DOI Heft:
[avril 1923]
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la nudité du buste, les larges colliers qui
couvrent la poitrine, les épaules carrées,
les membres élancés signalent T influence
égyptienne.
Les Grecs furent en contact avec
Cypre au Xe siècle. Cette statue (fig.2),
qu’on désigne sous le nom de Prêtre à
la colombe et qui provient de l’île de
Cypre (au musée de New-York) témoi-
gne de l’influence grecque.
Cette statue repré-
sente un homme de-
bout, le pied gauche
un peu en avant ; il
tend les deux mains.
De la main droite il
tient une coupe ; sa
main gauche supporte
une colombe. Il est
coiffé d’un bonnet co-
nique d’ou des tresses
tombent symétrique-
ment sur les épaules.
Ce prêtre porte trois
vêtements ; une che-
mise plissée qui s’ar-
rête aux pieds nus,
une tunique bordée d’une broderie à
palmettes descendant sous le genou ; un
grand manteau qui se drape à la taille
et tombe, en plis serrés, de chaque côté1.
Les Phéniciens n’ont donc pas un
art personnel ; ils sont tributaires de
l’Orient africain et asiatique, puis de la
Grèce. Leurs œuvres sculptées ne déno-
tent aucun effort vers le mieux ; leur art
est stationnaire. Ils sont industriels et
commerçants et il faut leur savoir gré
de la progagande qu’ils ont faite en fa-
veur de leurs produits, comme de T in-
vention de l’écriture alphabétique si
favorable à leurs immenses relations.
Les Phéniciens furent d’habiles archi-
tectes, mais des architectes pratiques
qui édifièrent des fortifications et creu-
sèrent des ports. Celui de Carthage, port
militaire et port marchand, est le type
du genre.
Les Phéniciens pavèrent les rues de
Carthage et de Tyr et leurs ingénieurs
dirigèrent les grands travaux accomplis
pendant l’expédition de Xercès contre
la Grèce : le pont de bateaux sur l’Hel-
lespont, le percement du mont Athos.
(A suivre).
1. D'après P. Pabis, op. cit.
LE PRÊTRE A. TA
COLOMBE
COURS A
Emploi décoratif du triangle et du polygone
Fig. 1. — Tracer deux horizontales à une
distance de 6 centim. Porter sur la ligne supé-
rieure des divisions de 3 cent, en 3 cent, et par
les points 1. 2. 3. 4. 5. 6 abaisser des perpen-
diculaires. Joindre les points 1. 9, 2.10, 3. 11,
et les points 2. 8, 3. 9, 4. 10, par des droites.
On obtiendra ainsi des triangles qu’on ombrera
selon le croquis. On tracera des parallèles aux
côtés des triangles 2. 4. 6, à une distance de
6 millim. environ. Les losanges 1. 3. 5. 7. mé-
nagés entre les triangles .seront décorés de lignes
au choix.
Fig. 2. — Tracer des parallèles distantes de
8 cent. Diviser la hauteur a e, en quatre par-
ties égales et mener, par ces divisions, des
parallèles aux horizontales a et e. Porter sur
l’horizontale a des divisions de 2 en 2 cent, et
construire les étoiles selon le croquis. Les poin-
tes pourront être décorées de hachures paral-
lèles ou coloriées à volonté.
Fig. 3. — Tracer deux parallèles a et c à
une distance de 8 cent. Diviser la hauteur a c
— 199 —
couvrent la poitrine, les épaules carrées,
les membres élancés signalent T influence
égyptienne.
Les Grecs furent en contact avec
Cypre au Xe siècle. Cette statue (fig.2),
qu’on désigne sous le nom de Prêtre à
la colombe et qui provient de l’île de
Cypre (au musée de New-York) témoi-
gne de l’influence grecque.
Cette statue repré-
sente un homme de-
bout, le pied gauche
un peu en avant ; il
tend les deux mains.
De la main droite il
tient une coupe ; sa
main gauche supporte
une colombe. Il est
coiffé d’un bonnet co-
nique d’ou des tresses
tombent symétrique-
ment sur les épaules.
Ce prêtre porte trois
vêtements ; une che-
mise plissée qui s’ar-
rête aux pieds nus,
une tunique bordée d’une broderie à
palmettes descendant sous le genou ; un
grand manteau qui se drape à la taille
et tombe, en plis serrés, de chaque côté1.
Les Phéniciens n’ont donc pas un
art personnel ; ils sont tributaires de
l’Orient africain et asiatique, puis de la
Grèce. Leurs œuvres sculptées ne déno-
tent aucun effort vers le mieux ; leur art
est stationnaire. Ils sont industriels et
commerçants et il faut leur savoir gré
de la progagande qu’ils ont faite en fa-
veur de leurs produits, comme de T in-
vention de l’écriture alphabétique si
favorable à leurs immenses relations.
Les Phéniciens furent d’habiles archi-
tectes, mais des architectes pratiques
qui édifièrent des fortifications et creu-
sèrent des ports. Celui de Carthage, port
militaire et port marchand, est le type
du genre.
Les Phéniciens pavèrent les rues de
Carthage et de Tyr et leurs ingénieurs
dirigèrent les grands travaux accomplis
pendant l’expédition de Xercès contre
la Grèce : le pont de bateaux sur l’Hel-
lespont, le percement du mont Athos.
(A suivre).
1. D'après P. Pabis, op. cit.
LE PRÊTRE A. TA
COLOMBE
COURS A
Emploi décoratif du triangle et du polygone
Fig. 1. — Tracer deux horizontales à une
distance de 6 centim. Porter sur la ligne supé-
rieure des divisions de 3 cent, en 3 cent, et par
les points 1. 2. 3. 4. 5. 6 abaisser des perpen-
diculaires. Joindre les points 1. 9, 2.10, 3. 11,
et les points 2. 8, 3. 9, 4. 10, par des droites.
On obtiendra ainsi des triangles qu’on ombrera
selon le croquis. On tracera des parallèles aux
côtés des triangles 2. 4. 6, à une distance de
6 millim. environ. Les losanges 1. 3. 5. 7. mé-
nagés entre les triangles .seront décorés de lignes
au choix.
Fig. 2. — Tracer des parallèles distantes de
8 cent. Diviser la hauteur a e, en quatre par-
ties égales et mener, par ces divisions, des
parallèles aux horizontales a et e. Porter sur
l’horizontale a des divisions de 2 en 2 cent, et
construire les étoiles selon le croquis. Les poin-
tes pourront être décorées de hachures paral-
lèles ou coloriées à volonté.
Fig. 3. — Tracer deux parallèles a et c à
une distance de 8 cent. Diviser la hauteur a c
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