour ménager l’entrelacs selon
le croquis. Ombrer ou colorier le fond ou l’en-
trelacs, au choix.
Fig. 4. — Construire un rectangle comme
118 —
au musée du Louvre ; elles prouvent
d’un réalisme profond. Ce caractère
leur vient de ce que les sculpteurs re-
présentent, dans ces statues, l’image
des défunts. Tant que ce double sub-
sistait l’ame du défunt était immortelle ;
elle vivait avec cette image enfouie dans
la profondeur des mastabas, loin des
atteintes de toute
profanation.
Les portraits funé-
raires les plus célè-
bres de cette époque
sont: a) le Bamké,
surintendant des tra-
vaux. Cette statue
en bois représente le
personnage debout.
Vêtu d’un pagne, il
marche à petits pas,
appuyé sur un bâton
(fig.). La tête est
grosse,l’attitude bien
vivante, c’est un por-
trait.
b) Le scribe age-
nouillé <c les mains
croisées, le dos arrondi, la tête infléchie
légèrement, il attend que son maître ait
fini de lire ». (Maspero.)
c) Le scribe accroupi, au Louvre.
Cette statue fut trouvée par Mariette au
Serapeum. Vêtu d’un simple pagne,
assis par terre, les jambes croisées, le
scribe écoute, prêt à écrire. Son œil est
particulièrement vivant. La prunelle de
cristal brille dans un globe de quartz
blanc opaque enchâssé dans des paupiè-
res et des cils de bronze. Toute la vie
de ce personnage se concentre dans les
mains et dans la tête ; le reste du corps
est lourd.
d) La statue du roi Képhrem qui se
trouve au musée de Boulaq. Le roi est
assis sur un large trône, les mains ap-
puyées sur les genoux à la manière de
presque tous les personnages assis que
représente la sculpture égyptienne. Un
air de majesté royale règne sur toute la
personne de ce pharaon.
On a retrouvé des sculptures repré-
sentant des esclaves dans l’exercice de
leurs fonctions. Toutes ces statues sont
de véritables portraits h
(A suivre).
1. D’après L. Viardot. Les merveilles de la sculpture,
Hachette; et Al. Gayet. Itinéraire de la Haute-
Egypte, Quantin.
COURS A
Fig. 1. — Construire un rectangle de 135
millim. de longueur sur 30 millim. de largeur ;
le subdiviser en carrés et rectangles selon le
croquis. Décorer le premier et le troisième
carrés par les lignes d’axes et les diagonales.
Décorer le deuxième carré par un carré d’angle.
Colorier ou hachurer à volonté.
Fig. <2. — Construire un rectangle comme
ci-dessus et le décorer de carrés et de rectangles
selon le croquis.
Fig. 3. — Construire un rectangle de 75
millim. de longueur sur une largeur de 35 mill.
Porter sur la longueur les points de division
1. 2. 3. 4. 5 etc., distants de 5 millim. et par
ces -points tracer des verticales. Porter les mê-
mes divisions sur la largeur du rectangle et
tracer, par ces points, des horizontales. Don-
ner un léger coup de gomme aux intersections,
où il convient, pour ménager l’entrelacs selon
le croquis. Ombrer ou colorier le fond ou l’en-
trelacs, au choix.
Fig. 4. — Construire un rectangle comme
118 —