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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 10.1880

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https://doi.org/10.11588/diglit.6814#0020
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LK GRJBLOT

Prenons tous une sandale,
Et sans craindre le scandale,
Allons battre la cymbale
Sur les fesses de ces loups 1

VIII.

Chacun ayant pris son arme
Fut partout porter l'alarme
Mais, au milieu du vacarme,
Frère Etienne fit un pet!...
Mais un pet de telle taille
Que jamais, jour de bataille
Canon chargé de mitraille
Ne fit un pareil effet!...

IX.

Ainsi finit la mêlée
Car la troupe épouvantée,
S'enfuyant sur la montée
Pensa se rompre le cou ;
Tandis que le frère Etienne,
Riait à perdre l'haleine,
Et frappaut sur sa bedaine,
Amorçait un second coup!...

MONTRKTOUr.

COUPS DE BEC

Le 3 janvier, M. de Grandsagne, désireux
d entendre la musiqucde Donizetti,qu'il adore,
8e rendit à l'Opéra, pour écouter la Favo-
^te, annoncée sur l'affiche du théâtre
Mais comme on jugea nécessaire de supprimer
u& des morceaux aimés de M. de Grandsagne,
Çe dernier fit un procès au Directeur, auquel
' réclame son argent, sous le prétexte très-
nfa- el <Iu'od. ne lui a pas servi la Favorite,

l*»8 une réduction de la Favorite.
l'esf -i Fecteur sera-t-il condamné oui ou non,
nullp * i'heure actuelle, je ne m'en occupe
vom??*etU ' & ne m'occupe que des raisons in-
fluées par le spectateur, et si j'avais été son
avocat, voici ce que j'aurais dit :

* L affiche annonçait-elle la Favorite oui
" zou non? Y avait-il un sous-titre, une pa-
» renthèse, un nota, pour informer le specta-
" leur qu'on ne lui en donnerait qu'une écor-

< née? lui-a t-on fait une diminution sur le
'< prix de sa place, en rapport avec la réduc-
« Uon faite dans la pièce? non, n'est-ce pas.

« On l'a donc carotté. Quand un boulanger
« vous filoute deux liards du poids sur un
« pain de quatre livres, l'autorité lui fait bien
« un procès, pourquoi l'autorité ne ferait-elle
« pas également un procès à un directeur qui
" vous vend du son à fausse oreille?

« Et si mon client n'a payé sa loge que pour
« entendre justement que les morceaux sup-

< primés?

« Le reste lui étant bien indifférent, vous ne

* lui avez pas seulement vendu à faux poids,
>i mais vous ne lui avez rien donné du tout,
« puisqu'il ne voulait que ce que vous lui es-
c camotez.

« Que dirait votre buraliste, si pour lui payer
« une place de 20 fr. on lui donnait 19 fr. 80?

« On n'irait pas demander au municipal
i d'avancer de sa poche, les quatre sous

< manquants, n'est-ce pas?

« Il est même probable que le guerrier peu
' galant refuserait d'entrer dand l'affaire autre-
« ment que pour vous flanquer à la porte et
« plus vite que ça.

« Pourquoi doûc le spectateur auquel on ne
« donne pas les quatre sous de marchandise
l( Qe pourrait-il réclamer son compte aussi
l< bien que la buraliste.

« Les autres spectateurs n'ont rien dit, me
1 repondrez-vous.

« l»a ^ien' cela P^ouve une chose, c'est que
« gif autres spectateurs sont de bonne compo-

* n»-n' a l'instar des cens oui paient leur
Pa'Q sans le peser.

« insiffn'fi'3 en admettaat °:ue l'escamotage soit
« plaint» -iat' el 3ue nou8 retirioQS Q°tre
« ce npt 't t serait Doa P°ur l'exemple, que
« ionivi'• De reslat pas impuni, car au-
« cpI 0Q supprime ceci, demain ce sera

« fin*' Ct ua Deau jour, pour son argent on
, '[a par ne voir que le souffleur et rien du

« mi • la, pièce- Une autre fois-le régisseur,
par simple politesse viendra lire aux spec-
„ ™,,,U. 88 faits-divers de la Patrie, et s'ap-
« ïioL su,r,des précédents, le directeur dé-
ciarera qu u est dans son droit. Innocentant
« tv.a At • • de musique, vous ne voudrez
l Lnt» ? 'justes avec les autres commer-
« Sn«r'r V0Uf flnir'ez, par pure équité, à
l S Hrler de ™ fr. une demi-dôu-

«Hv£oleb0ut0ns «u'un tailleur nous aura
« redin^M préleildant qu'ils représentent une
« avons rm^ ~ un peu réduite — que nous lui

Vo°?à ce nmandé5 le mois Précédent. »
M do Gran&f dlrais si l'é,ait 1,avocat de
pas?, jîîî«Si dTmèr.1116 * * ^
Charles Lerot.

qu

BLAGUES ET GNONS

Au début de la liberté des réunions publi-
avrant que uotre éducation politique ne
soit parfaite, on verra certainement les ora-

iPtpJS,adverles en venir Plus d'une fois à se
rva. e cl^08e 1ue des arguments à la tète.
uiMtre poinffS°a pourra aPPeler des discours en

\/
A

orïlle'^matel/H nvLUe est sourd des deux
oreilles, mais le duc d'A.... l'est d'une.

