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https://doi.org/10.11588/diglit.19210#0130
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revue de l'histoire des religions
haute corbeille ronde. L'astragale est formé par une couronne de
petites feuilles d'acanthe droites. De grandes feuilles d'acanthe,
avec une grosse nervure médiane et des lobes se terminant en
multiples pointes, s'étalent sur les courbes de la vaste corbeille.
L'ensemble est travaillé au trépan, qui découpe le marbre
comme une dentelle.
Cette acanthe grasse et dentelée est caractéristique du vesiècle.
Elle décore souvent le chapiteau composite corinthien, qui, on
le sait, eut une très grande fortune. Ce dernier avec ses volutes
d'angle présente un profil plus élégant que le chapiteau-cor-
beille, dont la forme est lourde et disgracieuse, mais dont les
très rares exemplaires méritent d'être signalés1.
*
* *
Dans le mur maritime, près de l'édifice dit Maison de Justi-
nien, sont encastrés plusieurs fragments d'un grand entablement
en marbre blanc (pl. II, fig. 6). Les sculptures qui le recouvrent
sont travaillées au trépan. Ce sont un cordon de perles, une série
de petites feuilles d'acanthe droites, un rinceau d'acanthe, dont
les feuilles découpées se courbent et se projettent dans toutes
les directions, avec des croix logées dans les méandres. Au-
dessus court une ligne de rais de cœur.
Ces beaux fragments, qui rappellent par leur facture et par
leur style, l'entablement du portique de Saint-Jean-Baptiste-de-
Stoudios, décoraient autrefois un grand édifice du ve siècle,
aujourd'hui disparu.
*
se- *
Dans la tour d'angle, près de la Maison de Justinien, sont
aussi encastrés des fûts de colonne et un chapiteau en marbre
blanc, dont l'un des côtés est seul visible (pl. II, fig. 2). Le tail-
loir est orné d'une série de rais de cœur. Deux feuilles d'acanthe
1) Un autre exemplaire du même genre se trouve devant la cour de Hodja-
Moustapha-Pacha-Djami ; cf. J. Ebersolt et A.. Thiers, Lês Église s de Çonstan-
tinople, Paris, 1913, p. 82, fig. 36.
revue de l'histoire des religions
haute corbeille ronde. L'astragale est formé par une couronne de
petites feuilles d'acanthe droites. De grandes feuilles d'acanthe,
avec une grosse nervure médiane et des lobes se terminant en
multiples pointes, s'étalent sur les courbes de la vaste corbeille.
L'ensemble est travaillé au trépan, qui découpe le marbre
comme une dentelle.
Cette acanthe grasse et dentelée est caractéristique du vesiècle.
Elle décore souvent le chapiteau composite corinthien, qui, on
le sait, eut une très grande fortune. Ce dernier avec ses volutes
d'angle présente un profil plus élégant que le chapiteau-cor-
beille, dont la forme est lourde et disgracieuse, mais dont les
très rares exemplaires méritent d'être signalés1.
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Dans le mur maritime, près de l'édifice dit Maison de Justi-
nien, sont encastrés plusieurs fragments d'un grand entablement
en marbre blanc (pl. II, fig. 6). Les sculptures qui le recouvrent
sont travaillées au trépan. Ce sont un cordon de perles, une série
de petites feuilles d'acanthe droites, un rinceau d'acanthe, dont
les feuilles découpées se courbent et se projettent dans toutes
les directions, avec des croix logées dans les méandres. Au-
dessus court une ligne de rais de cœur.
Ces beaux fragments, qui rappellent par leur facture et par
leur style, l'entablement du portique de Saint-Jean-Baptiste-de-
Stoudios, décoraient autrefois un grand édifice du ve siècle,
aujourd'hui disparu.
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Dans la tour d'angle, près de la Maison de Justinien, sont
aussi encastrés des fûts de colonne et un chapiteau en marbre
blanc, dont l'un des côtés est seul visible (pl. II, fig. 2). Le tail-
loir est orné d'une série de rais de cœur. Deux feuilles d'acanthe
1) Un autre exemplaire du même genre se trouve devant la cour de Hodja-
Moustapha-Pacha-Djami ; cf. J. Ebersolt et A.. Thiers, Lês Église s de Çonstan-
tinople, Paris, 1913, p. 82, fig. 36.