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https://doi.org/10.11588/diglit.6742#0274
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D E L'A RC H I T EC T U RE,
Mais pour faire les carnations & les verte mens, sur
le Verre blanc ils co.uchoicnt des couleurs claires ou
brunes^sans demy-teintesmy fort oufoible^comme
la peinture le demande. Aussi ces premières sortes
d'ouvrages tels que nous en voyons dans les plus an-
ciennes vitres de nosEgliseSjcV qui sont faits avant le
dernier siecle sont d'une manière gotique, & n'ont
rien que de barbare pour ce qui regarde le dessein, Se
pour ce que les Ouvriers appellent l'Affireft des cou-
leurs.
Cette manière grossiere commença de chan-
ger , lors qu'en France Se en Flandre la Peinture vint
'à se perfectionner ; Se l'honneur des plus belles cho-
ies qu'on a faites sur le Verre , csl deu aux François Se
aux Flamans. Ce fut un Peintre de Marseille qui en
donna la première connoissance aux Italiens, quand
il fut travailler à Rome,sous le Pontificat de Jule II.
Depuis luy 3 Albert Dure 5 Se Lucas de Leyde furent
des premiers qui augmentèrent encore cet Art ; Se
ensuite l'on a fait une infinité d'Ouvrages d'un tra-
yail si exquis qu'on ne peut rien desirer davantage
pour la beauté du dési ci n &e l'appren; des couleurs.
Nous voyons en plusieurs endroits des Vitres ad-
mirables 3 principalement celles qui ont esté faites
d'après lesdesTeins des excellens Mailfres^ comme
il y en a encore dans l'Eglise de S. Gervais à Paris
d'après Jean Cousin j à la sainte Chapelle du bois
de Vmcenncs 3 dont Lucas Peni Italien a fait les
cartons ; à Anet , Se en divers autres lieux de ce
Royaume.
De mesme que l'Or elr regardé comme le Chef-
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D E L'A RC H I T EC T U RE,
Mais pour faire les carnations & les verte mens, sur
le Verre blanc ils co.uchoicnt des couleurs claires ou
brunes^sans demy-teintesmy fort oufoible^comme
la peinture le demande. Aussi ces premières sortes
d'ouvrages tels que nous en voyons dans les plus an-
ciennes vitres de nosEgliseSjcV qui sont faits avant le
dernier siecle sont d'une manière gotique, & n'ont
rien que de barbare pour ce qui regarde le dessein, Se
pour ce que les Ouvriers appellent l'Affireft des cou-
leurs.
Cette manière grossiere commença de chan-
ger , lors qu'en France Se en Flandre la Peinture vint
'à se perfectionner ; Se l'honneur des plus belles cho-
ies qu'on a faites sur le Verre , csl deu aux François Se
aux Flamans. Ce fut un Peintre de Marseille qui en
donna la première connoissance aux Italiens, quand
il fut travailler à Rome,sous le Pontificat de Jule II.
Depuis luy 3 Albert Dure 5 Se Lucas de Leyde furent
des premiers qui augmentèrent encore cet Art ; Se
ensuite l'on a fait une infinité d'Ouvrages d'un tra-
yail si exquis qu'on ne peut rien desirer davantage
pour la beauté du dési ci n &e l'appren; des couleurs.
Nous voyons en plusieurs endroits des Vitres ad-
mirables 3 principalement celles qui ont esté faites
d'après lesdesTeins des excellens Mailfres^ comme
il y en a encore dans l'Eglise de S. Gervais à Paris
d'après Jean Cousin j à la sainte Chapelle du bois
de Vmcenncs 3 dont Lucas Peni Italien a fait les
cartons ; à Anet , Se en divers autres lieux de ce
Royaume.
De mesme que l'Or elr regardé comme le Chef-
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