DOI Artikel:
Witte, Jean Joseph Antoine Marie de: Situla étrusque de bronze
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.25013#0022
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de fleurs ou pal mettes, décor répété à la partie inférieure qui se termine
en pointe.
J. de WITTE.
P. S. — Au moment de terminer l’impression de mon travail sur la
siiula du prince Czartoryski, je reçois, grâce à l’obligeance de M. Olivier
Rayet, quelques détails intéressants sur la manière de puiser de l’eau usitée
dans les campagnes de la Grèce, détails qui me sont fournis par M. Rhou-
sopoulos :
« J’ai vu moi-même, dit M. Rliousopoulos, le bois dont vous parlez et
dont les femmes se servent pour puiser de l’eau dans quelques endroits de
la Grèce, là où les puits ne sont pas profonds ; elles attachent avec une
corde à la petite extrémité de ce bois un seau en cuir ou un vase en cuivre
ou en terre, et le plongent ainsi dans l’eau. Je pense qu’elles ont imaginé ce
procédé pour économiser de la corde et pour avoir plus de facilité à remplir
le vase. Si ce bois a un nom particulier, je l’ignore ; mais je pense qu’il n’en
a pas et qu’on l’appelle simplement çjXsv ou j3épya. Après avoir ainsi puisé
de l’eau, elles la transvasent dans un autre récipient plus grand et plus
vaste, et remportent le bois à la maison en roulant autour la corde et le
petit vase qui a servi à puiser. J’ai vu les femmes faire ainsi dans un vil-
lage qui est près d’Ædepsos en Eubée. »
M. Rayet ajoute : « Dans la partie sud-ouest de la plaine d’Argos, de-
puis le Kephalari (Érasinos) jusqu’à Myli (Lcrne), l’eau est à très peu de pro-
fondeur. »
« Quant à la raison de l’emploi du bois, celle de facilité me semble très
bonne. Si le vase à puiser est très léger, le poids du bois auquel il est
attaché doit le faire plonger et permettre de le remplir plus vite. »
J. W.
de fleurs ou pal mettes, décor répété à la partie inférieure qui se termine
en pointe.
J. de WITTE.
P. S. — Au moment de terminer l’impression de mon travail sur la
siiula du prince Czartoryski, je reçois, grâce à l’obligeance de M. Olivier
Rayet, quelques détails intéressants sur la manière de puiser de l’eau usitée
dans les campagnes de la Grèce, détails qui me sont fournis par M. Rhou-
sopoulos :
« J’ai vu moi-même, dit M. Rliousopoulos, le bois dont vous parlez et
dont les femmes se servent pour puiser de l’eau dans quelques endroits de
la Grèce, là où les puits ne sont pas profonds ; elles attachent avec une
corde à la petite extrémité de ce bois un seau en cuir ou un vase en cuivre
ou en terre, et le plongent ainsi dans l’eau. Je pense qu’elles ont imaginé ce
procédé pour économiser de la corde et pour avoir plus de facilité à remplir
le vase. Si ce bois a un nom particulier, je l’ignore ; mais je pense qu’il n’en
a pas et qu’on l’appelle simplement çjXsv ou j3épya. Après avoir ainsi puisé
de l’eau, elles la transvasent dans un autre récipient plus grand et plus
vaste, et remportent le bois à la maison en roulant autour la corde et le
petit vase qui a servi à puiser. J’ai vu les femmes faire ainsi dans un vil-
lage qui est près d’Ædepsos en Eubée. »
M. Rayet ajoute : « Dans la partie sud-ouest de la plaine d’Argos, de-
puis le Kephalari (Érasinos) jusqu’à Myli (Lcrne), l’eau est à très peu de pro-
fondeur. »
« Quant à la raison de l’emploi du bois, celle de facilité me semble très
bonne. Si le vase à puiser est très léger, le poids du bois auquel il est
attaché doit le faire plonger et permettre de le remplir plus vite. »
J. W.