Le Grelot: journal illustré, politique et satirique (10.1880)

N° 1.

15 Centimes.

Comme jadis les Gueux et les Sans-Culottes, nous ramassons
l'épilhète de llatichons, qu'on nous jette, pour nous en faire
un drapeau.

Dieu le veut!.. Que le peuple l'achète!

JOURNAL CONSERVATEUR, miW

VÉRIDIQUEIET PÉRIODIQUE

Pour lutter eonlre les caricaturistes suppôts de l'enter, nous
nous sommes assuré la collaboration d'un de nos maîtres du
pinceau. L'indignation lui a, pour aujourd'hui, enlevé une partie
de ses moyens, mais l'intention y est, et le texte supplée au
crayon.

N° 1. ,

15 Centimes.

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d'affreux démoc-socs dansent autour.

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Arrivée de Rochefort

Cet épouvantable démocrate était à peine à

Paris, que déjà plusieurs malheurs étaient à

déplorer, citons dans le nombre un chien qui
eut la patte écrasée.

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Place du Château d'E&J
fait trembler tout Pans, V
servateurs.

\ nivelle machine infernale fait sauter un omnibus,
6» charpt un nombre incalculable de parles cou-

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/* Madame la baronne de Saltrompete, retenue
dans son hôtel par une grossesse avancée,
éprouve une telle frayeur en entendant les
premiers coups de canon annonçant le 14 Juillet,
qu'elle met au monde un veau à 3 têtes.

Quelques ignobles \of

^publicains attachent une casserole à la queue d'un
légitimiste.

Un honorable bonapartiste est insulté rue Mouffetard par un sale voyou qui lui dit : Eh ben rossard de badingouin t'allume donc pas ta lanterne.

LES SATURNALES DU 14 JUILLET, par ALFRED LE GRAND, ^ATURISTE DE LA Jeune Garde

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