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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 14.1889

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Molinier, Émile: Scène de funérailles: dessin d'Antonio del Pollajuolo
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https://doi.org/10.11588/diglit.22133#0117
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SCÈNE DE FUNÉRAILLES

DESSIN D'ANTONIO DEL POLI.AJDOLO

(Planche 20)

Dans son excellent supplément à la notice des dessins du Louvre, le regretté conser-
vateur des peintures, Both de Tauzia, a consacré à Antonio del Pollajuolo une très inté-
ressante notice, pleine de renseignements précieux sur les dessins de maîtres conservés
dans les musées étrangers, en particulier sur ceux que possède la galerie des Offices, à
Florence. Parmi les dessins conservés dans d’autres collections, il a signalé celui dont
nous publions aujourd’hui la reproduction, dessin dont l’étude nécessiterait de longs
développements au sujet du caractère très particulier des œuvres de Pollajuolo. C’est
dans le but de fournir à Tauzia l’occasion d’écrire cette notice que nous avions fait
reproduire le dessin de la collection Sir Richard Wallace; mais la mort vint presque
aussitôt interrompre son travail à peine commencé, et force nous est aujourd’hui de
reproduire simplement la courte mention qu’il lui a consacrée dans son catalogue :

« Grand dessin de l’ancienne collection Praun, de Nuremberg, gravé en facsimile par
Prestel, dans le recueil de cette collection, sous le nom d’A. Mantegna, représentant,
dit l’inscription, la mort de Gattamelata, fils du célèbre condottiere et condottiere lui
aussi : son tombeau se trouve dans l’une des chapelles de Saint-Antoine, à Padoue. La
légende du dessin ne présente aucune certitude.

« Dans le dessin, le cadavre nu de Gattamelata, étendu, est entouré d'hommes et de
femmes la plupart nus, exprimant par leurs gestes et leurs cris la plus violente douleur.
— A la plume et au bistre, sur papier jaune. Hauteur : 0m 270; largeur : 0m 440.
Avant d’appartenir à Sir Richard Wallace, ce dessin faisait partie de la petite collection
d’un amateur de Paris qui l’avait acquis en 1868. Une copie ancienne se trouve au Cabinet
des Estampes de Munich. « Cette copie a été publiée par M. L. Gourajod, dans Y Art,
en 1879, dans l’article intitulé : Léonard de Vinci et la statue de Francesco Sforza
(p. 43 du tirage à part.)

E. MOLINIER.
 
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