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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 1.1922/​1923

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[février 1923]
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https://doi.org/10.11588/diglit.43073#0146
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L existence des racines est bornée à un an,
à deux ans ou davantage encore ; on dit, de
ces plantes, qu’elles sont annuelles, bisannuel-
les, vivaces.
Le plus souvent la tige est verticale ; elle
peut être oblique ou rampante. On la dit tra-
çante lorsque, du pied principal, naissent des
rejets qui se ramifient sous le sol et produisent
de nouvelles racines et de nouvelles tiges. La
tige souterraine ou rhizome est souvent char-
nue, fig. 9, comme chez l’iris et le sceau de
Salomon.
On dit qu’une tige est radicante, lorsqu’elle
offre des racines aériennes qui peuvent attein-
dre une grande longueur et qu’elles descendent
jusqu’au sol pour s’y fixer.
La tige est sarmenteuse si elle grimpe sur

les corps voisins. Lorsqu’elle s’y attache par
des vrilles, on la dit grimpante ; on la nomme
volubile, si elle s’enroule autour d’un support.
La tige du pois est grimpante, et une por-
tion des feuilles se transforme en vrille, fig. 10.
La tige du houblon, celle du liseron, sont
volubiles.
On appelle tige herbacée, celle qui se re-
nouvelle chaque année ; elle est molle, facile à
écraser entre les doigts, comme les herbes.Dans
la tige demi-ligneuse, la base se durcit et ré-
siste plusieurs années ; les rameaux qu’elle porte
sont herbacés ; ils ne durent qu’une année. Les
arbustes rentrent dans cette catégorie.
La tige ligneuse résiste durant des années,
comme chez les arbres.
La tige est tantôt solide et pleine, comme
chez les arbres, et on la nomme tronc, ou bien
elle est creuse en forme de tube. Certains vé-
gétaux offrent une tige spongieuse ; d’autres
ont une tige charnue.
Les bourgeons sont les rudiments des bran-
ches et des feuilles ; les rudiments des fleurs se
nomment boutons.

La feuille, lame verte aplatie et fixée à la
tige, souvent au niveau d’un nœud, est indis-
pensable à la nutrition du végétal et lui cons-
titue une sorte d’appareil respiratoire.
La feuille comprend : une base dilatée, ou
gaine, par laquelle elle embrasse la tige et s’y
retient; une queue ou pétiole; une lame verte,
le limbe. La gaine peut être remplacée, de part
et d’autre du pétiole, par deux petites lames
vertes ou stipules. Certaines feuilles sont ré-
duites au pétiole et au limbe (renoncule) ; à
la gaine et au limbe (blé) ; au limbe seul (jou-
barbe) .
Les feuilles sont parcourues de fibres : les
nervures, qui sont simples si elles vont de la
base au sommet sans se ramifier, comme chez
les plantes monocotylédones.
Les nervures sont rameuses et anguleuses
chez les dicotylédones et forment un réseau de
ramifications.
La feuille est simple, fig. 11, quand le pé-
tiole ne porte qu’un seul limbe entier, sans
découpures, ou denté, crénelé, lobé, plus ou
moins profondément (feuilles de chêne, de
lierre, de bryone, etc.).
La feuille est composée, lorsque le pétiole
porte plusieurs limbes appelés folioles, fig. 1%.


Les feuilles prennent, sur la tige, une dis-
position invariable dans chaque espèce :
1° Chaque nœud porte une feuille. On dit
que les feuilles sont alternes, fig. 13, isolées ou
éparses.
2° Chaque nœud porte deux feuilles : on les
dit opposées, fig. 1%-
3° Chaque nœud porte plusieurs feuilles:
on les dit verticïllées.
Les feuilles sont imbriquées, quand elles se
recouvrent à 1a. manière des tuiles.
(A suivre).



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