il
LES SALONS DE 1899
deuxième article1)
PEINTURE
La niLisique, avant même de commencer,
fait taire les conversations. Elle s’élève ensuite,
distincte et pins touchante, sur ce fond de
silence. Elle nous parle du dedans de nous,
comme si nous en étions, non le réceptacle,
mais la source; fût-elle chorale et orchestrale,
multipliée dans les sensibilités de mille audi-
teurs qui ainsi fraternisent, elle n’en reste pas
moins secrète; avec chacun, c’est un a parle
qui écarte les témoins :
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
La solitude lui est donc nécessaire pour
agir ; mais aussi elle l’apporte avec elle. Dès la
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XXI, p 333.
GH. GOUT Z WILLEM,
XXI. — 3e PÉ RIODE.
56
LES SALONS DE 1899
deuxième article1)
PEINTURE
La niLisique, avant même de commencer,
fait taire les conversations. Elle s’élève ensuite,
distincte et pins touchante, sur ce fond de
silence. Elle nous parle du dedans de nous,
comme si nous en étions, non le réceptacle,
mais la source; fût-elle chorale et orchestrale,
multipliée dans les sensibilités de mille audi-
teurs qui ainsi fraternisent, elle n’en reste pas
moins secrète; avec chacun, c’est un a parle
qui écarte les témoins :
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
La solitude lui est donc nécessaire pour
agir ; mais aussi elle l’apporte avec elle. Dès la
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XXI, p 333.
GH. GOUT Z WILLEM,
XXI. — 3e PÉ RIODE.
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