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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 2.1909

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Nr. 4
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Ritter, William: L' exposition internationale des beaux-arts de Munich: correspondance d'Allemagne
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https://doi.org/10.11588/diglit.24872#0373

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GAZETTE DES BEAUX-ARTS

Suisse et la « Scholle » tiendraient la tête du mouvement pour l’étrangeté et
l’extravagance. Le plus admirable ensemble est fourni par l’Autriche, grâce à
ses Slaves et à la personnalité merveilleuse de Gustave Klimt, incontestable-
ment l’individualité qui va le plus loin et apporte le plus de neuf à l’art de
demain, le plus de motifs de rêveries et de retours sur soi-même à celui d’au-
jourd’hui. La Russie est tout simplement superbe. La France et la Belgique repré-
sentent la santé, sans plus; la Hollande et le Danemark, l’ennui. La Hongrie, pays
lumineux par excellence, a les salles les plus sombres et les plus insignifiantes,

(Exposition internationale de Munich.)

tandis que la Suède, après l’Allemagne et l’Autriche, paraît le plus complètement
représentée.

Une rapide promenade à travers ces soixante-dix-huit salies, contenant près
de trois mille œuvres, va nous permettre d’en dégager tant bien que mal, en
quelques pages, non l’aspect qu’en retire le visiteur flegmatique, mais une sorte
de vue à vol d’oiseau. Par ce temps d’aéroplanes, courons de cimes en cimes.

En Allemagne, M, Fritz Erler domine tout. Le triomphateur de Wiesbaden et
du Théâtre des Artistes a pour lui, pour sept grands et fastueux portraits, un bon
quart de l’espace réservé à la « Scholle », et la première médaille vient de lui signi-
fier que les autorités de son pays ont cessé de le contester, sinon de le discuter. Il
 
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