LES TROIS DR OUAIS
(quatrième article1)
Dans les premiers mois
de celte même annéel763,
François-Hubert Drouais
avait commencé le portrait
de Madame de Pornpa-
dour. C’était une entre-
prise dangereuse. « Des
hommes célèbres appelés
pour la peindre », dit le
Nécrologe, « avaient fait
de beaux tableaux d’après
elle, mais son portrait
était encore à faire. » Et
c’est une opinion qui peut
se soutenir. A mon avis,
aucun des portraits de Ma-
dame de Pompadour, si
ce n’est peut-être la Belle Jardinière de Vanloo, ne répond à l’idée
que nous nous faisons de cette femme, « dont la beauté était un
composé piquant de ces grâces fugitives qui ne tiennent point à
l’examen sévère du dessin, qui avait plus de fraîcheur que de jeu-
nesse et de la grâce sans taille. » 11 faut ajouter que la marquise
avait alors quarante-deux ans. Drouais cependant paraît s’être tiré
avec honneur de celte épreuve redoutable. Du moins les contem-
porains en jugèrent ainsi. Voici ce qu’en dit Grimm, dans sa Corres-
pondance, le 15 août 1764 :
\. Voir Gazette clés Beaux-Arts, 1005, t. Il, p. 177, 288 el 384.
(quatrième article1)
Dans les premiers mois
de celte même annéel763,
François-Hubert Drouais
avait commencé le portrait
de Madame de Pornpa-
dour. C’était une entre-
prise dangereuse. « Des
hommes célèbres appelés
pour la peindre », dit le
Nécrologe, « avaient fait
de beaux tableaux d’après
elle, mais son portrait
était encore à faire. » Et
c’est une opinion qui peut
se soutenir. A mon avis,
aucun des portraits de Ma-
dame de Pompadour, si
ce n’est peut-être la Belle Jardinière de Vanloo, ne répond à l’idée
que nous nous faisons de cette femme, « dont la beauté était un
composé piquant de ces grâces fugitives qui ne tiennent point à
l’examen sévère du dessin, qui avait plus de fraîcheur que de jeu-
nesse et de la grâce sans taille. » 11 faut ajouter que la marquise
avait alors quarante-deux ans. Drouais cependant paraît s’être tiré
avec honneur de celte épreuve redoutable. Du moins les contem-
porains en jugèrent ainsi. Voici ce qu’en dit Grimm, dans sa Corres-
pondance, le 15 août 1764 :
\. Voir Gazette clés Beaux-Arts, 1005, t. Il, p. 177, 288 el 384.