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HEVUE DE l/tlISTOUÎE DES RELIGIONS

veillant envers l'empereur et l'impératrice, à avoir une con-
duite toujours correcte, à être discret et réservé envers tous.
Les riches insignes des deux candidats étaient suspendus à la
barrière de l'autel d'un des oratoires du palais. C'est là que le
préposite allait les prendre pour en revêtir le cubiculaire et la
cubiculaire, qui venaient ensuite se prosterner aux pieds de
l'empereur'.

Après leur promotion certains hauts dignitaires faisaient,
du moins au xe siècle, un don en argent (suvqOewt) à titre de
gratification. Cette somme d'argent était répartie ensuite entre
les différents fonctionnaires de la cour et de l'Hippodrome,
entre les factions et certaines églises et institutions pieuses*.
J1 existait mcme pour beaucoup de dignités et de fonctions un
tarif des taxes imposées aux titulaires lors de leur installation3.

Si, du vnc au xe siècle, le cérémonial semble avoir subi peu
de modifications, il n'en fut pas ainsi jusqu'à la fin de l'empire
byzantin. En comparant les listes de fonctionnaires et de digni-

1) Cf. Cer., II, 24, p. 623-624 ; II, 25, p. 625-626. Les insignes de la cubi-
culaire et du cubiculaire consistaient en vêtements : un î|jumov rà oix^v irapa-
yauSiou ou simplement to noipayauSiov, brodé d'or. Il se revêlait sur le xapiîmov
et était serré à la taille par une c»inlure (cf. Cer , II, 52, p. 721 ; I, 2\ p. 142;
II, 15, p. 574; II, 2, p. 523). D'après Lydus,De mugistratihus populi. romani,
éd. Wuensch, Leipzig, 1903, I, 17, p. 21 ; II, 13, p. 69, le napayauS^ç avait
des manches, était serré à la taille par une ceinture de peau. Ce vêtement
était d'origine perse et'sarmate. La cubiculaire recevait, en outre, un voile blanc
(natp^piov), un npoTco^wiAx, haute coiffure en forme de tour évasée, qui était aussi
portée par les patriciennes, et devint plus tard une coiffure portée par les impé-
ratrices (cf. Cer., I, 41, p. 214; I, 50, p. 258, .259; cf. Kondakov, Histoire et
Monuments des émaux byzantins, p. 220, n. 4; du même hobruzertifa i-usskoj
knjaieskoj seinji, p. 110-111). Une coiffure semblable était portée par les
hommes ; c'était le cpawjXiov ou oay.EuW;. Ainsi celui que portait le fils de
Basile Ier, ressemblait à un propoloma. C'était une espèce de turban, serré sur
le frbr.t par 'un galon tissé d'or (cf. Cer., App. ad lib. I, p. EOO ; Codin., de
Officiis, IV, p. 22 ; VI, p. 50). La cubiculaire recevait, en outre, un -/apÇaviov
blanc, mot très obscur. Reiske, Vommentarium, p. 733, y voit une parure de
tète. Du Cange, Gloss. med. et inf. graec.,suppose qtie c'était iin loros ou une
Ceinture *

2) Cf. Cet., I, 48, p. 25i ; II; 55, p. 793 s. ; II, 52, p. 708 s,

3) Cf. Cer., II,«49, p. 692is,
 
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