tête de nègre, de profil, portant une
torsade nouée par derrière, le tortil.
lie croissant, fig. 44, s’emploie seul ou
en nombre. Il est fort usité. Sa position
naturelle est de porter les cornes en
haut. S’il les tourne vers la pointe de
l’écu on le dit renversé ; il est couché, si
les cornes se tournent vers le flanc dex-
tre ; il est contourné, si elles se portent
vers le flanc sénestre.
Figure s d ’ animaux .
lies figures d’animaux sont fréquem-
ment utilisées en héraldique. Les plus
souvent représentées sont :
L’agneau, fig. 45. On le voit passant.
S’il tient, d’une patte, une croix à la-
quelle pend une bannière, on le dit :
agneau pascal.
Le houe, fig. 46. Il porte les cornes
tournées en spirales ; il est figuré de pro-
fil, et passant.
La vache, fig. 47, se représente de
profil et passant. Dressée sur ses pieds
de derrière, on la dit effarouchée, ou
effrayée — elle est clarinée, lorsqu’elle
porte au cou une sonnette ou clarine ;
elle est encornée, lorsque la corne de ses
pieds est cl’un autre émail que celui de
son corps.
45 46 47 48
Le cheval, fig. 48, peut être repré-
senté passant ; on le dit gai, s’il ne porte
aucun harnais ; cabré, s’il se lève sur les
pieds de derrière ; courant, si ses pieds
ne touchent pas le sol ; houssé ou capa-
raçonné, s’il porte des harnais ; on le dit
animé, lorsque l’émail de l’œil diffère
de celui du corps.
(A suivre).
ACTUALITÉS
Le Campo Santo d’Orléans, classé
comme monument historique en 1913,
menace ruine.
Le Campo Santo dont l’origine re-
monte au XVIe siècle servit longtemps
de cimetière à toute la ville. C’est là que
furent inhumés : au XVIe siècle (le 24
décembre 1598), le célèbre poète latin
Germain Audebert ; au XVIIe siècle
(2 avril 1688), François Gendron, qui
fut le médecin de Boileau ; au XVIIIe
siècle (1772), le grand jurisconsulte
Robert-Joseph Pothier.
Les curieuses arcades du Campo
Santo, construites au XV8 siècle, furent
détruites, en partie, par les protestants,
au XVIe siècle ; la réfection de ces ar-
cades ne fut achevée qu’au milieu du
XVIIe siècle. Depuis longtemps la
vieille nécropole connaît des usages di-
vers. La porte du vieux cimetière existe
toujours. Elle date de 1521. C’est un
morceau de sculpture encore très sé-
duisant. Au XVIe siècle, on y lisait ce
quatrain, gravé sur une pierre :
Triumphe a tout car la mort fièrement
Contre empereurs, papes, rois, ducs et comtes,
Gentils, vilains, pour la fin de vos comptes
Fault comparoir au dernier jugement.
( Corr.)
138
torsade nouée par derrière, le tortil.
lie croissant, fig. 44, s’emploie seul ou
en nombre. Il est fort usité. Sa position
naturelle est de porter les cornes en
haut. S’il les tourne vers la pointe de
l’écu on le dit renversé ; il est couché, si
les cornes se tournent vers le flanc dex-
tre ; il est contourné, si elles se portent
vers le flanc sénestre.
Figure s d ’ animaux .
lies figures d’animaux sont fréquem-
ment utilisées en héraldique. Les plus
souvent représentées sont :
L’agneau, fig. 45. On le voit passant.
S’il tient, d’une patte, une croix à la-
quelle pend une bannière, on le dit :
agneau pascal.
Le houe, fig. 46. Il porte les cornes
tournées en spirales ; il est figuré de pro-
fil, et passant.
La vache, fig. 47, se représente de
profil et passant. Dressée sur ses pieds
de derrière, on la dit effarouchée, ou
effrayée — elle est clarinée, lorsqu’elle
porte au cou une sonnette ou clarine ;
elle est encornée, lorsque la corne de ses
pieds est cl’un autre émail que celui de
son corps.
45 46 47 48
Le cheval, fig. 48, peut être repré-
senté passant ; on le dit gai, s’il ne porte
aucun harnais ; cabré, s’il se lève sur les
pieds de derrière ; courant, si ses pieds
ne touchent pas le sol ; houssé ou capa-
raçonné, s’il porte des harnais ; on le dit
animé, lorsque l’émail de l’œil diffère
de celui du corps.
(A suivre).
ACTUALITÉS
Le Campo Santo d’Orléans, classé
comme monument historique en 1913,
menace ruine.
Le Campo Santo dont l’origine re-
monte au XVIe siècle servit longtemps
de cimetière à toute la ville. C’est là que
furent inhumés : au XVIe siècle (le 24
décembre 1598), le célèbre poète latin
Germain Audebert ; au XVIIe siècle
(2 avril 1688), François Gendron, qui
fut le médecin de Boileau ; au XVIIIe
siècle (1772), le grand jurisconsulte
Robert-Joseph Pothier.
Les curieuses arcades du Campo
Santo, construites au XV8 siècle, furent
détruites, en partie, par les protestants,
au XVIe siècle ; la réfection de ces ar-
cades ne fut achevée qu’au milieu du
XVIIe siècle. Depuis longtemps la
vieille nécropole connaît des usages di-
vers. La porte du vieux cimetière existe
toujours. Elle date de 1521. C’est un
morceau de sculpture encore très sé-
duisant. Au XVIe siècle, on y lisait ce
quatrain, gravé sur une pierre :
Triumphe a tout car la mort fièrement
Contre empereurs, papes, rois, ducs et comtes,
Gentils, vilains, pour la fin de vos comptes
Fault comparoir au dernier jugement.
( Corr.)
138