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Marcinkowski, Wojciech: Rzeźby retabulum Św. Jana Chrzciciela w kościele Św. Floriana na Kleparzu w Krakowie: Geneza stylu - twórza
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.20542#0041
Le remembrement de certains elements du retable
de Boner (disperse apres son enlevement de 1’eglise No-
tre-Dame en 1748) dans une structure nouvelle a mis
la romposition du retable en desordre et a brouille la
lisibilite des sujets de representations. Au centre se
trouvait a 1’origine la scene du Bapteme du Christ, ou
plutót le moment precedant le Bapteme ou le Christ
(sculpture disparue) s’approche de Jean qui le benit (com-
me sur les revers de la predelle du retable de Gutenstet-
ten). Les bustes d’au-dessus les volets ont autrefois fait
partie de la representation de Decapitation de St Jean-
-Baptiste, installee dans le couronnement, ou ils ont ete
plaoes au-dessus du groupe (disparu) du prophete et du
bourreau (comme sur une gravure de bois de Cranach
B. 61).
Le retable de Boner appartenait, en un sens, au type
de retables dits de Constance (a l’exterieur les panneaux
peints, a 1’interieur les sculptures). Une predelle peinte
et des sculptures monochromatiąues echappent a ce s‘he-
me. Ce type de la structure rappelle la premiere formę
du retable de Hans Leinberger de Moosburg. Un autre
trait distimtif du retable de Boner consiste a remplacer
dans des parties de bois les motifs architectoniąues par
des ornements vegetaux (comp. les retables de Heiligen-
stadt et de Breisach).
Quant a l’iconographie notre objet d’art appartient
a un groupe nombreux de retables dedies a St Jean-
-Baptiste et a St Jean l’Evangeliste. La division des cy-
cles des saints Jeans en deux tableaux, typiąue du re-
table de Boner (Jean-Baptiste —- le retable ouvert, l’Evan-
geliste — le retable ferme) trouve son plus proche cor-
respondant dans le programme du retable de la cathe-
drale de Laval (attribue a Pieter Aertsen). „Une anti-
these typologiąue” etait la raison fondamentale de l’as-
soUation des motifs de ces deux homonymes. Jean-Bap-
tiste, le dernier des prophetes, annonce la venue du
Christ, tandis que l’Evangeliste parle dans YApocalypse
de sa Parousie a la fin des temps. Le role d’un lien
symbolique y est joue par le motif de 1’Agneau qui
est en nieme temps 1’attribut de Jean-Baptiste et l’objet
de la vision de Pathmos.
Le style des sculptures de 1’eglise Saint-Florian a
ete considere comme provenant des pays du Danube. Ce-
pendant certaines affinites du cote formel et de l’expres-
sion s’expliquent plutot par des sources communes de
1’inspiration artistique (disciples de Veit Stoss). Par con-
trę il y a une relation etroite entre nos sculptures et cel-
les de la Franconie, a savoir les oeuvres de Riemen-
schneider (p. ex. les reliefs du tombeau de Bamberg, le
groupe de la Deploration de Hessenthal) et celles de
Kulmbach lui-meme. C’est du pe'ntre nurembergeois
qu’on a pris les principes de la disposition du groupe
central (le dessin au British Museum), l’idee de la re-
presentation de 1’espace en perspective dans les reliefs
du volet droit, de nombreux motifs figures (les bustes
des „spectateurs”) et des details iconographiques (des
fraises en plumes portees par les anges — comp. le vi-
trail pour la cure Saint-Sebald de Nuremberg).
Tout cela nous permet de supposer que Kulmbach
a non seulement fait le projet de tout le retable (a quoi
il (etait oblige en tant que chef de 1’atelier), rnais qu’il
a en plus execute (au moins en partie) les fragments du
retable. C’est a cette these que correspond le signe
„HKB” sur le relief du Bapteme des foules.
de Boner (disperse apres son enlevement de 1’eglise No-
tre-Dame en 1748) dans une structure nouvelle a mis
la romposition du retable en desordre et a brouille la
lisibilite des sujets de representations. Au centre se
trouvait a 1’origine la scene du Bapteme du Christ, ou
plutót le moment precedant le Bapteme ou le Christ
(sculpture disparue) s’approche de Jean qui le benit (com-
me sur les revers de la predelle du retable de Gutenstet-
ten). Les bustes d’au-dessus les volets ont autrefois fait
partie de la representation de Decapitation de St Jean-
-Baptiste, installee dans le couronnement, ou ils ont ete
plaoes au-dessus du groupe (disparu) du prophete et du
bourreau (comme sur une gravure de bois de Cranach
B. 61).
Le retable de Boner appartenait, en un sens, au type
de retables dits de Constance (a l’exterieur les panneaux
peints, a 1’interieur les sculptures). Une predelle peinte
et des sculptures monochromatiąues echappent a ce s‘he-
me. Ce type de la structure rappelle la premiere formę
du retable de Hans Leinberger de Moosburg. Un autre
trait distimtif du retable de Boner consiste a remplacer
dans des parties de bois les motifs architectoniąues par
des ornements vegetaux (comp. les retables de Heiligen-
stadt et de Breisach).
Quant a l’iconographie notre objet d’art appartient
a un groupe nombreux de retables dedies a St Jean-
-Baptiste et a St Jean l’Evangeliste. La division des cy-
cles des saints Jeans en deux tableaux, typiąue du re-
table de Boner (Jean-Baptiste —- le retable ouvert, l’Evan-
geliste — le retable ferme) trouve son plus proche cor-
respondant dans le programme du retable de la cathe-
drale de Laval (attribue a Pieter Aertsen). „Une anti-
these typologiąue” etait la raison fondamentale de l’as-
soUation des motifs de ces deux homonymes. Jean-Bap-
tiste, le dernier des prophetes, annonce la venue du
Christ, tandis que l’Evangeliste parle dans YApocalypse
de sa Parousie a la fin des temps. Le role d’un lien
symbolique y est joue par le motif de 1’Agneau qui
est en nieme temps 1’attribut de Jean-Baptiste et l’objet
de la vision de Pathmos.
Le style des sculptures de 1’eglise Saint-Florian a
ete considere comme provenant des pays du Danube. Ce-
pendant certaines affinites du cote formel et de l’expres-
sion s’expliquent plutot par des sources communes de
1’inspiration artistique (disciples de Veit Stoss). Par con-
trę il y a une relation etroite entre nos sculptures et cel-
les de la Franconie, a savoir les oeuvres de Riemen-
schneider (p. ex. les reliefs du tombeau de Bamberg, le
groupe de la Deploration de Hessenthal) et celles de
Kulmbach lui-meme. C’est du pe'ntre nurembergeois
qu’on a pris les principes de la disposition du groupe
central (le dessin au British Museum), l’idee de la re-
presentation de 1’espace en perspective dans les reliefs
du volet droit, de nombreux motifs figures (les bustes
des „spectateurs”) et des details iconographiques (des
fraises en plumes portees par les anges — comp. le vi-
trail pour la cure Saint-Sebald de Nuremberg).
Tout cela nous permet de supposer que Kulmbach
a non seulement fait le projet de tout le retable (a quoi
il (etait oblige en tant que chef de 1’atelier), rnais qu’il
a en plus execute (au moins en partie) les fragments du
retable. C’est a cette these que correspond le signe
„HKB” sur le relief du Bapteme des foules.