Pv ,,p , curieuï de l'affaire, c'est que
Ç est alternativement de l'oreille droite et de
la gauche.

Toujours de celle dont on lui demanda de
l'argent.

X

Ce que je m'attends chaque jour à trouver
dans les Petites Affiches :

On demande un peintre en sacrés vitraux
pour représenter M. Magnin dans ses inson-
dables méditations sur la conversion, ct une
somnambule extra-lucide pour renseigner les
gens de la Bourse sur l'opinion à laquelle il
sera converti.

X

La Russie vient de commander 2o0 canons
à l'usine Krupp.

La famine finira par régner dans cet heu-
reux pays, si le gouvernement paternel du
czar continue à y augmenter à ce point le
nombre des bouches inutiles.

X

On télégraphie de Berlin au Standard que
des renseignements venus de Per.-e annoncent
une nouvelle défaite des Russes par lesTur-
comans.

Les Russes ont été forcés d'évacuer la posi-
tion de Ghikishlar et de chercher un refuge
sur les navires. On ne connaît pas encore les
détails de cette affaire.

D'autre part, on télégraphie qu'on vient
d'arrêter à Saint-Pétesbourg le rédacteur en
chef d'un journal nihiliste.

A la bonne heure, voilà le mal réparé.

Comme dit le Rappel, cela ne pouvait pas se
passer comme ça 1

X

L'an dernier, M. Gambetta a été élu par
311 voix.

Cette année, il n'a été réélu que par 239.

L'an prochain, il est certain que ce grand
orateur, qu'il serait inconvenanc de traiter de
serpent à sonnette, sera contraint de sortir du
fromage de Hollande où il s'est retiré, pour
reprendre la direction de la grande armée ré-
publicaine.

Casque en tète, cela lui ira mieux que son-
nette en queue.

X

TJn bon point à M. Cazot, pour son grand
mouvement judiciaire.

Et qu'il continue, c'est tout ce que nous
souhaitons 1

Les justiciables savent s'il en reste, de ces
magistrats debout, qu'il est urgent d'envoyer
s'asseoir 1

Pas dans la magistrature assise, par exem-
ple.

X

Un bon point aussi au général Farre, pour
l'approbation qu'il donne au projet de sup-
pression des aumôniers militaires, de ces au-
môniers dont on peut ainsi définir les attri-
butions :

Aumôniers — Prêtres inutiles, auxquels le
budget fait l'aumône.

X

La Justice demande que les huissiers nous
envoient désormais leurs désagréables petits
papiers sous enveloppe.

Cela nous semble juste.

X

Mais ce qui nous semblerait, peut-être moins
juste et trop radical, mais infiniment plus
agréable, c'est qu'ils n'en envoient plus du
toutl

X

Le théâtre du Ch&teau-d'Eau va changer de
nom. Il s'appellera Théâtre de la Répimique.
Titre oblige. II a une grande place à prendre.

X

Un grand dîner a été donné samedi en l'hon-
neur de M. le duc Decazes et de M. le duc de
Broglie, par M. Target, ancien ministre de
France à la Haye.

On avait jugé inutile d'y inviter aucun sal-
timbanque.

X

Par un hasard des plus rares, il s'est vendu,
lundi dernier à Paris, quelques exemplaires
du Petit tiational, qui, dès onze heures, racon-
tait l'exécutiou de Prévost. Je propose, à cette
occasion, qu'on dénomme ainsi à l'avenir le
barbu Hector Pessaçd :

« Le sympathique croque-mort. »

buridan.

GAZETTE DE MONTRETOUT

Té Té î Té î

Moi j'ai»ie Baudry d'Asson.

Il m'amuse cet homme.

Il me fait l'effet de ces clowns désopilants
qui égaient l'entr'acte de leur cabrioles.

Cassagnac joue les Mélingue ; Baudry d'As-
son tient admirablement l'emploi des Paillasse.

M. Gambetta, mis en méchante humeur par
la perte de quelques voix, a l'ait voter la cen-
sure contre l'incroyable député des Sables-
d'Olonne qui se trouve privé de ses 750 francs
du mois de janvier.

