L’ART A CRACOVIE
1507 et 1540. Son tableau de la Conversion de saint Paul, à l’église
Notre-Dame (1522), présente tous les caractères de l’école deNurem-
berg. En 1583, c’est encore un peintre allemand, le portraitiste
Martin Kœbner (Kober), de Breslau, qui brosse le vigoureux portrait
en pied du roi Etienne Bàthory, voïvode de Transylvanie, élu par la
szlachta polonaise en 15761.
Ainsi l’inlluence de la peinture allemande se perpétue à la cour
de Pologne jusqu’à la fin du xvic siècle Ce fait est d’autant plus
digne d’être noté que l’architecture et la peinture étaient alors depuis
longtemps italianisées. Cette survivance s’explique sans doute par
l’habileté avec laquelle l’école de Durer avait su s’assouplir au
contact de la peinture vénitienne et s’assimiler la grammaire orne-
mentale de la R enaissance.
LOUIS P, é a u
(La suite prochainement.)
1. Ce portrait est conservé au couvent des Missionnaires.
1507 et 1540. Son tableau de la Conversion de saint Paul, à l’église
Notre-Dame (1522), présente tous les caractères de l’école deNurem-
berg. En 1583, c’est encore un peintre allemand, le portraitiste
Martin Kœbner (Kober), de Breslau, qui brosse le vigoureux portrait
en pied du roi Etienne Bàthory, voïvode de Transylvanie, élu par la
szlachta polonaise en 15761.
Ainsi l’inlluence de la peinture allemande se perpétue à la cour
de Pologne jusqu’à la fin du xvic siècle Ce fait est d’autant plus
digne d’être noté que l’architecture et la peinture étaient alors depuis
longtemps italianisées. Cette survivance s’explique sans doute par
l’habileté avec laquelle l’école de Durer avait su s’assouplir au
contact de la peinture vénitienne et s’assimiler la grammaire orne-
mentale de la R enaissance.
LOUIS P, é a u
(La suite prochainement.)
1. Ce portrait est conservé au couvent des Missionnaires.