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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
façon inespérée : la Suisse. J’ai déjà dit que, à cause de sa nouveauté, nous trai-
terions de cette dernière à part.
La statuaire nous montre Rodin avec son Penseur, Constantin Meunier avec
son Débardeur, Mortensen de Copenhague, Sucharda de Prague, Dasio de Munich,
et A. Wissler de Stockholm, soit tout le plus loyal effort de l’esthétique expres-
sive et de l’esthétique plastique de ces dernières années. Il n’y manque rien...
pas même le retour à la conception égyptienne de la statuaire monumentale
avec certaines œuvres allemandes éprises, sous prétexte de force, de brutalité,
et, sous prétexte de surhommes, de schémas plastiques aux allures de menhirs
qui seront pour terrifier demain comme des symboles de la fatalité industrielle
à l’horizon des campagnes utilitaires et des parcs démocratiques.
WILLIAM RIT T E R
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
façon inespérée : la Suisse. J’ai déjà dit que, à cause de sa nouveauté, nous trai-
terions de cette dernière à part.
La statuaire nous montre Rodin avec son Penseur, Constantin Meunier avec
son Débardeur, Mortensen de Copenhague, Sucharda de Prague, Dasio de Munich,
et A. Wissler de Stockholm, soit tout le plus loyal effort de l’esthétique expres-
sive et de l’esthétique plastique de ces dernières années. Il n’y manque rien...
pas même le retour à la conception égyptienne de la statuaire monumentale
avec certaines œuvres allemandes éprises, sous prétexte de force, de brutalité,
et, sous prétexte de surhommes, de schémas plastiques aux allures de menhirs
qui seront pour terrifier demain comme des symboles de la fatalité industrielle
à l’horizon des campagnes utilitaires et des parcs démocratiques.
WILLIAM RIT T E R