C'est mal, très-mal, d'autant plus mal que
Baudry avait consacré ses appointements à
une foule de bonnes oeuvres :

Renouvellement de ses abounements au
Pèlerin ct au Journal du Sacré Cœur.

Emplette d'une robe neuve pour sa belle-
mère.

Souscription en faveur des marmites-jésui-
tiques.

Messes pour le repos de l'âme de Louis XVI.

Achat d'un petit chien pour l'aveugle du
Pont des Arts qui est royaliste — pas le chien,
l'aveugle 1

Et pourquoi a-t-on confisqué au profit de
l'Etat les 750 fr. de M. Baudry?

Parce qu'il s'est permis de faire de l'esprit.

Crime grave en république.

En cherchant dans son Dictionnaire des
Rimes, l'homme des Sables-d'Ohmne a trouvé
drôle de proposer â la chambre de remplacer
la formule usée qui décore nos monuments
publies par cette autre :

Servilité — Rapacité — Iniquité

La chambre s'est fâchée tout rouge. Elle a
eu tort, il fallait rire... il fallait répondre à
Baudry d'Asson par un tas de mot en té.

Auxlégitimistesonaurait lancé celte devise :

Absurdité — Féodalité — Légitimité
Aux impérialistes :

Lâcheté — Captivité — Grossièreté
Aux orléanistes :

Infériorité — Avidité — Corruplibilité
Aux centre-gauchers :

Fatuité — Elasticité — Imbécillité
Aux anciens ministres :

Médiocrité — Mendicité — Incapacité
A M. Margue :

Malpropreté — Saleté — Latrintté
Aux nouveaux ministres :
Habileté (?) — Affabilité (?) — Célérité (?)
Comme ça tout le monde eût été cootent et
j Gambetta "eût invité M. Baudry d'Asson à
I rester au palais Bourbon pour prendre avec
■ lui une tasse de thé!

I

1 Convertira-t-on*? IXe convertira-t-on
pas*/

|

I M. Magnin (n'allez pas imprimer M. Magne,
: hein?) trouve inopportun de répondre à la
question que lui a posée M. Lenglé, relative-
ment à la conversiou du S 0/0, qui fit la gloire
de Léon Say.
! Qu'on le convertisse ou non, personnelle-
j ment, je m'en liche comme une tortue d'un
jarapluie.

I Mais il serait urgent d'arrêter les tripotages
i de Bourse, de mettre un frein aux canards de
; la corbeille, aux annonces de la coulisse.

La conversion de la rente n'est pas un secret
d'Etat.

Pourquoi donc faire des tas de secrets ?

Si M. Magnin ne se déboutonne pas, il est
certain que la médisance et la calomnie vont
avoir beau jeu.

Oq l'appellera le ministère des finances...
du panier!

Tons dentistes.

L'eau de Lourdes ne leur suffisait pas.

Après avoir inventé des remèdes contre les
cors aux pieds (voir les annonces de Y Uni-
vers).

Après avoir battu monnaie comme jamais
gendre n'a battu sa belle-mère, les voilà qui
viennent de s'établir dentistes!

Lisez plutôt ce petit document certifié au-
thentique :

ELIXIR DENTIFRICE

des RR. PP. bénédictins

de l'abbaye de Soulac

Cet élixir de nos Pères jouit des plus précieu-
ses propriétés : il prévient et guérit la carie des
dents qu'il blanchit et consolide. Il purifie
l'haleine à laquelle il laisse une délicieuse et
durable fraîcheur, il prévient et guérit les
maux de gorge, les enrouements, les inflam-
mations, les aphtes et les irritations de toute
sorte.

Gomme on le voit, le spécifique de nos Ré-
vérends Pères n'a rien de commun avec les
produits seulement agréables répandus dans
le commerce : il s'en distingue autant par ses
vkrtus préventives que par son action cura.-
tive, énergique, rapide et sûre!

Vu et approuvé :
Le Prieur : Dom Maguelonne.

Hein! j'espère que c'est tapé.

La revalescière n'a qu'à bien se tenir.

Et puis quel coup de patte aux produits du
Dr Pierre...

N'arrachez pas, guérissez.

Quel dommage que l'élixir en question n'ait
pas été inventé avant que l'empereur eût
perdu Sedan!

Une poignée de bêtises.

Il est moins ridicule d'épouser une grosse
femme qu'une femme grosse.

— Il n'est que temps d'abolir la loi sur la
peine de mort, disait Galino. La semaine
passée, un individu est exécuté pour avoir
assassiné sa femme. Trois jours après l'exécu-
tion, on s'aperçoit que c'est sa femme qui l'a-
vait assassiné !

