CORRESPONDANCE D’ANGLETERRE
L’EXPOSITION REMBRANDT A LONDRES
os lecteurs sont déjà renseignés sur l’importance de l’Exposi-
tion Rembrandt, ouverte en ce moment à la Royal
Academy ; nous sommes donc certains de répondre à
leurs souhaits en leur offrant la reproduction de quelques-
unes des pièces les moins connues des collections anglaises,
pièces qui n’ont pas été vues à Amsterdam et n’ont, pour
ainsi dire, point été montrées jusqu’ici au public à
Londres même. Certaines œuvres, peu nombreuses, du
merveilleux créateur, en effet, sont restées inconnues jusque de ces infatigables
historiographes de Rembrandt, MM. Émile Michel etBode, dont les grands réper-
toires font aujourd’hui autorité en la matière. Par malheur, il ne nous a pas été
possible de faire photographier les pièces nouvelles pendant qu’elles sont expo-
sées : nous nous contenterons, par conséquent, de donner ici certains morceaux
demeurés en dehors des connaissances courantes, et d’ajouter, en quelque sorte,
un supplément à l’étude si complète que M. Émile Michel a récemment consa-
crée ici même au génie de Rembrandt, à propos de l’Expo.-ition d’Amsterdam.
Faisons d’abord connaissance avec le maître lui-même.
Le splendide portrait prêté par le comte d’Ilchester fut peint en 1658; il
nous montre l’artiste âgé de cinquante-deux ans. A cette date, Rembrandt vient
L’EXPOSITION REMBRANDT A LONDRES
os lecteurs sont déjà renseignés sur l’importance de l’Exposi-
tion Rembrandt, ouverte en ce moment à la Royal
Academy ; nous sommes donc certains de répondre à
leurs souhaits en leur offrant la reproduction de quelques-
unes des pièces les moins connues des collections anglaises,
pièces qui n’ont pas été vues à Amsterdam et n’ont, pour
ainsi dire, point été montrées jusqu’ici au public à
Londres même. Certaines œuvres, peu nombreuses, du
merveilleux créateur, en effet, sont restées inconnues jusque de ces infatigables
historiographes de Rembrandt, MM. Émile Michel etBode, dont les grands réper-
toires font aujourd’hui autorité en la matière. Par malheur, il ne nous a pas été
possible de faire photographier les pièces nouvelles pendant qu’elles sont expo-
sées : nous nous contenterons, par conséquent, de donner ici certains morceaux
demeurés en dehors des connaissances courantes, et d’ajouter, en quelque sorte,
un supplément à l’étude si complète que M. Émile Michel a récemment consa-
crée ici même au génie de Rembrandt, à propos de l’Expo.-ition d’Amsterdam.
Faisons d’abord connaissance avec le maître lui-même.
Le splendide portrait prêté par le comte d’Ilchester fut peint en 1658; il
nous montre l’artiste âgé de cinquante-deux ans. A cette date, Rembrandt vient