DOI Heft:
[avril 1923]
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rendre compte des reliefs et les bien dis-
poser.
Il importe de choisir, avec goût, la
plante ou l’insecte qu‘on a l’intention
d’utiliser comme motif décoratif et d’ob-
server les lois de la composition que nous
avons déjà exposées au chapitre : Com-
position décorative. Une plante à tige
rigide ne conviendra pas pour des formes
souples et arrondies ; une fleur lourde et
charnue risquera fort d’écraser un objet
menu sur lequel on l’appliquerait. La
convenance du décor à son objet est af-
faire de sentiment et de bon goût.
Pour décorer les objets délicats qui
doivent figurer sur les meubles, les éta-
gères, ou demeurer dans les vitrines, on
pourra employer les feuilles de métal
d’une épaisseur de 2/10 de millimètre ;
pour les objets d’un usage plus ordinaire
et qui sont exposés au contact des mains,
on prendra des feuilles de 3/10 de mil-
limètre d’épaisseur.
On trouve chez les marchands qui
vendent les feuilles de métal, des clous
à têtes diverses, des pierres, des cabo-
chons de toutes nuances qu’on utilise
avantageusement pour le décor par le
métal repoussé. On peut même se servir
de lamelles de nacre ou de verre coloré,
mais ces appliques demandent un goût
sûr ; le rococo et le bariolage sont si voi-
sins de la véritable beauté !
Vous voici donc en possession d’une
feuille de métal, une feuille d’étain de
préférence, plus facile à travailler. Vous
avez composé votre dessin ; il convient
à l’objet à décorer.Quels outils vous sont
nécessaires pour mener à bonne fin votre
création ?
On vend des collections complètes
d’outils à repousser. Gardez-vous de les
acheter ; leur nombre est inutile et gê-
nant. Choisissez simplement :
Une pointe à tracer, droite, qui vous
servira pour tracer le dessin sur la feuille
de métal.
Un ébauchoir de forme courbe, un
peu arrondi, plutôt mince que gros.
Un ébauchoir plus plat, courbe aussi,
de moyenne grosseur.
Un emporte-pièce ou deux, si vous
voulez utiliser les cabochons et si vous
ne réussissez pas à découper,dans l’étain,
un trou rond avec le canif.
Une boule ou deux, montées sur
manche.
Un poinçon pour percer les trous.
Un petit marteau.
Des ciseaux à pointe courbe de préfé-
rence, ou de petits ciseaux à broder.
Un canif, des petits clous, de la colle
(colle-tout, seccotine).
Un matoir ou deux, pour les jeux de
fonds.
Quelques cabochons.
(A suivre).
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poser.
Il importe de choisir, avec goût, la
plante ou l’insecte qu‘on a l’intention
d’utiliser comme motif décoratif et d’ob-
server les lois de la composition que nous
avons déjà exposées au chapitre : Com-
position décorative. Une plante à tige
rigide ne conviendra pas pour des formes
souples et arrondies ; une fleur lourde et
charnue risquera fort d’écraser un objet
menu sur lequel on l’appliquerait. La
convenance du décor à son objet est af-
faire de sentiment et de bon goût.
Pour décorer les objets délicats qui
doivent figurer sur les meubles, les éta-
gères, ou demeurer dans les vitrines, on
pourra employer les feuilles de métal
d’une épaisseur de 2/10 de millimètre ;
pour les objets d’un usage plus ordinaire
et qui sont exposés au contact des mains,
on prendra des feuilles de 3/10 de mil-
limètre d’épaisseur.
On trouve chez les marchands qui
vendent les feuilles de métal, des clous
à têtes diverses, des pierres, des cabo-
chons de toutes nuances qu’on utilise
avantageusement pour le décor par le
métal repoussé. On peut même se servir
de lamelles de nacre ou de verre coloré,
mais ces appliques demandent un goût
sûr ; le rococo et le bariolage sont si voi-
sins de la véritable beauté !
Vous voici donc en possession d’une
feuille de métal, une feuille d’étain de
préférence, plus facile à travailler. Vous
avez composé votre dessin ; il convient
à l’objet à décorer.Quels outils vous sont
nécessaires pour mener à bonne fin votre
création ?
On vend des collections complètes
d’outils à repousser. Gardez-vous de les
acheter ; leur nombre est inutile et gê-
nant. Choisissez simplement :
Une pointe à tracer, droite, qui vous
servira pour tracer le dessin sur la feuille
de métal.
Un ébauchoir de forme courbe, un
peu arrondi, plutôt mince que gros.
Un ébauchoir plus plat, courbe aussi,
de moyenne grosseur.
Un emporte-pièce ou deux, si vous
voulez utiliser les cabochons et si vous
ne réussissez pas à découper,dans l’étain,
un trou rond avec le canif.
Une boule ou deux, montées sur
manche.
Un poinçon pour percer les trous.
Un petit marteau.
Des ciseaux à pointe courbe de préfé-
rence, ou de petits ciseaux à broder.
Un canif, des petits clous, de la colle
(colle-tout, seccotine).
Un matoir ou deux, pour les jeux de
fonds.
Quelques cabochons.
(A suivre).
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