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https://doi.org/10.11588/diglit.6742#0470
44* DE LA PETNTURE
CHAPITRE XIII.
-J T>es Ouvrages de Rocailles.
LE s Ouvrages de Mosaïque, ont encore don-
né lieu de se servir de diverses sortes de ro-
cailles 8c de coquilles pour faire des Grottes, que l'on
embellit de différentes Figures. C'estune invention:
des derniers temps, dont l'on peut dire qu'il ne s'est
rien fait en ce genre de plus achevé, que la Grotte
de Versailles x soit pour la beauté du Dessein, soit
pour ladisposition du lieu & des ornemens qu'on y
voit, soit enfin pour le choix qu'on a fait de tour
ce quicomposeun si bel Ouvrage.
L'on se sert d'ordinaire pour la fabrique du de-
dans des Grottes, de Graijjeries, de pierres de Meu-
lière ou. Molière y dont on fait les meules de moulin i
leur inégalité les rend plus propres à cela que tou-
tes les autres pierres y Se mesme on leur donne diffé-
rentes couleurs, soit en les cuisant au feu pour les
faire devenir rouges soit en les rendant verdâtres
avec du vert de gris * des eaux fortes a ou du vinai-
gre bien fort.
On employé ausiî les Çongeïïatîons, les M arc af-
fites x les Crifiaux , les Ametifles, les Pétrifications, les
branches de Corail rouge, blanc r 6V noir ; Les Croif-
fances des Indes , dont il y en a en forme de crelie
de coq qui font un tres-bel effet. On se sert de
Mâchefer ou Efcume de fer; des Emaux qui sortent
des verreries& de celuy qu'on prend aux forges
3>
CHAPITRE XIII.
-J T>es Ouvrages de Rocailles.
LE s Ouvrages de Mosaïque, ont encore don-
né lieu de se servir de diverses sortes de ro-
cailles 8c de coquilles pour faire des Grottes, que l'on
embellit de différentes Figures. C'estune invention:
des derniers temps, dont l'on peut dire qu'il ne s'est
rien fait en ce genre de plus achevé, que la Grotte
de Versailles x soit pour la beauté du Dessein, soit
pour ladisposition du lieu & des ornemens qu'on y
voit, soit enfin pour le choix qu'on a fait de tour
ce quicomposeun si bel Ouvrage.
L'on se sert d'ordinaire pour la fabrique du de-
dans des Grottes, de Graijjeries, de pierres de Meu-
lière ou. Molière y dont on fait les meules de moulin i
leur inégalité les rend plus propres à cela que tou-
tes les autres pierres y Se mesme on leur donne diffé-
rentes couleurs, soit en les cuisant au feu pour les
faire devenir rouges soit en les rendant verdâtres
avec du vert de gris * des eaux fortes a ou du vinai-
gre bien fort.
On employé ausiî les Çongeïïatîons, les M arc af-
fites x les Crifiaux , les Ametifles, les Pétrifications, les
branches de Corail rouge, blanc r 6V noir ; Les Croif-
fances des Indes , dont il y en a en forme de crelie
de coq qui font un tres-bel effet. On se sert de
Mâchefer ou Efcume de fer; des Emaux qui sortent
des verreries& de celuy qu'on prend aux forges
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