VÉNUS A SA TOILETTE
STATUETTE EN CALCÉDOINE SAPHIRINE
ers la lin du mois de janvier 1897, le hasard
amena la découverte, à Kirmasti (Grémasté),
non loin de Cyzique, en Asie Mineure, en
amont de l'endroit où le Rhyndacus débou-
che dans le lac Artynia, d'un petit trésor
antique composé des objets suivants :
1° Une statuette de Vénus à sa toilette,
accompagnée d’un terme de Priape, groupe
en calcédoine saphirine mesurant 13 cen-
timètres de hauteur.
2° Plusieurs vases en argent, décorés de sujets en relief, au
repoussé, comme on en voit dans les trésors de Berthouville et de
Bosco Reale.
3° Des colliers, bracelets, armilles, bagues d’or, ornés de perles
et de verroteries, et quelques autres menus objets.
Il eût été du plus haut intérêt archéologique de conserver ce
trésor dans son intégrité., ou, au moins, de pouvoir Pétudier avant
sa dispersion. Des circonstances qui accompagnent trop souvent la
découverte des antiquités en Orient ne permirent pas qu’il en fût
ainsi. Les vases d’argent se trouvèrent dilapidés et peut-être détruits,
au moins en partie. Un seul a pu, à ma connaissance, échapper au
vandalisme : il est actuellement en la possession d’un riche amateur
américain, et il est permis d’espérer qu’on le fera connaître quelque
STATUETTE EN CALCÉDOINE SAPHIRINE
ers la lin du mois de janvier 1897, le hasard
amena la découverte, à Kirmasti (Grémasté),
non loin de Cyzique, en Asie Mineure, en
amont de l'endroit où le Rhyndacus débou-
che dans le lac Artynia, d'un petit trésor
antique composé des objets suivants :
1° Une statuette de Vénus à sa toilette,
accompagnée d’un terme de Priape, groupe
en calcédoine saphirine mesurant 13 cen-
timètres de hauteur.
2° Plusieurs vases en argent, décorés de sujets en relief, au
repoussé, comme on en voit dans les trésors de Berthouville et de
Bosco Reale.
3° Des colliers, bracelets, armilles, bagues d’or, ornés de perles
et de verroteries, et quelques autres menus objets.
Il eût été du plus haut intérêt archéologique de conserver ce
trésor dans son intégrité., ou, au moins, de pouvoir Pétudier avant
sa dispersion. Des circonstances qui accompagnent trop souvent la
découverte des antiquités en Orient ne permirent pas qu’il en fût
ainsi. Les vases d’argent se trouvèrent dilapidés et peut-être détruits,
au moins en partie. Un seul a pu, à ma connaissance, échapper au
vandalisme : il est actuellement en la possession d’un riche amateur
américain, et il est permis d’espérer qu’on le fera connaître quelque