***

Hier j'ai rencontré un mendiant qui portait
sur la poitrine une pancarte aiasi conçue :

ANATOLE

sourd-muet de NAISSANCli

English spoken

— Taine vient d'être reçu à rAcadémie.

— Il est très-habile à faire des mois ce Taine!

***

— Savez-vous quelle différence il y a en lie
Dieu et l'eau?

— Ne me faites pas languir.

— Eh bien, c'est que Dieu lit le monde en
six jours et l'o...phicléïde en si bémol I

Montretout.

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Semaine Théâtrale

On a repris, à l'Opéra, Don Juan.

Il serait aussi puéril que ridicule de refaire
pour la centième fois l'éloge de cet, opéra et
d'énumérer toutes les beautés musicales que
ren ferme l'adorable par tition de Mozart ; autan t
vaudrait essayer de trouver dans la plus pure
rivière de diamants celui qui jette le plus de
feux.

Mais, nous n'en devons pas moins adresser
les éloges les plus sincères à M. Vaucorbeil
pour la façon remarquable dont il fait inter-
préter aujourd'hui le chef-d'œuvre de Mozart
par ses pensionnaires et son orchestre. Nous
avons rarement eu l'occasion de constater à
l'opéra un ensemble aussi parfait et d'assis-
ter à une aussi hrillante représentation ; la
partition de Don Tuak'bsl maintenant et pour
la première fois sur notre première scène lyri-
que, exécutée telle que l'avait écrite Mozart,
de par la volonté de M. Vaucorbeil et malgré
celle de M. Lamoureux qui, de dépit, en a
brisé son bâton.

Tant pis pour lui et tant mieux pour nous...
et M. Altès.

Le public a fait une véritable ovation à Mme
Krauss. L'éminente cantatrice a dû reparaître
deux fois à la fin du premier acte, ct on a
poussé la cruauté jusqu'à lui faire bisser la
plupart des morceaux du rôle si écrasant
pourtant de Dona Anna.

Mme Franck-Duvernoy etMllelIeilbronn qui
continuaient leurs débuts — expression 1 izarre,
mais juste, parait-il— ont été très-applaudies.

Même succès pour MM. Gailhard, Bosquin et
Caron.

Enfin M. Maurel a été, cette fois, sacré défi-
nitivement premier baryton de France et de
Navarre ; el ce n'est que justice. Il a composé
et chanté le rôle de Don Juan avec une rare
intelligence et un remarquable talent.

Eh 1 M. Faure, vous avez refusé de chanter
à l'Opéra, vous avez voulu nous la faire à la
pose.

Tant pis pour vous. Votre pause vous coû-
tera, j'en réponds, plus de trois soupirs.

Jules de la Verdrie.

Sourira $ SUfynsongt*

Gomme les héros de Ponson du Terrail, la
Providence, — du moins à ce que disent ceux
qui ont l'houneur d'être dans son intimité, —
ne s'occupa point par qui et comment elle
arrive au but. Elle pratique sur une vaste
échelle le principe : « la fin justifie les
moyens. »

Ainsi à propos du divorce, dont elle n'est
pas partisane, chacun sait ça, elle a choisi un
singulier auxiliaire : le chevelu Victorien
Saidou. C'est Paris-Journal qui nous l'ap-
prend :

La vérité et la morale seront incessamment
vengées, dit-il, et l'on verra bien ce que pense
à ce sujet le grand public, que nos législateurs
n'ont pas consulté. La «ouvelle comédie de
M. Sardou, qui sera jouée le mois prochain
sur la scène de la rue Richelieu, remet, à ce
qu'il parait, la question du mariage et celle du
divorce sur leur véritable terrain. C'est au
sacrement que les républicains en veulent.
M. Sardou pose le problème et règle le duel :
La foi contre l'impiété.

On ne s'attendait certes guère à trouver
Sardou en cette ailaire. Le théâtre, maudit et
excommunié par l'Eglise, venant aujourd'hui
à son secours et se faisant son plus puissant
auxiliaire, c'est certes là une des plus colos-
sales et absurdes invraisemblances que notre
siècle ait vues se produire.

Par contre, l'auteur de Mmo Benoiton se fai-
sant une des cariatides qui soutiennent le
temple de la vertu, comme cela démontre une
fois de plus cet axiome de la sagesse des Na-
tions.

— Quand le diable devient vieux, il se fait
ermite.

X

Madrid, 10 janvier soir.
Congrès. — Le ministre des colonies, répon-
dant aux adversaires du projet concernant l'a-
bolition de l'esclavage, dit que le patronage
des nègres n'est pas un esclavage.

Allons, si de la Suisse italienne, venait à
disparaître la fumisterie, on retrouverait celle-
ci dans le cœur des ministres d," toutes 1.
Espagues 1
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