NOUVELLES RECHERCHES
SUR
LE MAUSOLÉE DE CLAUDE DE LORRAINE
DUC DE GUISE
laude de Lorraine, premier duc de Guise,
chef de la puissante maison de ce nom,
mourut dans son château de Joinville
(Haute-Marne), le 12 avril 1550, et fut
inhumé dans l’église collégiale de Saint-
Laurent, qui dépendait du même châ-
teau. Antoinette de Rourbon-Vendôme,
sa veuve, lui lit élever un magnifique
mausolée qui devait aussi servir à sa
propre sépulture.
La situation considérable que le duc
de Guise et ses enfants ont occupée dans l’Etat, leur immense for-
tune., enfin l’époque, si féconde en grands artistes, à laquelle se rap-
portait l’exécution de ce monument, autorisaient à penser qu’il
devait constituer une œuvre de premier ordre. On savait, du reste,
par la tradition et même parles historiens, qu’il avait toujours été
considéré comme un chef-d’œuvre ; malheureusement, sa destruction
bien certaine, survenue en 1792, ne permettait pas d’espérer qu’on
pût jamais en retrouver des débris assez importants pour donner
une idée de son ensemble. Quelques érudits de province avaient
pourtant fourni des indications précieuses, mais le résultat de leurs
recherches était resté inconnu, au moins du grand public, jusqu’au
SUR
LE MAUSOLÉE DE CLAUDE DE LORRAINE
DUC DE GUISE
laude de Lorraine, premier duc de Guise,
chef de la puissante maison de ce nom,
mourut dans son château de Joinville
(Haute-Marne), le 12 avril 1550, et fut
inhumé dans l’église collégiale de Saint-
Laurent, qui dépendait du même châ-
teau. Antoinette de Rourbon-Vendôme,
sa veuve, lui lit élever un magnifique
mausolée qui devait aussi servir à sa
propre sépulture.
La situation considérable que le duc
de Guise et ses enfants ont occupée dans l’Etat, leur immense for-
tune., enfin l’époque, si féconde en grands artistes, à laquelle se rap-
portait l’exécution de ce monument, autorisaient à penser qu’il
devait constituer une œuvre de premier ordre. On savait, du reste,
par la tradition et même parles historiens, qu’il avait toujours été
considéré comme un chef-d’œuvre ; malheureusement, sa destruction
bien certaine, survenue en 1792, ne permettait pas d’espérer qu’on
pût jamais en retrouver des débris assez importants pour donner
une idée de son ensemble. Quelques érudits de province avaient
pourtant fourni des indications précieuses, mais le résultat de leurs
recherches était resté inconnu, au moins du grand public, jusqu’au