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https://doi.org/10.11588/diglit.19210#0111
MÉLANGES D'HISTOIRE ET D'ARCHÉOLOGIE BYZANTINES 101
basileus. Constantin Dragasès n'est plus pour lui qu'un
despotès
Conclusion.
Ces études permettent de fixer certains traits caractéristiques
de la vie,- telle qu'on la menait au moyen âge sur les rives du
Bosphore et de la Marmara.
Une chose apparaît d'abord. C'est la profonde différence entre
le cérémonial tel qu'il apparaît dans le livre des Cérémonies et
le cérémonial contenu dans le traité des Offices. Aux® siècle, au
moment où Constantin Porphyrogénète entreprit sa grande
compilation, le cérémonial est arrivé à son complet épanouis-
sement. Depuis le vie siècle, où il apparaît encore assez simple3,
il s'est considérablement compliqué. Au xive siècle, par suite
des transformation^ politiques et économiques profondes qu'a
subies la société byzantine, le cérémonial s'est modifié et a
évolué dans le sens de la simplification. C'est ce qui a été
observé pour l'audience quotidienne, pour les promotions aux
dignités et aux fonctions, pour les festins impériaux et les céré-
monies religieuses'. Ainsi le cérémonial reflète la diversité
das époques et les fluctuations de l'histoire. Expression d'un
milieu social il est comme une fleur, qui s'épanouit ou se
dessèche suivant la richesse ou la pauvreté du sol.
Un des principaux facteurs de la vie de la Cour, ce sont les
traditions romaines, qui resteront longtemps en usage Au
Xe siècle, Constantin Porphyrogénète se borne à fixer des
règles très anciennes, comme [il le dit dans la préface du livre
des Cérémonies ', bien plutôt que de créer un nouvel ordre de
choses. Les Byzantins, qui continueront à s'appeler, durant
1) Cf. Michel Ducas, Historia byzantina, 33, éd. Bonn, p. 223, 232,
2) V. plus haut, p. 69, 79.
3) V. plus haut, p. 16, 76, 83, 84, 98 s.
4) Cf. Cer.,'p. 3-5; cf. p. 516-517.
basileus. Constantin Dragasès n'est plus pour lui qu'un
despotès
Conclusion.
Ces études permettent de fixer certains traits caractéristiques
de la vie,- telle qu'on la menait au moyen âge sur les rives du
Bosphore et de la Marmara.
Une chose apparaît d'abord. C'est la profonde différence entre
le cérémonial tel qu'il apparaît dans le livre des Cérémonies et
le cérémonial contenu dans le traité des Offices. Aux® siècle, au
moment où Constantin Porphyrogénète entreprit sa grande
compilation, le cérémonial est arrivé à son complet épanouis-
sement. Depuis le vie siècle, où il apparaît encore assez simple3,
il s'est considérablement compliqué. Au xive siècle, par suite
des transformation^ politiques et économiques profondes qu'a
subies la société byzantine, le cérémonial s'est modifié et a
évolué dans le sens de la simplification. C'est ce qui a été
observé pour l'audience quotidienne, pour les promotions aux
dignités et aux fonctions, pour les festins impériaux et les céré-
monies religieuses'. Ainsi le cérémonial reflète la diversité
das époques et les fluctuations de l'histoire. Expression d'un
milieu social il est comme une fleur, qui s'épanouit ou se
dessèche suivant la richesse ou la pauvreté du sol.
Un des principaux facteurs de la vie de la Cour, ce sont les
traditions romaines, qui resteront longtemps en usage Au
Xe siècle, Constantin Porphyrogénète se borne à fixer des
règles très anciennes, comme [il le dit dans la préface du livre
des Cérémonies ', bien plutôt que de créer un nouvel ordre de
choses. Les Byzantins, qui continueront à s'appeler, durant
1) Cf. Michel Ducas, Historia byzantina, 33, éd. Bonn, p. 223, 232,
2) V. plus haut, p. 69, 79.
3) V. plus haut, p. 16, 76, 83, 84, 98 s.
4) Cf. Cer.,'p. 3-5; cf. p. 516-517.