LES MUSÉES
LES ARTS ET LES ARTISTES
PENDANT LA COMMUNE 1
UELQUES semaines après la signature
cle la paix2, l’administration des mu-
sées replaçait, dans la galerie La Caze,
la salle de Henri II et le salon dit des
Sept-Cheminées, une partie des ta-
bleaux de l’école française restés à
Paris. Toute la collection des dessins
exposés reprenait sa place. L’ordre
était i*établi dans le musée Charles X,
ainsi que dans les salles du musée
égyptien. Les faïences italiennes et
les faïences françaises, les bronzes modernes, quelques ivoires et un
certain nombre de bois avaient été distribués dans les salles du musée
L Voir Gazette des Beaux-Arts, t. IV, 2e période, p. 285 et 414.
2. Diverses informations plus précises nous ayant été adressées depuis la publication
notre dernier article, nous nous empressons de compléter et de rectifier quelques-
Un» des renseignements, involontairement inexacts ou incomplets, que nous avons
donnés sur la part prise par quelques artistes à la défense nationale.
M. Godefroy, peintre de marines, et M. Piot-Normand faisaient partie des tirailleurs
de L Seine ; M. Tony Faivre, qui appartenait à un bataillon de marche dont nous
‘onorons le numéro, reçut la médaille militaire pour sa belle conduite pendant le bom-
“at'dement de Bondy.
M· Marchai, celui de tous les Parisiens que nous avons rencontré le plus souvent
Sur les boulevards en quête de nouvelles, montait sa garde aux remparts dans la 7e du
’ c°rome on dit en style militaire, en compagnie de M. Delauney. MM. Lobrichon et
Y. — 2e PÉRIODE. 6
LES ARTS ET LES ARTISTES
PENDANT LA COMMUNE 1
UELQUES semaines après la signature
cle la paix2, l’administration des mu-
sées replaçait, dans la galerie La Caze,
la salle de Henri II et le salon dit des
Sept-Cheminées, une partie des ta-
bleaux de l’école française restés à
Paris. Toute la collection des dessins
exposés reprenait sa place. L’ordre
était i*établi dans le musée Charles X,
ainsi que dans les salles du musée
égyptien. Les faïences italiennes et
les faïences françaises, les bronzes modernes, quelques ivoires et un
certain nombre de bois avaient été distribués dans les salles du musée
L Voir Gazette des Beaux-Arts, t. IV, 2e période, p. 285 et 414.
2. Diverses informations plus précises nous ayant été adressées depuis la publication
notre dernier article, nous nous empressons de compléter et de rectifier quelques-
Un» des renseignements, involontairement inexacts ou incomplets, que nous avons
donnés sur la part prise par quelques artistes à la défense nationale.
M. Godefroy, peintre de marines, et M. Piot-Normand faisaient partie des tirailleurs
de L Seine ; M. Tony Faivre, qui appartenait à un bataillon de marche dont nous
‘onorons le numéro, reçut la médaille militaire pour sa belle conduite pendant le bom-
“at'dement de Bondy.
M· Marchai, celui de tous les Parisiens que nous avons rencontré le plus souvent
Sur les boulevards en quête de nouvelles, montait sa garde aux remparts dans la 7e du
’ c°rome on dit en style militaire, en compagnie de M. Delauney. MM. Lobrichon et
Y. — 2e PÉRIODE. 6