LE PEINTRE D AUJOURD HUI ET LE PEINTRE D AUTREFOIS
LITHOGRAPHIE PAR EUGÈNE LAM
LES CONDITIONS SOCIALES DE LA PEINTURE
SOUS LA MONARCHIE DE JUILLET
(troisième et dernier article1)
X. — LA CRITIQUE d’aRT
retentissement des expositions et le goût
manifesté par le public pour l'art eurent
pour conséquence le développement de
la critique2. Sans doute sous l'Empire
et sous la Restauration, des hommes
comme Thiers ou Guizot n’avaient pas
dédaigné de communiquer leurs ré-
flexions esthétiques; des critiques dis-
tingués, Kératry, Yitet ou Delécluze,
avaient acquis la notoriété; des ouvrages spéciaux, comme les
Annales du Musée de Landon ou les études de Jal, des brochures,
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1910, t. III, p. 95 et 217.
2. On conçoit que sur un sujet aussi ample, nous nous bornions ici à quelques
vues générales. — Voir les réflexions de Sainte-Beuve en tète de son troi-