LES PORTRAITS DE MARIE-ANTOINETTE
287
reprocher à Liotard, qui n’avait commis d’autre faute que de copier
trop fidèlement son modèle. Nous savons, en effet, qu’à cette époque
on avait, non sans peine, décidé la jeune princesse à porter un corps
de baleines pour redresser sa taille ; car, par suite d’une croissance
LA DAUPHINE EN 1771
Pastel de Liotard, au château de Laxcnhourg
trop rapide et aussi d’un peu de négligence, elle donnait de ce côté
de vives inquiétudes. Quant à la coiffure, elle n’a rien de choquant :
Liotard a conservé l’arrangement qui se trouve dans les portraits
antérieurs ; il s’est borné à placer au sommet de la tête un petit
bouquet de boutons de roses, pour masquer les lourdes nattes enrou-
lées en forme de chignon ; la physionomie, loin d’être désagréable,
est plutôt embellie. Néanmoins., cette image fut, pour Liotard, l’occa-
287
reprocher à Liotard, qui n’avait commis d’autre faute que de copier
trop fidèlement son modèle. Nous savons, en effet, qu’à cette époque
on avait, non sans peine, décidé la jeune princesse à porter un corps
de baleines pour redresser sa taille ; car, par suite d’une croissance
LA DAUPHINE EN 1771
Pastel de Liotard, au château de Laxcnhourg
trop rapide et aussi d’un peu de négligence, elle donnait de ce côté
de vives inquiétudes. Quant à la coiffure, elle n’a rien de choquant :
Liotard a conservé l’arrangement qui se trouve dans les portraits
antérieurs ; il s’est borné à placer au sommet de la tête un petit
bouquet de boutons de roses, pour masquer les lourdes nattes enrou-
lées en forme de chignon ; la physionomie, loin d’être désagréable,
est plutôt embellie. Néanmoins., cette image fut, pour Liotard, l’occa-