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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 8.1892

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Nr. 2
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Courajod, Louis: La Madone d'Auvillers
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https://doi.org/10.11588/diglit.24661#0148

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LA MADONE D’AUVILLEItS.

133

Ce caractère particulier du traitement des cheveux, ce rendu se
retrouve absolument et entièrement dans les bas-reliefs du même
maître, dont l’attribution est bien certaine, à Rimini et à Pérouse.

Les deux anges adultes du premier plan ne sont pas pour nous
des inconnus. Nous les revoyons dans le bas-relief de marbre possédé
actuellement par M. Edouard Aynard, à Lyon, et reconnu par
M. W. Bode, en 1878, pour un ouvrage incontestable d’Agostino,
lorsqu’il parut à l’Exposition rétrospective du Trocadéro 1.

LA VIERGE ET JÉSUS ADOLESCENT, PAR A G O S TIN O D’ANTONIO DI DUCCIO.

(Collection de M. Édouard Aynard.)

Les mains de l’ange qui tient la buire où plongent les tiges des
lis sont semblables, dans leur facture sommaire, aux mains de diverses
figures sculptées sur les piliers de Saint-François de Rimini et,
notamment, à celles du personnage porteur d’un long caducée.

Ces têtes exquises de chérubins dont les frais visages émergent
de l’opaque mandorla derrière laquelle leurs corps sont dissimulés,
nous les connaissons bien par la composition du joli stuc acheté à
Rome pour le Musée de Berlin, à la vente Castellani1 2 3. Là, de même

1. W. Bode, l’Exposition rétrospective au Trocadéro, dans la Revue archéologique,
février 1879; et tirage à part, page 10.

2. W. Bode, Italienisclie Bildhauer der Renaissance, p. 53, flg. ; idem, Die ila-

Plienische lastik, p. 71, fig. ; W. Bode et A. de Tschudi, Konigliche Museen su
Berlin, Beschreibung der Bildwerke der christlichen Epoche,.p . 21, n° 59, pl III.
 
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