LES TROIS DROUAIS
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ne fut fait, et Fhéritage resta en la possession de la veuve; mais
celle-ci fournit à son fils un supplément de dot de 11 400 livres, dont
le fils donna quittance le 28 mars 1770, indépendamment d’un billet
de 4 000 livres qu’il devait à sa mère et dont il lui fut fait remise.
Marie-Marguerite Lusurier étant morte le 11 décembre 1771, ce qui
PORTRAIT DE MARIE-ANNE LOUISE DROUAIS,
FILLE DE FRANÇOIS-HUBERT DROUAIS, PAR FRANÇOIS-HUBERT DROUAIS
(Collection de M. Noël Valois.)
lui avait été laissé revint aux deux enfants. 11 n’y eut aucun inven-
taire; François-Hubert partagea avec sa sœur, M,ne Lutton.
Mais Drouais et sa femme auraient fort bien pu se passer de ces
héritages; ceux-ci étaient peu de chose au regard des sommes
énormes que l’artiste retira de ses peintures. Par les portraits que
j’ai eu occasion de citer, on a pu voir que Drouais, dans sa courte
carrière, en a fait un nombre prodigieux, originaux ou copies, aide
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ne fut fait, et Fhéritage resta en la possession de la veuve; mais
celle-ci fournit à son fils un supplément de dot de 11 400 livres, dont
le fils donna quittance le 28 mars 1770, indépendamment d’un billet
de 4 000 livres qu’il devait à sa mère et dont il lui fut fait remise.
Marie-Marguerite Lusurier étant morte le 11 décembre 1771, ce qui
PORTRAIT DE MARIE-ANNE LOUISE DROUAIS,
FILLE DE FRANÇOIS-HUBERT DROUAIS, PAR FRANÇOIS-HUBERT DROUAIS
(Collection de M. Noël Valois.)
lui avait été laissé revint aux deux enfants. 11 n’y eut aucun inven-
taire; François-Hubert partagea avec sa sœur, M,ne Lutton.
Mais Drouais et sa femme auraient fort bien pu se passer de ces
héritages; ceux-ci étaient peu de chose au regard des sommes
énormes que l’artiste retira de ses peintures. Par les portraits que
j’ai eu occasion de citer, on a pu voir que Drouais, dans sa courte
carrière, en a fait un nombre prodigieux, originaux ou copies, aide