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MÉLANGES D'HISTOIRE ET D'ARCHÉOLOGIE BYZANTINES 39

Lorsque, la cérémonie terminée, le souverain voulait congé-
dier l'assemblée réunie en sa présence, il faisait signe au pré-
posite, qui prononçait alors, d'une voix sonore en même temps
qu'harmonieuse, le mot : y.sXe-jaa-çs1 « s'il vous plaît ». Cette
exclamation intimait aux personnages présents l'ordre de
sortir.

De toutes ces attitudes, il en reste une, qui reste particuliè-
rement gravée dans l'esprit. C'est l'image du basileus immo-
bile sur son trône, tenant dans les mains les insignes impé-
riaux, écrasé sous le poids de son splendide costume. Comme
une idole orientale, il s'offre aux hommages de son peuple
parmi les flots d'encens et les acclamations liturgiques.

Plusieurs de ces attitudes et de ces gestes sont venus d'Orient,
où la conception de la monarchie divine était si fortement
enracinée dans les esprits. La prostration, qui fait son appari-
tion au vie siècle, à la cour de Justinien et de Théodora*, est
venue d'Orient; de même l'attitude qui consiste à se tenir
debout en silence, les mains croisées sur la poitrine.

Les ambassadeurs grecs envoyés à la cour du Khalife de Bag-
dad avaient assisté à des audiences solennelles, dans des salles

l'empereur prenait entre ses doigts (cf. Cer., I, 64, p. 287, 291 ; I, 66, p. 299,
306 ; I, 70, p. 343, 347 ; I. 73, p. 365).

1) Cf. Cer., I, 17, p. 105,110 ; I, 9, p. 62 ; I, 1, p. 10, 11, 25 ; I, 40, p. 203,
204 ; I, 41, p. 209 ; I, 27, p. 149, 154 ; I, 28, p. 157 ; I, 23, p. 129, 130 ; I,
43, p. 218 ; I, 44, p. 226, 228 ; I, 45, p. 230 ; I, 46, p. 232, 233 ; I, 68, p. 308,
309 ; I, 66, p. 298, 299, 300, 305 ; I, 70, p. 342, 343 ; I, 72, p. 361 ; 1,73,
p. 365; I, 64, p. 292; I, 47, p. 239; I, 48, p. 249, 257 ; I, 50, p. 258, 259-
260; I, 51, p. 263; I, 35, p. 181 ; I, 26, p. 144; I, 14, p. 94; II, 9, p. 543,
544. Parfois le préposite faisait lui-même le signe à un autre fonctionnaire,
qui prononçait l'exclamation, ou bien il la poussait sans que le basileus lui eût
fait signe (Cf. Cer., II, 15, p. 569, 570 ; I, 9, p. 63 ; I, 10, p. 72 ; I, 11, p. 86,
87 ; I, 14, p. 94 ; I, 17, p. 101 ; I, 18, p. 110 ; I, 25, p. 139 ; I, 27, p. 154 ; I,
30, p. 163; I, 32, p. 176; I, 35, p. 181 ; I, 38, p. 192, 193; I, 41, p. 210,
212, 213; I, 43, p. 221; 1,70, p. 346,347; I," 73, p. 365 ; I, 68, p. 305 ; I,
64, p. 286, 290 ; II, 2, p. 523, 524, 525 ; II, 19, p. 608; II, 15, p. 569 ; I, 38,
p. 192; I, 46, p. 236; II, 7, p. 536; I, 1, p. 32; I, 16, p. 97; I, 40, p. 204;
I, -44, p. 226).

2) Cf. Procope, Anecdota, c. 30, éd. Bonn, p. 164.
 
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