Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 28.1883

DOI issue:
Nr. 3
DOI article:
Courajod, Louis: Le baron Charles Davillier et la collection léguée par lui au musée du Louvre
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.24260#0197

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
188

GAZETTE DES BEAUX-ARTS.

d’après Gouthière, accompagné de notes et d’une notice sur Pierre Gou-
thière, sculpteur et ciseleur du roi. Paris, 1870, in-8°; — Une vente
d’actrice sous Louis XVI, Mlle Laguerre, de l’Opéra; son inventaire,
meubles précieux, porcelaines de Sèvres, cristal de roche, etc., avec une
introduction et des notes. Paris, 1870, in-8°; — l’Antiquaire, comédie en
trois actes (1751), précédée d’une étude sur les curieux dans les pièces
de théâtre. Paris, 1870, in-8°; — Y Amateur, comédie en un acte, 1866,
précédée d’un avant-propos. Paris, 1870, in-8°; la Vente du mobilier du
château de Versailles pendant la Terreur, documents inédits. Paris. 1877,
in-8°. Cette plaquette est la réimpression d’un article publié par la Gazette
des Beaux-Arts1. Une rapide excursion dans le domaine de l’histoire de la
tapisserie française au commencement du xvme siècle inspira aussi à Da-
villier une curieuse notice intitulée Une manufacture de tapisserie de
haute lisse à Gisors, sous Louis XIV, documents [inédits sur cette fabrique
et sur celle de Beauvais. Paris, 1876, in-8°. Cet art industriel avait pro-
voqué de bonne heure son attentive sympathie, et il avait réuni dans son
cabinet, comme on le verra plus loin, de très-remarquables produits de
la peinture en matières textiles. Étendant le domaine plus spécial de
ses recherches, il rédigea pour les Maîtres ornemanistes de M. Guilmard
(Paris, 1880, in-4°) une concise et savante introduction.

Si le baron Davillier avait voyagé presque partout en Europe, une
prédilection marquée le ramenait toujours vers l’Espagne, qu’il connais-
sait à fond, où il comptait de nombreux amis et dont il parlait très pure-
ment la langue. Il écrivit, sur ce pays, un ouvrage, devenu populaire sous
ce titre : L’Espagne (Paris, 1874, in-4°), et qui parut d’abord dans le
Tour du Monde - le livre a été illustré par Gustave Doré. Aux qualités
nouvelles de conteur dont il a fait preuve dans ce pittoresque récit de
voyage, l’auteur n’a pas manqué de joindre sa compétence habituelle en
matière d’œuvres d’art, et sa perspicacité reconnue d’amateur. Le cha-
pitre 28 est intitulé : « La curiosité au point de vue des objets espagnols.

— La vente des bijoux de Notre-Dame del Pilar. — L’orfèvrerie. — Les
armes et le travail du fer. — La céramique et la verrerie. — La sculp-
ture. — L’ameublement. — Les tissus. — Les miniatures et la gravure.

— Les amateurs. » II était donc naturel que certains arts espagnols, trop
inconnus jusque-là, sollicitassent plus spécialement sa plume et attendis-
sent de lui qu’il justifiât, par quelques révélations, les hommages qu’il
leur rendait en les plaçant tout d’un coup en pleine lumière. Cette espé-
rance n’a pas été déçue. Sans compter le traité sur les faïences his-

1. T, XtV, 2mo période, p. 146-156, 431-457,
 
Annotationen