dans un vieux bain d’hyposulfite de
soude qui a servi à fixer les plaques
photographiques.
Quelques gouttes d’acide azotique
ajoutées à une pâte formée de fleur de
soufre et de teinture d’iode donnent des
tons vieux fer. C’est le procédé que pré-
conise Karl Robert1. On enduit l’objet
à patiner avec cette pâte au moyen d’un
pinceau ; on laisse sécher et on donne les
clairs en frottant avec une peau. Cette
patine devient plus belle en vieillissant.
Patine du cuivre.
On obtient des tons fort jolis en en-
duisant l’objet à patiner d’une solution
formée de quatre parties de sel ammo-
niac, une partie d’oxalate de potasse,
deux cents parties de vinaigre. Il est
utile de donner plusieurs couches qu’on
laisse sécher successivement.
Pour obtenir une patine verte on en-
duira l’objet, plusieurs fois comme ci-
dessus, d’une solution composée de : sel
de cuisine,6 grs. ; ammoniaque : 15 grs. ;
vinaigre de vin : 1 litre ; sel ammoniac :
7 grs. Pour une quantité moindre de
liquide on réduira les poids dans une
égale proportion.
Le mélange suivant donne également
une patine rouge fauve solide et bril-
lante : carbonate de cuivre : 10 grs. ;
ammoniaque à 36°. B: 75co; eau: 15™.
On fera dissoudre le carbonate de cuivre
dans l’ammoniaque et on ajoutera l’eau.
Ce mélange ne donne aucun résultat sur
le cuivre rouge et le zinc.
Pour obtenir des tons irrisés il suffit
de plonger le métal dans une solution
bien chaude formée de un litre d’eau,
de 45 grs. d’hyposulfate de soude et de
15 grs. d’acétate de plomb. Dans ce
1. Op. cit.
bain la plaque en étain devient succes-
sivement jaune d’or, rosée, violacée,
bleutée. On la retire dès qu’on a obtenu
le ton désiré et on la plonge dans l’eau
froide. (Karl Robert.)
Le vinaigre pur ou mieux l’acide acé-
tique légèrement étendu d’eau donne
des tons de vert gris dont on varie l’in-
tensité en replongeant le métal dans le
liquide après avoir laissé sécher après
une première opération.
L’acide chlorhydrique pur produit
des tons roses ; l’ammoniaque un ton
gris-bleu.
Après l’emploi d’une patine quelcon-
que il est indispensable de rendre aux
reliefs un certain brillant. La flanelle,
la poudre de pierre ponce, le blanc
d’Espagne, la peau donneront ce résul-
tat si l’on frotte légèrement d’abord,
puis plus vigoureusement sur les grands
clairs.
On trouvera soi-même de nombreux
moyens de varier la patine des métaux ;
le commerce fournit de nombreux pro-
duits susceptibles de donner d’excellents
résultats mais il faut se méfier des pa-
tines opaques et des vernis de couleur.
Mieux vaut garder au métal son aspect
que de le dénaturer par l’emploi de ces
produits ; ils empâtent les creux, gâtent
les reliefs et font perdre à l’objet tout
Nous donnons (fig-) un motif pour
manche de coupe papier que l’on exé-
cutera facilement en métal repoussé.
(A suivre).
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soude qui a servi à fixer les plaques
photographiques.
Quelques gouttes d’acide azotique
ajoutées à une pâte formée de fleur de
soufre et de teinture d’iode donnent des
tons vieux fer. C’est le procédé que pré-
conise Karl Robert1. On enduit l’objet
à patiner avec cette pâte au moyen d’un
pinceau ; on laisse sécher et on donne les
clairs en frottant avec une peau. Cette
patine devient plus belle en vieillissant.
Patine du cuivre.
On obtient des tons fort jolis en en-
duisant l’objet à patiner d’une solution
formée de quatre parties de sel ammo-
niac, une partie d’oxalate de potasse,
deux cents parties de vinaigre. Il est
utile de donner plusieurs couches qu’on
laisse sécher successivement.
Pour obtenir une patine verte on en-
duira l’objet, plusieurs fois comme ci-
dessus, d’une solution composée de : sel
de cuisine,6 grs. ; ammoniaque : 15 grs. ;
vinaigre de vin : 1 litre ; sel ammoniac :
7 grs. Pour une quantité moindre de
liquide on réduira les poids dans une
égale proportion.
Le mélange suivant donne également
une patine rouge fauve solide et bril-
lante : carbonate de cuivre : 10 grs. ;
ammoniaque à 36°. B: 75co; eau: 15™.
On fera dissoudre le carbonate de cuivre
dans l’ammoniaque et on ajoutera l’eau.
Ce mélange ne donne aucun résultat sur
le cuivre rouge et le zinc.
Pour obtenir des tons irrisés il suffit
de plonger le métal dans une solution
bien chaude formée de un litre d’eau,
de 45 grs. d’hyposulfate de soude et de
15 grs. d’acétate de plomb. Dans ce
1. Op. cit.
bain la plaque en étain devient succes-
sivement jaune d’or, rosée, violacée,
bleutée. On la retire dès qu’on a obtenu
le ton désiré et on la plonge dans l’eau
froide. (Karl Robert.)
Le vinaigre pur ou mieux l’acide acé-
tique légèrement étendu d’eau donne
des tons de vert gris dont on varie l’in-
tensité en replongeant le métal dans le
liquide après avoir laissé sécher après
une première opération.
L’acide chlorhydrique pur produit
des tons roses ; l’ammoniaque un ton
gris-bleu.
Après l’emploi d’une patine quelcon-
que il est indispensable de rendre aux
reliefs un certain brillant. La flanelle,
la poudre de pierre ponce, le blanc
d’Espagne, la peau donneront ce résul-
tat si l’on frotte légèrement d’abord,
puis plus vigoureusement sur les grands
clairs.
On trouvera soi-même de nombreux
moyens de varier la patine des métaux ;
le commerce fournit de nombreux pro-
duits susceptibles de donner d’excellents
résultats mais il faut se méfier des pa-
tines opaques et des vernis de couleur.
Mieux vaut garder au métal son aspect
que de le dénaturer par l’emploi de ces
produits ; ils empâtent les creux, gâtent
les reliefs et font perdre à l’objet tout
Nous donnons (fig-) un motif pour
manche de coupe papier que l’on exé-
cutera facilement en métal repoussé.
(A suivre).
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