DOI issue:
Nr. 3
DOI article:Lemoisne, Paul-André: Les premiers maîtres de la gravure en couleurs au Japon
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24873#0194
LA VISITE A LA DISEUSE DE BONNE AVENTURE
ESTAMPE EN COULEURS PAR SHOUNYEI
(Collection de M. Bing.)
LES PREMIERS MAITRES
DE LA GRAVURE EN COULEURS AU JAPON
Fidèles au programme qu’ils s’étaient tracé, les conservateurs
du Musée des Arts décoratifs nous ont convié cette année à
admirer, au Pavillon de Marsan, une seconde exposition1
d’estampes japonaises. Nous avons pu, l’an dernier, voir, avec les
merveilleux Primitifs exposés2, les débuts de cette gravure japo-
naise, ses balbutiements, depuis les premières estampes en noir,
très conventionnelles, inspirées d’anciens manuscrits enluminés
dans le style de Tosa, comme par exemple les illustrations de Visé
Monogatari (1608), jusqu’à Moronobou, le grand artiste qui, dans la
seconde moitié du xvue siècle, s’inspirant du peintre réaliste
Matahei, sut dégager la gravure de ces anciennes formules et qui,
1. Ouverte du 24 janvier au 20 février. — MM. P.Vignier et Inada, qui préparent
en ce moment un catalogue de cette exposition, ont bien voulu nous prêter les
traductions qu’ils ont faites de certaines légendes japonaises ; nous tenons à les
en remercier ainsi que M. Longuet qui a favorisé l’illustration de cet article.
2. V. sur cette première exposition notre article de la Gazette des Beaux-Arts,
avril 1909, p. 334.
iii.
4e PÉRIODE.
24
ESTAMPE EN COULEURS PAR SHOUNYEI
(Collection de M. Bing.)
LES PREMIERS MAITRES
DE LA GRAVURE EN COULEURS AU JAPON
Fidèles au programme qu’ils s’étaient tracé, les conservateurs
du Musée des Arts décoratifs nous ont convié cette année à
admirer, au Pavillon de Marsan, une seconde exposition1
d’estampes japonaises. Nous avons pu, l’an dernier, voir, avec les
merveilleux Primitifs exposés2, les débuts de cette gravure japo-
naise, ses balbutiements, depuis les premières estampes en noir,
très conventionnelles, inspirées d’anciens manuscrits enluminés
dans le style de Tosa, comme par exemple les illustrations de Visé
Monogatari (1608), jusqu’à Moronobou, le grand artiste qui, dans la
seconde moitié du xvue siècle, s’inspirant du peintre réaliste
Matahei, sut dégager la gravure de ces anciennes formules et qui,
1. Ouverte du 24 janvier au 20 février. — MM. P.Vignier et Inada, qui préparent
en ce moment un catalogue de cette exposition, ont bien voulu nous prêter les
traductions qu’ils ont faites de certaines légendes japonaises ; nous tenons à les
en remercier ainsi que M. Longuet qui a favorisé l’illustration de cet article.
2. V. sur cette première exposition notre article de la Gazette des Beaux-Arts,
avril 1909, p. 334.
iii.
4e PÉRIODE.
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