548
GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
lifc
Sous une forme facile, simple, exempte
d’aridité, tous les arts sont passés en revue
dans cet ouvrage, depuis le ive siècle de l’art
moderne jusqu’à la seconde moitié du xvte :
l’architecture élevant les églises et les ab-
bayes, les palais et les monuments pu-
blics, les châteaux forts et les remparts des
villes ; la sculpture ornant et complétant tous
les arts par ses ouvrages en terre, en pierre,
en marbre, en bronze, en bois, en ivoire ; la
peinture commençant par la mosaïque et les
émaux, concourant à la décoration des édi-
fices par les vitraux et les fresques, histo-
riant et enluminant les manuscrits avant
d’arriver à sa plus haute perfection, à l’art
des Giotto et des Raphaël, des Memlinc et
des Albert Durer ; la gravure sur bois et sur
métal, à laquelle se rattachent la gravure en
médaille et l’orfèvrerie, et qui, après s’être
essayée à tailler des cartes à jouer et à buri-
ner des nielles, évoque tout à coup cette in-
vention sublime destinée à changer la face
du monde : l’imprimerie.
Le plan de ce livre est large, comme on le
voit; chaque art y apparaît dans ses diiïé-
rentes phases, dans ses progrès divers. C’est
une histoire : histoire non-seulement des
arts, mais de l’époque même où ils se sont
développés et qu’ils reflètent dans son ex-
pression la plus vraie. Aussi ce livre, agréable
par l’aspect, instructif par le fond, peut-il
et doit-il être mis entre les mains de tout
jeune homme et de toute jeune fille qui veu-
lent compléter une éducation sérieuse.
EMILE GALICUON.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
lifc
Sous une forme facile, simple, exempte
d’aridité, tous les arts sont passés en revue
dans cet ouvrage, depuis le ive siècle de l’art
moderne jusqu’à la seconde moitié du xvte :
l’architecture élevant les églises et les ab-
bayes, les palais et les monuments pu-
blics, les châteaux forts et les remparts des
villes ; la sculpture ornant et complétant tous
les arts par ses ouvrages en terre, en pierre,
en marbre, en bronze, en bois, en ivoire ; la
peinture commençant par la mosaïque et les
émaux, concourant à la décoration des édi-
fices par les vitraux et les fresques, histo-
riant et enluminant les manuscrits avant
d’arriver à sa plus haute perfection, à l’art
des Giotto et des Raphaël, des Memlinc et
des Albert Durer ; la gravure sur bois et sur
métal, à laquelle se rattachent la gravure en
médaille et l’orfèvrerie, et qui, après s’être
essayée à tailler des cartes à jouer et à buri-
ner des nielles, évoque tout à coup cette in-
vention sublime destinée à changer la face
du monde : l’imprimerie.
Le plan de ce livre est large, comme on le
voit; chaque art y apparaît dans ses diiïé-
rentes phases, dans ses progrès divers. C’est
une histoire : histoire non-seulement des
arts, mais de l’époque même où ils se sont
développés et qu’ils reflètent dans son ex-
pression la plus vraie. Aussi ce livre, agréable
par l’aspect, instructif par le fond, peut-il
et doit-il être mis entre les mains de tout
jeune homme et de toute jeune fille qui veu-
lent compléter une éducation sérieuse.
EMILE GALICUON.