LES SALONS DE 1910
491
écrasé. La tonalité est agréable, la composition heureuse. Mais qu’on
est loin de sentir, dans cette aimable interprétation d’un sujet tra-
gique, la marque des maîtres!
M. Aubry, prix de Rome en 1907, a exposé un tableau singulier.
LA CONVALESCENTE, PAR M. C. DESCUDÉ
^Salon de la Société des Artistes français.)
Des feuillages retombants laissent apercevoir une pièce d’eau, verte
et jaune dans le soir, et parfaitement conventionnelle : au bord de
cette pièce d’eau, près d’un guéridon en marbre, cuivre et acajou,
se trouvent quatre jeunes femmes. L’une d’elles, étendue sur une
chaise longue d’osier, porte un teagown de soie. Une autre est debout,
491
écrasé. La tonalité est agréable, la composition heureuse. Mais qu’on
est loin de sentir, dans cette aimable interprétation d’un sujet tra-
gique, la marque des maîtres!
M. Aubry, prix de Rome en 1907, a exposé un tableau singulier.
LA CONVALESCENTE, PAR M. C. DESCUDÉ
^Salon de la Société des Artistes français.)
Des feuillages retombants laissent apercevoir une pièce d’eau, verte
et jaune dans le soir, et parfaitement conventionnelle : au bord de
cette pièce d’eau, près d’un guéridon en marbre, cuivre et acajou,
se trouvent quatre jeunes femmes. L’une d’elles, étendue sur une
chaise longue d’osier, porte un teagown de soie. Une autre est debout,