et le nord de l’Asie. L’églantier cultivé et
greffé donne les roses les plus riches. On l’uti-
lise dans les haies où ses tiges enlacées consti-
tuent une sérieuse défense.
Symbolisme : La poésie.
Dessiner la plante d’après nature ; styliser
la fleur et le bouton.
Fig. 1. — Composer un motif avec l’églan-
tine et le papillon. Construire le rectangle;
sur l’axe vertical tracer une circonférence que
l’on garnira de fleurs dont la dimension dimi-
nuera progressivement vers le bas. Au centre
de cette circonférence on dessinera le papillon,
à plat.
Du pied de la tige deux branches remonte-
ront vers les angles supérieurs du rectangle ;
on les garnira de fleurs et de feuilles à volonté,
de manière cependant à former, dans le bas de
la composition, des masses faisant équilibre au
motif du haut.
Deux branchettes ornées d’un papillon rem-
pliront modérément le vide du milieu. On
veillera à ce que ces motifs coupent normale-
ment les branches partant du bas du dessin.
Fig. 2. — Avec la fleur et la feuille de
l’églantier composer une frise pour peinture
DÉCORATIVE.
Tracer les parallèles qui limiteront la frise ;
décrire une demi-circonférence et à une dis-
tance médiocre tracer une demi-circonférence
parallèle à la première. Sur l’axe, dessiner les
feuilles et grouper les fleurs selon le croquis.
On répétera le même motif et dans l’inter-
valle qui séparera les deux sujets on dessinera
des feuilles de face et de profil.
Colorer à volonté en tenant compte de l’har-
monie des couleurs.
La composition décorative
La faune.
La faune n’offre pas moins de ressources au
décorateur que la flore ; tous les êtres vivants,
du plus petit insecte au plus gros mammifère,
lui apportent des ressources ornementales dont
il tirera facilement grand profit. Les mollus-
ques, les poissons, les oiseaux présentent mille
variétés qu’on utilisera isolément ou bien en
des assemblages heureux qui varieront selon le
sujet à décorer.
Dans l’emploi de la faune on se conformera
aux princpes qui régissent l’usage de la flore.
L’animal, l’oiseau ou l’insecte garderont un
caractère propre. On simplifiera les détails,
on accentuera les traits saillants de l’individu,
on le stylisera. La grâce ou la majesté, l’élé-
gance ou la démarche grave et pesante seront
gardées soigneusement aux tjqms qui accusent
ces traits. Souvent une simple silhouette, lar-
gement tracée et remplie d’une couleur unique,
suffira1 au décor par à plats qui convient sur-
tout à la peinture murale.
L’Egypte et l’Assyrie, l’Inde et la Perse,
les Catacombes et le Moyen-âge et la Renais-
sance nous ont laissé des modèles du genre.
I^e sphinx n’est qu’un lion à face humaine 1.
Le bélier symbolisait le dieu Ammon (fig. I).
1. Voir: Le Dessin à l’école et dans la famille, n°18.
p. 207.
On connaît le
parti décoratif que
les Assyriens ont su
tirer du lion et du
taureau ; au premier
ils ont gardé sa
forme nature simplifiée. Une silhouette sobre-
ment traitée, une accentuation des principaux
muscles nous font reconnaître le roi du désert.
Le bœuf à figure humaine couronnée de la tiare
impériale représente le roi vainqueur 1 (fig.2).
Les Chinois ont, de tout temps, fait un
grand usage de la faune dans leurs compositions
décoratives (fig. 3). L’art chrétien des cata-
1. Voir: Le Dessin à l’école et dans la famille, n° 12.
p. 180.
fig. i
— 250 —
greffé donne les roses les plus riches. On l’uti-
lise dans les haies où ses tiges enlacées consti-
tuent une sérieuse défense.
Symbolisme : La poésie.
Dessiner la plante d’après nature ; styliser
la fleur et le bouton.
Fig. 1. — Composer un motif avec l’églan-
tine et le papillon. Construire le rectangle;
sur l’axe vertical tracer une circonférence que
l’on garnira de fleurs dont la dimension dimi-
nuera progressivement vers le bas. Au centre
de cette circonférence on dessinera le papillon,
à plat.
Du pied de la tige deux branches remonte-
ront vers les angles supérieurs du rectangle ;
on les garnira de fleurs et de feuilles à volonté,
de manière cependant à former, dans le bas de
la composition, des masses faisant équilibre au
motif du haut.
Deux branchettes ornées d’un papillon rem-
pliront modérément le vide du milieu. On
veillera à ce que ces motifs coupent normale-
ment les branches partant du bas du dessin.
Fig. 2. — Avec la fleur et la feuille de
l’églantier composer une frise pour peinture
DÉCORATIVE.
Tracer les parallèles qui limiteront la frise ;
décrire une demi-circonférence et à une dis-
tance médiocre tracer une demi-circonférence
parallèle à la première. Sur l’axe, dessiner les
feuilles et grouper les fleurs selon le croquis.
On répétera le même motif et dans l’inter-
valle qui séparera les deux sujets on dessinera
des feuilles de face et de profil.
Colorer à volonté en tenant compte de l’har-
monie des couleurs.
La composition décorative
La faune.
La faune n’offre pas moins de ressources au
décorateur que la flore ; tous les êtres vivants,
du plus petit insecte au plus gros mammifère,
lui apportent des ressources ornementales dont
il tirera facilement grand profit. Les mollus-
ques, les poissons, les oiseaux présentent mille
variétés qu’on utilisera isolément ou bien en
des assemblages heureux qui varieront selon le
sujet à décorer.
Dans l’emploi de la faune on se conformera
aux princpes qui régissent l’usage de la flore.
L’animal, l’oiseau ou l’insecte garderont un
caractère propre. On simplifiera les détails,
on accentuera les traits saillants de l’individu,
on le stylisera. La grâce ou la majesté, l’élé-
gance ou la démarche grave et pesante seront
gardées soigneusement aux tjqms qui accusent
ces traits. Souvent une simple silhouette, lar-
gement tracée et remplie d’une couleur unique,
suffira1 au décor par à plats qui convient sur-
tout à la peinture murale.
L’Egypte et l’Assyrie, l’Inde et la Perse,
les Catacombes et le Moyen-âge et la Renais-
sance nous ont laissé des modèles du genre.
I^e sphinx n’est qu’un lion à face humaine 1.
Le bélier symbolisait le dieu Ammon (fig. I).
1. Voir: Le Dessin à l’école et dans la famille, n°18.
p. 207.
On connaît le
parti décoratif que
les Assyriens ont su
tirer du lion et du
taureau ; au premier
ils ont gardé sa
forme nature simplifiée. Une silhouette sobre-
ment traitée, une accentuation des principaux
muscles nous font reconnaître le roi du désert.
Le bœuf à figure humaine couronnée de la tiare
impériale représente le roi vainqueur 1 (fig.2).
Les Chinois ont, de tout temps, fait un
grand usage de la faune dans leurs compositions
décoratives (fig. 3). L’art chrétien des cata-
1. Voir: Le Dessin à l’école et dans la famille, n° 12.
p. 180.
fig. i
— 250 —